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| Piège du confédéralisme | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Piège du confédéralisme Lun 31 Mai 2010, 1:24 pm | |
| Source : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2010-05-30/derriere-le-confederalisme-la-flandre-veut-la-prosperite-de-bruxelles-773399.php« Derrière le confédéralisme, la Flandre veut la prospérité de Bruxelles »Rédaction en ligne lundi 31 mai 2010, 07:14 Dans l'entretien qu'il accorde ce lundi au Soir, le président du FDF tire au canon sur le confédéralisme, donc les partis flamands : « Le confédéralisme, c'est une machine de guerre économique contre Bruxelles », estime-t-il. L'entretien en intégralité dans Le Soir PY Thienpont - Le Soir « Que veulent les partis flamands ? La coquille vide pour l'Etat fédéral, les pleines compétences pour deux Régions, et Bruxelles à la trappe. Le confédéralisme, c'est une machine de guerre économique contre Bruxelles : la Flandre politique sait qu'elle a épuisé un cycle économique de sa prospérité et qu'elle doit trouver des nouvelles sources de prospérité ; et la conquête de la prospérité de Bruxelles est essentielle pour elle. C'est pour ça qu'ils ne veulent pas le séparatisme et ont inventé le confédéralisme. Car c'est avoir tous les avantages du séparatisme, sans les inconvénients. Les avantages, c'est être le plus autonome possible, en disant : ce qui se passe en Flandre, ça ne vous regarde plus ; on mène nos politiques, en ce compris discriminatoires, et plus personne ne peut nous obliger à changer. Et cela, sans perdre l'avantage de ce que l'on vient ponctionner à Bruxelles comme emplois et richesses. L'inconvénient du séparatisme, c'est que l'on est hors de la Belgique, donc que l'on n'a pas la tutelle sur Bruxelles. Voilà pourquoi ils proposent le modèle confédéral, pour continuer à bénéficier de la vache à lait qu'est Bruxelles. » Olivier Maingain « refuse la logique du mendiant : on ne demande pas les largesses du fédéral ou de la Flandre, mais que Bruxelles soit maître de la richesse qu'elle produit et qui lui échappe ». La revendication du FDF n'est donc plus le refinancement de Bruxelles, mais l'imposition du travail sur le lieu de travail. Quant à la nécessité de négocier, après les élections du 13 juin, avec la N-VA de Bart De Wever, Maingain estime que, « si, mathématiquement, on peut l'exclure, il faut l'exclure d'entrée de jeu. Et si ce n'est pas possible mathématiquement, il faut leur poser une question simple : renoncez-vous au confédéralisme et acceptez-vous de parler du fédéralisme ? Si c'est non, il n'y a pas de négociations institutionnelles. Il faut qu'ils sachent, une fois pour toutes, qu'il n'y aura de négociations institutionnelles que dans le cadre fédéral belge. Et s'ils ne sont pas capables d'assumer ça, ils se mettent hors jeu. » | |
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