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| Richard Dawkins, pour en finir avec Dieu | |
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Ardennais Cofondateur
Nombre de messages : 3518 Age : 58 Localisation : Grasse (Alpes-Maritimes) Langue : français Emploi/loisirs : enseignant Date d'inscription : 20/04/2009
| Sujet: Richard Dawkins, pour en finir avec Dieu Sam 10 Oct 2009, 1:41 pm | |
| Grasse, Nonidi 19 Vendémiaire, An CCXVII. Chers tous, voici l'essentiel de l'article de Wikipédia consacré au scientifique et athée militant Richard Dawkins: - Citation :
- Richard Dawkins
Richard Dawkins, né le 26 mars 1941 à Nairobi, est un éthologiste britannique, vulgarisateur et théoricien de l'évolution. Il est un des principaux critiques du dessein intelligent ainsi qu'un des principaux tenants de l'athéisme dans le monde anglo-saxon.
Travaux
Le concept qui l'a rendu célèbre est celui de gène égoïste, exposé dans l'ouvrage du même nom publié en 1976. Ce concept l'a opposé à Stephen Jay Gould, plus sur des questions de terminologie que de fond. Un désaccord bien plus grave entre eux, et qui a débouché de sa part sur des termes désobligeants envers Gould, concernait la théorie des équilibres ponctués (qu'il voyait comme une résurgence du saltationnisme) défendue par Gould. Ce débat reste l'un des grands débats du XXe siècle dans le domaine des sciences de l'évolution. Son livre L'Horloger aveugle a également été un succès. Toutefois, Richard Dawkins a affirmé que celui de ses livres qui lui paraissait le plus important était Le phénotype étendu, où il considère qu'il n'y a pas de raison logique de considérer que le domaine régulé par les gènes s'arrête aux limites de l'organisme qui les porte. Dans ce livre, il considère que le barrage construit par les castors constitue une expression de leurs gènes au même titre que leur fourrure. Il se livre ensuite à des considérations entre la taille des gènes et la taille de ce que ceux-ci engendrent. Il s'agit d'un livre plus ardu que les deux précédents. Richard Dawkins a aussi, avec Daniel Dennett, développé l'idée que les gènes ont un équivalent culturel. Les idées, les fragments d'idées ou de discours et les comportements acquièrent une faculté de reproduction. Ils se dupliquent par mimétisme en parasitant des hôtes qui les reproduisent qu'ils le veuillent ou non si leur structure le permet. Il en va ainsi de certains slogans, certaines attitudes ou certaines ritournelles publicitaires et autres conçus pour cela. Il crée le terme de mèmes (meme sans accent en anglais, contraction des mots mime et gene et qui rappelle, souhait de son créateur, le mot français « même »). L'application au sens strict de ce concept pourrait néanmoins conduire à justifier l'éradication d'idées pour les mêmes raisons qu'on justifie l'hygiène corporelle, point sur lequel Dennett s'oppose fermement à Dawkins. En 2006, après avoir participé à un documentaire sur la religion diffusé sur Channel 4 et intitulé The Root of All Evil? (La racine de tous les maux — Dawkins a ensuite expliqué qu'il n'aimait pas ce titre choc), il publie The God Delusion (adapté en France sous le titre Pour en finir avec Dieu), dans lequel Dawkins défend l'idée qu'il est pratiquement certain qu'il n'existe pas d'être suprême, et s'attaque méthodiquement aux arguments généralement utilisés pour soutenir l'existence d'un dieu et l'utilité des religions fondées sur des croyances surnaturelles. Il affirme au passage que la question de l'existence de Dieu est une question scientifique comme une autre et trouve absurde le respect dont les non-croyants entourent parfois les croyances religieuses. C'est un succès de librairie considérable, vendu, selon son éditeur, à plus de deux millions d'exemplaires en langue anglaise, et qui a fait l'objet de nombreuses traductions en langues étrangères. Richard Dawkins entreprend une tournée des États-Unis pour présenter son livre et répondre en personne aux questions du public. Le 21 octobre 2008, Richard Dawkins fait néanmoins une légère mais surprenante concession au cours d'un débat publique avec John Lennox au Musée d’Histoire Naturelle d’Oxford où il déclare qu'un plaidoyer sérieux peut être fait en faveur d’un dieu déiste. (...) Bibliographie
- Le Gène égoïste (The Selfish Gene, 1976 ; seconde édition 1989) (ISBN 0-1928-6092-5) ;
- The Extended Phenotype, 1982 (ISBN 0-1928-8051-9) ;
- L'Horloger aveugle (The Blind Watchmaker, 1986 ; seconde édition 2006) (ISBN 0-3933-1570-3) ;
- River Out of Eden, 1995 (ISBN 0-4650-6990-8) ;
- Climbing Mount Improbable, 1997 (ISBN 0-3933-1682-3) ;
- Qu'est-ce que l'Evolution? Le fleuve de la Vie, Éditions Hachette Littératures, 1997 (ISBN 978-2-0127-9247-0) ;
- Les Mystères de l'arc-en-ciel (Unweaving the Rainbow, 1998) (ISBN 0-6180-5673-4) ;
- Fonds de tiroir (Edition folio sf) (petite apparition pour le livre hommage pour la mort de Douglas Adams) (ISBN 2-0703-0210-5) ;
- A Devil's Chaplain, 2003 (ISBN 0-6183-3540-4) ;
- Il était une fois nos ancêtres : une histoire de l'évolution, 2005 (ISBN 978-2-2211-0505-4) (The Ancestor's Tale: A Pilgrimage to the Dawn of Life, 2004 (ISBN 0-6180-0583-8)).
- Pour en finir avec Dieu (The God Delusion, 2006 (ISBN 0-6186-8000-4)) traduction française de Marie-France Desjeux-Lefort, Paris, Robert Laffont, 2008 (ISBN 978-2-2211-0893-2).
Adresse de son site Internet: http://www.richarddawkins.net/ Salut et Fraternité. | |
| | | Ardennais Cofondateur
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| Sujet: Re: Richard Dawkins, pour en finir avec Dieu Sam 10 Oct 2009, 3:33 pm | |
| Grasse, Nonidi 19 Vendémiaire, An CCXVII. Chers tous, Ce que dit Wikipédia de "Pour en finir avec Dieu" de richard Dawkins: - Citation :
Pour en finir avec Dieu (The God Delusion dans sa version originale, Dieu, la tromperie) est un essai à succès paru en 2008 (2006 dans sa version originale) du biologiste britannique Richard Dawkins , détenteur de la chaire Charles Simonyi à la Public Understanding of Science de l'Université d'Oxford. Dans Pour en finir avec Dieu, Dawkins soutient qu'un créateur surnaturel n'existe probablement pas et qualifie cette croyance en un dieu personnifié de déliré qu'il définit comme une croyance fausse et persistante se maintenant face à l'évidence la contredisant. Il s'accorde avec l'observation de Robert M. Pirsig disant que « quand une personne souffre de délire, on appelle cela de la folie. Quand un grand nombre de personnes souffrent de délire, on appelle cela une religion ».
Sommaire
- 1 Contexte
- 2 Contenu
- 2.1 L'hypothèse de Dieu
- 2.2 Religion et morale
- 3 Réception
- 4 Critiques
- 5 Notes et références
| Contexte
Dans son livre précédent traitant de l'évolution, Dawkins avait déjà argumenté à propos des explications créationnistes sur les origines de la vie. Le thème de L'Horloger aveugle, publié en 1986, est l'évolution comme explication possible du dessein apparent de la nature. Dans Pour en finir avec Dieu il met l'accent directement sur un plus grand nombre d'arguments utilisés en faveur ou à l'encontre de la croyance en l'existence de Dieu. Dawkins a attendu longtemps avant d'écrire un livre critiquant ouvertement la religion, son éditeur l'en avait dissuadé. En 2006 son éditeur le mit en garde, mais Dawkins attribue son changement d'avis par quatre années de gouvernement Bush. À cette époque d'autres auteurs, dont Sam Harris et Christopher Hitchens qui avec Dawkins ont été appelés la non-Sainte Trinité par Robert Weitzel, avaient déjà écrit des livres s'en prenant ouvertement à la religion. Contenu
Le livre contient dix chapitres. Les premiers développent l'idée que Dieu n'existe probablement pas, tandis que les autres parlent de religion et de morale. Il est dédié à la mémoire d'un vieil ami de Dawkins, Douglas Adams, accompagné de la note « Ne suffit-il pas de voir qu'un jardin est beau, sans qu'il faille aussi croire à la présence des fées au fond de ce jardin ? » (tirée du Guide du voyageur galactique) Dawkins écrit que Pour en finir avec Dieu cherche à « éveiller les consciences » sur quatre points :
- Les athées peuvent être heureux, équilibrés, moraux et intellectuellement accomplis.
- La sélection naturelle et les théories scientifiques similaires sont supérieures à l'hypothèse d'un Dieu — l'illusion d'un dessein intelligent — pour expliquer le monde du vivant et le cosmos.
- Les enfants ne devraient pas être endoctrinés par la religion de leurs parents. Des termes comme « enfant catholique » ou « enfant musulman » devraient nous hérisser.
- Les athées devraient être fiers de ce qu'ils pensent, et non s'en excuser, car leur athéisme est un signe de santé mentale et d'indépendance d'esprit (l'auteur fait ici surtout référence aux États-Unis où le statut d'athée est source de discrimination, à l'égal de celle exercée à l'encontre des homosexuels il y a cinquante ans selon lui).
L'hypothèse de Dieu
Puisqu'il existe plusieurs idées théistiques relatives à la nature de(s) Dieu(x), Dawkins au début du livre définit le concept de Dieu dont il souhaite faire part. Il forge l'expression de religion einsteinienne, faisant référence à l'utilisation qu'a fait Einstein de Dieu comme métaphore de la nature ou des mystères de l'univers. Il fait une différence entre cette religion einsteinienne et les idées déistes générales d'un Dieu créateur de l'univers nécessitant un culte. Ceci devient un thème important du livre qu'il appelle l'hypothèse de Dieu. Il maintient que cette idée de Dieu est une hypothèse recevable, ayant des effets dans l'univers physique, et comme toutes hypothèses peut être testée et falsifiée. Ce faisant, Dawkins rejette l'idée répandue que les sciences et la religion auraient des magistères qui ne se recouvreraient pas. Dawkins étudie brièvement les principaux arguments philosophiques en faveur de l'existence de Dieu. De toutes les nombreuses preuves philosophiques dont il discute, il choisit de développer une critique de l'argument théologique. Dawkins conclut que la sélection naturelle peut expliquer l'apparent dessein de la nature. Il écrit qu'un des plus grands défis de l'intelligence humaine est d'expliquer comment l'agencement complexe et peu probable de l'univers advient et propose deux explications concurrentes :
- Une théorie faisant appel à un créateur et qui postule un être complexe pour justifier la complexité que l'on observe.
- Une théorie expliquant comment, avec des origines et des principes simples, quelque chose de plus complexe peut émerger.
C'est l'assomption principale de son argumentation contre l'existence de Dieu, l'"ultime Boeing 747 gambit", selon lequel la première tentative se contredit, et la seconde approche est au contraire logique. A la fin du chapitre 4, "Pourquoi il n'y a pas presque certainement pas de Dieu", Dawkins résume son argument et explique "la tentation (d'attribuer l'apparence d'un design au design lui-même) est fausse, parce que l'hypothèse du designer pose immédiatement le plus grand problème de qui créa le designer. Le problème fondamental avec lequel nous avons débuté était le problème d'expliquer une improbabilité statistique. Ce n'est évidemment pas une solution de postuler quelque chose d'encore plus improbable". Dawkins ne prétend pas prouver la non-existence de Dieu comme une certitude absolue. Cependant, il suggère comme principe général que les explications plus simples sont préférables (principe du Rasoir d'Occam) et que l'existence d'un Dieu omnipotent et omniscient doit être extrêmement complexe. Ainsi, la théorie d'un univers sans Dieu est préférable à la théorie d'un univers avec un Dieu.
Religion et morale
La seconde partie du livre commence par explorer les racines de la religion et cherche une explication pour son ubiquité dans les cultures humaines. Dawkins supporte la théorie de la religion comme étant un sous-produit accidentel (un coup manqué de quelque chose d'utile), comme par exemple l'emploi par l'esprit de l'"Intentional stance" (notion de Daniel Dennett selon laquelle l'esprit suit un certain degré d'abstraction qui nous amène à penser le comportement d'un objet suivant une logique réfléchie). Dawkins suggère que la théorie des mèmes, et la susceptibilité humaine aux mèmes religieux en particulier, peuvent expliquer comment les religions ont pu se développer comme des "virus mentaux" au travers des sociétés. Il se tourne alors vers le sujet de la morale, affirmant que nous n'avons pas besoin de la religion pour être bon. Au contraire, la morale a une explication darwinienne : les gènes de l'altruisme, sélectionnés par le processus de l'évolution, donnent aux gens de l'empathie naturelle. Il demande ainsi : "commettriez-vous un meurtre, un viol ou un vol si vous saviez que Dieu n'existe pas ?" Il explique ainsi que peu de gens répondraient "oui", mettant en cause l'argument selon lequel on a besoin de religion pour se comporter moralement. Soutenant cette position, il détaille l'histoire de la moralité, expliquant qu'il y a un "Zeitgeist" moral qui évolue continuellement dans les sociétés. En progressant, le consensus moral influence comment les leaders religieux interprètent les écrits "sacrés". Ainsi, selon Dawkins, la morale n'a pas pour origine la Bible, mais plutôt notre progrès moral nous informe sur quelles parties de la Bible les chrétiens sont d'accord et lesquels ils rejettent. "Pour en finir avec Dieu" n'est pas seulement en défense de l'athéisme, mais va à l'offensive contre les religions. Dawkins voit les religions comme une menace qui détruit la science, encourage le fanatisme, l'intolérance vis-à-vis des homosexuels, et influence la société de diverses négatives manières. Il est particulièrement scandalisé par l'endoctrinement des enfants. Il compare l'endoctrinement religieux des enfants par les parents et professeurs des écoles religieuses à une forme d'abus mental. Dawkins considère que les labels d'"enfant musulman" ou d'"enfant catholique" sont aussi mal placés que de décrire un "enfant marxiste" ou un "enfant Tory", considérant qu'un jeune enfant ne peut être considéré comme suffisamment développé pour avoir un point de vue indépendant sur le cosmos et la place de l'humanité. Le livre se conclut sur la question de la religion, malgré ces problèmes, remplit un vide, donnant de la consolation et de l'inspiration aux gens qui en ont besoin. Selon Dawkins, ces besoins peuvent être remplis plus efficacement par des moyens non-religieux tels que la philosophie et la science. Il suggère qu'un point de vue athéiste est plus positif pour la vie que les religions, avec leurs "réponses" insatisfaisantes, ne pourront jamais l'être. Une annexe donne des adresses pour ceux qui "ont besoin d'aide pour s'échapper de la religion".
Réception
En novembre 2007 la version anglaise dépasse les 1,5 millions d'exemplaires vendus et le livre est traduit en 31 langues. Il est classé n° 2 dans la liste des meilleures ventes d'Amazon.com en novembre 2006. Début décembre 2006, il atteint le 4e rang de la liste des meilleures ventes des essais selon le New York Times au bout de neuf semaines sur cette liste.. Il resta sur cette liste pendant 51 semaines jusqu'au 30 septembre 2007. Il a suscité de nombreux commentaires et de nombreux livres ont été publiés en réponse. Selon le site amazon.co.uk, le livre a fait grossir de 50 % le département religion et spiritualité (dont les livres critiques envers la religion comme Pour en finir avec Dieu et Dieu n'est pas grand : comment la religion empoisonne tout) et a fait croître les ventes de la Bible de 120 % Salut et Fraternité. | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: L'athéisme et la Foi Sam 10 Oct 2009, 9:53 pm | |
| Une réfutation sans le baratin habituel. | |
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| Sujet: Re: Richard Dawkins, pour en finir avec Dieu | |
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| | | | Richard Dawkins, pour en finir avec Dieu | |
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