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 Raymond DEVOS

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MessageSujet: Raymond DEVOS   Raymond DEVOS EmptyVen 16 Juin 2006, 6:32 am

Source : http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=4242

jeudi 15 juin 2006, mis à jour à 19:59

Disparition

Devos,"funambule des mots"

Auriane Boudin, avec Reuters

Raymond DEVOS Art390570kq


Citation :
Le célèbre humoriste franco-belge s'est éteint aujourd'hui à l'âge de 83 ans des suites d'une longue maladie

Raymond Devos s'était fait une spécialité des jeux de mots, des non-sens, des paradoxes et des récits sans queue ni tête. Il ne fera plus rire. L'humoriste - hospitalisé depuis plusieurs mois à la suite d'un accident vasculaire - a succombé à son domicile de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Né le 9 novembre 1922 à Mouscron, en Belgique, Raymond Devos a deux ans lorsque sa mère s'installe à Tourcoing, dans le nord de la France. Il découvre très tôt son talent de conteur et captive déja l'auditoire composé de ses petits camarades de classe. Eléve du Collège du Sacré Cœur de Tourcoing, il doit arrêter ses études à 13 ans, sans pouvoir assouvir sa soif de connaissance. Cela restera comme son plus grand regret et lui donnera cette posture d'éternel étudiant, fasciné par le savoir.

Monté à Paris, il y découvre les spectacles de rues, les fêtes foraines, mais surtout la galère des petits boulots aux Halles, la pauvreté et enfin au début de la guerre, l'enrôlement par le Service du travail obligatoire (STO).

En 1945, vient enfin l'heure de mettre en pratique ses dons. ll découvre le mime qu'il va parfaire à l'école d'Etienne Ducroux, où il rencontre Marcel Marceau. Il prend ensuite des cours de théâtre auprès de Tania Balachova et d’Henri Rollan au Théâtre du Vieux-Colombier puis est engagé dans la troupe de Jacques Fabbri en 1947. Les soirées de cabaret se succèdent à la Rose Rouge où il se fait de plus en plus présent.

C'est au hasard d'une tounée qu'il rencontre Maurice Chevalier, qui lui offre la première partie de son spectacle: il y gagnera la consécration. En 1957, débute à l'Alhambra ce que Devos appelle son "aventure solitaire". Il présente son one man show en 1964 au Théâtre des Variétés. Avec La Mer démontée, Le Car pour Caen, Les sens interdits, Mon chien c'est quelqu'un, Le flux et le reflux ou Sens dessus-dessous, l'homme timide au physique d'ogre débonnaire incarne un comique basé sur la chute, le malaise, l'échec, l'humiliation. Accompagné de son fidèle pianiste et partenaire, Henri Guido, il multiplie les apparitions remplissant les salles les plus prestigieuses: Bobino, l'Olympia...

Ses spectacles s'enrichissent sans cesse: mime, comédien, musicien, jongleur, prestidigitateur... Artiste consacré, Raymond Devos accumule les distinctions à partir des années 1980 et siège plusieurs années au Conseil supérieur de la langue française. Commandeur de la légion d'honneur, Devos avait reçu par exemple, le Grand prix du disque de l'Académie Charles Cros (1975), un Molière du meilleur one man show (1989), un Molière d'honneur (2000), le Grand prix de l'humour de la Sacem (2001). En 2003, le ministère de la Culture crée en son hommage le Prix Raymond-Devos, destiné à récompenser un travail d'excellence autour de la langue française.

D'abord réticent à éditer ses textes, il accepte de publier une dizaine d'ouvrages, dont Matière à rire, résumant ses trente-cinq années de carrière. Mais le clown n'était jamais aussi efficace qu'en scène, dopé par son propre plaisir et prêt à toutes les singeries pour appuyer un charisme et une diction tout acquis à la cause du verbe. Parfois grave, il aimait défendre la condition de l'artiste, ce "naufragé volontaire", et ne cessait de rappeler les règles fondamentales du métier de comique, "un monsieur qui prend sur lui certains ennuis pour en débarrasser les autres". Sans égal dans le non-sens et la contrepèterie, Devos rechignait en revanche à se frotter à la politique et à l'actualité. "Pas de politique, pas d'engagement en quoi que ce soit". Peut-être aussi parce qu'au delà de son talent d'écrivain, il se refusait obstinément à toute vulgarité. Parce que, disait-il, "la politesse, ça aide au comique populaire".

Depuis dix ans, de graves problèmes cardiaques l'avaient obligé à lever le pied. Hospitalisé en février dernier pour une attaque cérébrale, il ne s'en était pas remis. Une sombre bataille judiciaire avait d'ailleurs éclaté autour de son hospitalisation: une femme disant être sa compagne avait demandé à la justice de l'autoriser à lui rendre visite alors que, selon sa famille et l'hôpital, l'humoriste refusait de la voir.

Il est mort le 15 juin 2006 et plonge dans le deuil tout le monde du spectacle, qui lui rend hommage. Ses funérailles auront lieu le 24 juin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, dans les Yvelines.

UN DE SES SKETCHES


Source : http://www.chez.com/ruivaz/jesus.html

Citation :
Jésus revient

Je viens de lire sur un mur
une chose étonnante.
Quelqu'un avait écrit:
"Jésus revient."
C'était en toutes lettres:
"Jésus revient."
Vous vous rendez compte?
Jésus!
C'est important!
Jésus!
C'est le ciel!
Et les gens passaient à côté... indifférents:
- Tiens! Jésus revient?
Il y en a même qui faisaient des réflexions désobligeantes:
- Eh bien, il a mis du temps!
Et, pourtant,
si c'était vrai?
Si Jésus revenait?
Ce serait merveilleux!
"Jésus revient."
Il est là!
Où?
Là!
"Ah! c'est vous? Mon Dieu!"
Je ne vous avais pas reconnu!
Si j'ai entendu parler de vous?...
Pensez!...
Quand j'étais petit, on me parlait toujours du petit Jésus.
Le petit Jésus!
Je vous voyais tout petit!
Et tout à coup,
je découvre... un grand Seigneur!
- Devinez qui vient dîner ce soir?
Vous me voyez devant la porte de ma demeure,
annonçant la nouvelle à travers le judas?
- Devinez qui vient dîner ce soir?
- Je vous le donne en mille: Jésus!
- Mais non!
- Mais si!
Vous voyez d'ici la scène?...
Il voudrait peut-être mieux ne pas raviver la Passion!

Raymond Devos
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MessageSujet: Re: Raymond DEVOS   Raymond DEVOS EmptyVen 16 Juin 2006, 7:05 am

C'était un grand comique .

Il faut penser qu'il a fait ses sketchs à l'époque où il n'y avait pas encore du rire en boite ou une musique qui faisait "taratatoum tzoin tzoin " après chaque passage supposé comique !

Il était délirant,absolument délirant dans ses grands moments .

Quand allez vous à Caën ?
Quand la mer qui est démontée sera remontée .

Ouahhhhh le meccccccc !
Tarartatoum tzoin tzoin ....


Allez,je vais remettre çà pour ceux qui n'ont pas compris au premier passage ....
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MessageSujet: Re: Raymond DEVOS   Raymond DEVOS EmptyVen 16 Juin 2006, 9:08 am

Source : http://www.chez.com/ruivaz/parler.html

Citation :
Parler pour ne rien dire

Mesdames et messieurs ... Je vous signale tout de suite
que je vais parler pour ne rien dire.
Oh ! je sais !
Vous pensez :
"S'il n'a rien à dire... il ferait mieux de se taire!
Evidemment ! Mais c'est trop facile! ... c'est trop facile!
Vous voudriez que je fasse comme tout ceux qui n'ont rien à
dire et qui le gardent pour eux?
Eh bien non! Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n'ai rien
à dire, je veux qu'on le sache!
Je veux en faire profiter les autres!
Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n'avez rien à dire,
eh bien, on en parle, on en discute!
Je ne suis pas ennemi du colloque.
Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire,
de quoi allons-nous parler?
Eh bien, de rien! De rien!
Car rien... ce n'est pas rien.
La preuve c'est qu'on peut le soustraire.
Exemple:
Rien moins rien = moins que rien!
Si l'on peut trouver moins que rien,
c'est que rien vaut déjà quelque chose!
On peut acheter quelque chose avec rien!
En le multipliant
Une fois rien ... c'est rien!
Deux fois rien ... c'est pas beaucoup!
Mais trois fois rien !... Pour trois fois rien on peut déjà acheter
quelque chose!... Et pour pas cher!
Maintenant si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien:
Rien multiplié par rien = rien.
Trois multiplié par trois = neuf.
Cela fait rien de neuf!
Oui... ce n'est pas la peine d'en parler!
Bon ! Parlons d'autres choses! Parlons de la situation, tenez!
Sans préciser laquelle!
Si vous le permettez, je vais faire
brièvement l'historique de la situation,
quelle qu'elle soit!
Il y a quelques mois, souvenez-vous
la situation pour n'être pas pire que celle
d'aujourd'hui n'en n'était pas meilleure non plus !
Déjà nous allions vers la catastrophe, nous le savions...
Nous en étions conscients!
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d'hier étaient plus
ignorants de la situation que ne le sont ceux d'aujourd'hui!
Oui la catastrophe, nous le pensions, était pour demain!
C'est-à-dire qu'en fait elle devait être pour aujourd'hui!
Si mes calculs sont justes!
Or, que voyons-nous aujourd'hui?
Qu'elle est toujours pour demain!
Alors je vous pose la question, mesdames et messieurs:
Est-ce que c'est en remettant toujours au lendemain
la catastrophe que nous pourrions
faire le jour même que nos l'éviterons?
D'ailleurs je vous signale entre
parenthèses que si le gouvernement actuel
n'est pas capable d'assurer la catastrophe,
il est possible que l'opposition s'en empare !

Raymond Devos
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MessageSujet: Re: Raymond DEVOS   Raymond DEVOS EmptyVen 16 Juin 2006, 8:21 pm

Citation :
Le possédé du percepteur

Je ne sais pas si vous croyez à la sorcellerie.
Moi, je ne voulais pas y croire
jusqu'au jour où je me suis aperçu
que j'étais possédé du percepteur.
Oui! Possédé!
Envoûté par mon percepteur!
Depuis quelque temps, déjà,
je le voyais qui rôdait
autour de ma maison.
Il allait et venait...
Il semblait dessiner tout en marchant des figures
géométriques.
En fait, il prenait des mesures fiscales!
Et puis il disparaissait,
et puis il revenait.
J'avais observé aussi
que chaque fois qu'il revenait,
je payais un nouvel impôt sur le revenu!
C'est d'ailleurs en faisant mes comptes
que je me suis rendu compte
qu'il revenait souvent!
Et un soir, en rentrant chez moi,
je découvre une feuille d'impôt
clouée sur ma porte.
C'était un premier avertissement!
Je dois dire que je ne l'ai pas pris au sérieux.
Je me suis simplement un peu étonné.
J'ai dit:
- Tiens? Au lieu de glisser la feuille
sous la porte, ils la clouent?
Méthode moderne! Bon!
Quelque temps plus tard,
en faisant le tour du propriétaire,
je découvre,
à chaque angle de ma propriété,
tracées sur le sol,
des lettres cabalistiques.
Il y avait un T,
un V
et un A.
A vol d'oiseau, ça fait T.V.A.
Qui avait pu poser ces marques de terreur,
sinon mon percepteur?
Ce n'était pas sorcier à comprendre!
Non content de me faire payer l'impôt direct,
il essayait encore de me le faire payer indirectement!
Par le truchement de la T.V.A.!
J'étais cerné par la T.V.A.!
Vous connaissez le sens secret et fiscal
de ces trois lettres?
T.V.A.
Si vous prenez les deux premières lettres T.V., cela veut
dire en clair:
- As-tu payé la taxe sur la T.V.?
Les lettres V.A. veulent dire:
- Va! Va payer la taxe sur la T.V.!
Puis T.A.: TA.
Traduire:
_ T'as payé la taxe sur la T.V.?... Ah...
Alors VA la payer!
C'est un rappel à l'ordre constant.
Même si vous lisez les lettres à l'envers,
elles vous rappellent encore quelque chose.
A.V. - Avez-vous payé...?
A.T. - Hâtez-vous de payer!...
V.T. - Vêtez-vous et hâtez-vous de payer la taxe sur la
T.V.!
Là, j'ai manqué de sens civique!
J'aurais dû me vêtir et me hâter d'aller
payer la taxe sur la valeur ajoutée.
Au lieu de quoi,
je me suis rendu au siège
de la Sécurité sociale
pour me faire rembourser une somme
importante qui m'était due
depuis fort longtemps.
Naturellement, on m'a répondu
que mon dossier s'était égaré...
Je dois dire que j'en fus presque soulagé.
Enfin, une chose qui se déroulait
normalement, comme prévu!
J'en avais presque oublié mon percepteur...
Lorsque, dans la nuit qui suivit,
je suis réveillé par un
ululement de percepteur.
Je ne sais pas si vous avez déjà
entendu ululer un percepteur
dans la nuit?
C'est sinistre! Inhumain!
Je me précipite à la fenêtre
et je vois sous la lune argentée
- car, dès que la lune est argentée,
mon percepteur rapplique -,
je vois mon percepteur
qui se livrait, à un étrange cérémonial.
Il ouvrait les bras,
les fermait,
les rouvrait.
Je me dis: Il doit chercher à voler.
Et, tout à coup,
je distingue dans le reflet de la vitre
quelque chose qui bougeait derrière moi.
Je me retourne et je vois
ma rente Pinay
que j'avais posée sur mon bureau
se plier,
se replier,
et, par un sortilège, se transformer en
une cocotte en papier.
Laquelle cocotte a pris son envol
et, à l'appel du percepteur,
est allée se poser sur son épaule.
Mon percepteur s'en est saisi... l'a dépliée,
l'a repliée
et en a fait un petit avion
qu'il a lancé comme ça, en l'air,
comme on lance un emprunt!
Je me dis:
"C'est un mirage ou quoi?"
Et le petit avion est venu se reposer
sur mon bureau en se dépliant.
Ah! dis donc!
Ce n'était plus la même rente!
Il avait changé ma rente Pinay
en rente Giscard!
Ah! il est diablement fort!
Pour échapper à son emprise,
j'ai tout essayé.
Je suis même allé voir un prêtre.
C'est vous dire
à quel point j'étais désespéré!
Je lui ai dit:
- Mon père, je suis possédé du percepteur.
Pouvez-vous pratiquer l'exorcisme?
Il m'a dit:
- Mon fils... vous m'auriez parlé du Démon...
J'aurais pu tenter quelque chose...
Mais contre les puissances de l'argent...
Je lui dis:
- Qu'est-ce que je peux faire?
Il m'a dit:
- Payez!... Payez!... Payez pour nous!
Alors, je paye!
Et plus je paye mon percepteur,
plus il me le fait payer!
Il met ma faiblesse à contribution.
Il me taxe sur ma valeur personnelle.
Il m'impose sa volonté.
Il me tourmente.
Il me traque!
Tout ça parce que
j'ai eu la faiblesse de montrer
des signes extérieurs de richesse,
alors que ma richesse est tout intérieure!


Raymond Devos

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