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| Les dérives autoritaristes de la Russie ! | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Les dérives autoritaristes de la Russie ! Ven 20 Oct 2006, 9:40 am | |
| Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-824786,0.html L'UE cherche son unité sur la Russie avant de rencontrer M. POUTINELE MONDE | 18.10.06 | 14h33 • Mis à jour le 18.10.06 | 14h33 - L LUXEMBOURG BUREAU EUROPÉEN - Citation :
- Les pays de l'Union européenne (UE) tentent non sans difficulté de serrer les rangs face à Moscou, à trois jours d'un dîner informel inédit entre leurs dirigeants et Vladimir Poutine, vendredi 20 octobre à Lahti, en Finlande. Prévue avant l'été, la rencontre devait à l'origine se focaliser sur un sujet de tensions chroniques, l'énergie. Mais la crise avec la Géorgie et l'assassinat de la journaliste russe Anna Politkovskaïa risquent d'affaiblir le front européen face à "un partenaire stratégique" dont la dérive autoritaire suscite des réactions contrastées au sein de l'Union. En guise d'échauffement, les ministres des affaires étrangères européens, réunis mardi 17 octobre au Luxembourg, ont adressé au Kremlin un avertissement au sujet de la Géorgie qui en dit long sur leur embarras.
Partagés entre le souci de fermeté des uns et la volonté d'apaisement des autres, les Vingt-Cinq ont fait part de leur "profonde inquiétude devant les mesures adoptées par la Fédération de Russie contre la Géorgie et leurs conséquences économiques, politiques et humanitaires".
Ils demandent à Moscou de "ne pas poursuivre les mesures ciblant les Géorgiens de Russie". Ces critiques ont été accompagnées à la dernière minute par un appel à Tbilissi à appliquer la résolution 1716 adoptée vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU, qui demande le retrait des troupes géorgiennes des gorges de Kodori, dans la région séparatiste d'Abkhazie. Les deux parties sont invitées à "rouvrir un dialogue diplomatique normal".
La réaction des Vingt-Cinq illustre leurs divergences au sujet des relations avec Moscou. "La Russie est pour nous à la fois un voisin et un partenaire stratégique important, nous devons équilibrer les deux choses", a rappelé, mardi, Javier Solana, haut représentant pour les relations extérieures de l'Union, en promettant que la discussion avec M. Poutine serait "franche" vendredi.
Depuis l'élargissement aux anciens membres du bloc soviétique en 2004, les relations avec la Russie sont devenues très délicates dès lors qu'elles concernent les pays situés entre les deux blocs, comme la Géorgie et l'Ukraine, que Moscou a du mal à voir s'écarter de sa sphère d'influence. A chaque occasion, la nouvelle Europe, à l'instar de la Pologne et des Etats baltes, exige de faire preuve de fermeté et de solidarité. En face, les anciens membres prônent une approche plus stratégique entre deux régions qui ont, selon eux, trop d'intérêts en commun pour ne pas s'entendre.
A Paris, comme à Berlin, où le ton s'est néanmoins durci depuis le départ du chancelier Schröder, la Russie est jugée incontournable sur nombre de dossiers diplomatiques, comme l'Iran, l'Irak ou les Balkans, mais aussi économiques dans un monde où l'énergie devient une denrée précieuse.
Depuis le conflit entre l'Ukraine et la Russie sur les livraisons de gaz, en décembre 2005, les Vingt-Cinq cherchent à unir leurs efforts pour peser face à l'un des principaux fournisseurs de la planète, d'où provient un quart de leurs besoins gaziers annuels. Devant la délégation pour l'UE de l'Assemblée nationale française, Pierre Sellal, représentant permanent de la France à Bruxelles, a regretté "le relatif insuccès des efforts déployés jusqu'à maintenant". Moscou n'a toujours pas ratifié la charte de l'énergie qui faciliterait les investissements des entreprises européennes sur son territoire. Le Kremlin exige en retour de l'ouverture de ses réserves gazières, un accès aux consommateurs européens. Ce que les Vingt-Cinq hésitent à lui accorder.
Confronté aux différences d'approche entre les Vingt-Cinq, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, les a surtout exhortés, en prélude au dîner de Lahti, à faire preuve "d'unité et de fermeté". Philippe Ricard Article paru dans l'édition du 19.10.06 Et certains grands admirateurs de POUTINE affirmeront encore que l'herbe pousse bien plus verte en Russie qu'aux Etats-Unis et que POUTINE ne nous "menace" pas ! | |
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