La commission Arena se dessine

Source : http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=376429

La commission Arena se dessine

Laurent Gérard

Mis en ligne le 12/10/2007
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Seize politiques et seize personnes issues de la société civile en feront partie, sous la présidence d'un duo MR-PS. Les seize premiers sont quasi connus. Les quatre partis cherchent un consensus sur la liste des "non-politiques".


Pas encore d'accord sur Justice et Intérieur


BELGA

Après l'informateur, le f ormateur et autre explorateur, voici les "débroussailleurs", chargés de préparer le terrain pour la mise en place du "groupe Wallonie-Bruxelles". Initiée par la ministre-Présidente de la Communauté française, cette commission informelle sera chargée de réfléchir à l'avenir des francophones.

Ce vendredi matin, les débroussailleurs se sont réunis au parlement de la Communauté française. Autour de la table se trouvaient les présidents des parlements, Jean-François Istasse (Communauté française, PS) et Christos Doulkeridis (parlement francophone bruxellois, Ecolo) mais pas José Happart (Wallonie, PS), absent. Anne-Marie Corbisier, pour le CDH, et Françoise Bertieaux, pour le MR, complétaient ce groupe qui travaille dans la bonne humeur et l'ouverture, de l'avis général.

Leur job actuel consiste à faire avancer la composition du Groupe Wallonie-Bruxelles, dont la coprésidence devrait bel et bien être exercée par Antoinette Spaak et Philippe Busquin. Une MR (tendance FDF) bruxelloise et un socialiste wallon, qui présentent tous deux l'avantage de ne plus être sur le terrain électoral et de pouvoir donc prendre du recul.

Outre ces deux personnalités, le groupe comportera seize parlementaires - et vraisemblablement pas de ministres - et seize autres personnalités issues pour une moitié du monde socio-économique, et pour l'autre des autres secteurs de la société civile (culture, environnement...).

Politiques et non-politiques

Les quatre partis démocratiques présenteront lundi, dans une nouvelle réunion à Namur, élargie aux chefs de groupe des diverses assemblées, les quatre noms, de préférence deux Wallons et deux Bruxellois, qui les représenteront. Mais on connaît déjà avec quasi-certitude le nom de certains d'entre eux. Au MR, il s'agit de Françoise Schepmans et Richard Miller, peut-être accompagnés de Charles Michel et Philippe Monfils. Si ces noms sont confirmés, on aurait alors trois Wallons et une Bruxelloise, mais quatre assemblées représentées. Au CDH, la liste n'a pas encore été arrêtée mais elle pourrait bien se composer de Denis Grimberghs, Anne-Marie Corbisier, Michel de Lamotte et André du Bus de Warnaffe. Chez Ecolo, deux élus semblent d'ores et déjà incontournables : Christos Doulkeridis et Marcel Cheron. Le PS, pour sa part, compte profiter de son congrès, à Liège, ce dimanche, pour avancer sur sa liste, où les différentes tendances, et notamment régionalistes, voudront figurer.

Sur le choix des "non-politiques", les débroussailleurs reconnaissent que le travail n'est pas facile. L'objectif n'est pas que chaque parti désigne quatre personnes mais bien de choisir ensemble seize personnes qui ont des choses à dire, en leur nom propre et non en fonction du mouvement dont ils font partie. Ce qui n'empêcherait pas d'entendre, à titre d'experts alors, le responsable de tel syndicat ou de telle association patronale. Parmi les seize, certains noms circulent avec insistance : Jean-Claude Vandermeeren (FGTB wallonne), Marc Becker (CSC), Jean-Claude Daoust (FEB), Jean-Yves Saliez (Inter-Environnement)... Certains voudraient aussi y voir figurer une personnalité germanophone, voire... flamande de Bruxelles.

Les partis ont encore le temps de s'accorder. Les travaux du groupe Wallonie-Bruxelles ne commenceront pas avant la fin du congé de Toussaint.

© La Libre Belgique 2007

[center]Source : http://www.7sur7.be/hlns/cache/det/art_594228.html?wt.bron=hlnMatrix

Citation :

Moureaux plaide pour l'élargissement de Bruxelles

Philippe Moureaux, chef de file du PS bruxellois, plaide pour un élargissement de la Région de bruxelles-capitale en préalable à une discussion avec les partis flamands. Il ajoute, dans une interview publiée mardi par Le Soir, que le PS doit aller dans l'opposition, sauf crise de régime. Philippe Moureaux estime qu'il faut partir de la nouvelle réalité flamande, dans laquelle une minorité importante plaide pour une fin de la Belgique.

Pour M. Moureaux, scinder BHV serait faire de Bruxelles une enclave en Flandre et "cela compromettra toute possibilité pour les francophones de s'organiser dans le futur, en cas de rupture avec la Flandre. On perdrait la dernière carte dans nos mains". "Si les quatre formations francophones faisaient savoir ensemble et solennellement qu'elles sont ouvertes à la discussion avec les partis flamands, mais que celle-ci passera par l'élargissement, ce serait le point crucial", dit M. Moureaux .

Pour ce dernier, "les Flamands sauraient que l'élargissement de Bruxelles serait - sauf s'ils renoncent à la scission, évidemment - un préalable à tout accord de gouvernement, cela avec quelque partenaire que ce soit". Il plaide pour que le PS soit dans l'opposition. En cas de crise de régime, il plaide pour une participation des quatre partis francophones dans un même gouvernement "de sauvetage", pendant une période limitée.