Airbus: de VILLEPIN défend le plan social

Source : http://news.fr.msn.com/Article.aspx?cp-documentid=3595689

AFP - jeudi 1 mars 2007, 19h59

Airbus: Villepin défend le plan social, PS et syndicats préparent la riposte

Citation :

La gauche et les syndicats sont montés au créneau jeudi pour dénoncer les milliers de suppressions d'emplois, avec une action européenne prévue mi-mars, alors que le chef du gouvernement, Dominique Villepin a défendu jeudi le plan de restructuration d'Airbus annoncé par EADS, la maison mère.
Le plan de restructuration prévoit 10.000 suppressions d'emploi sur quatre ans, dont 4.300 en France, 3.700 en Allemagne, 1.600 en Grande-Bretagne et 400 en Espagne.
Les salariés européens du groupe préparent leur riposte, organisant des mouvements de grève en France et en Allemagne, avant une action commune envisagée pour la mi-mars.
Les syndicats d'EADS, ont demandé une réunion extraordinaire du comité d'entreprise européen lundi 5 mars à Toulouse et à l'issue de cette réunion, ils devraient annoncer une journée d'action européenne "entre le 14 et le 18 mars".
Les syndicats français d'Airbus ont lancé un appel à une grève d'une demi-journée dès mardi dans les principaux sites, alors que le dossier Airbus, explosif au plan social, ravive les antagonismes droite-gauche en pleine campagne électorale.
Le Premier ministre, récusant l'argument de "l'impuissance des politiques", a jugé que le plan de restructuration d'Airbus constituait "un partage équitable" des efforts entre la France et l'Allemagne, les deux principaux actionnaires.
Tout en assurant "mesurer pleinement l'inquiétude" des salariés, il a estimé ce plan "nécessaire" pour "préparer l'avenir".
Nicolas Sarkozy, en marge d'un déplacement à Bordeaux a assuré être décidé à "ne pas laisser tomber" l'avionneur et annoncé qu'il recevrait les syndicats et ferait un "certain nombre de propositions".
Le candidat UMP a ironisé sur le "moratoire" préconisé par la candidate socialiste sur le plan de restructuration, interrogeant "alors on ne fait rien et on attend?"
Le candidat UDF François Bayrou en voyage au Luxembourg a assuré que le soutien de l'Etat est "essentiel", évoquant la compétition avec Boeing qui "a trouvé auprès du gouvernement américain" une "aide massive".
François Hollande, premier secrétaire du PS, est monté au créneau soulignant que les Etats français et allemand devaient s'impliquer dans une "recapitalisation" du groupe tandis que les présidents des groupes PS à l'Assemblée et au Sénat, Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Bel, réclamaient à nouveau la convocation du Parlement sur ce dossier.
Airbus, a-t-on appris jeudi auprès de l'avionneur, a décidé de suspendre les travaux de développement de la version cargo de l'A380, en raison des annulations de commandes des derniers mois, mais poursuit la prospection dans l'attente de nouveaux clients.

Le gâchis Airbus

Il devait être le plus grand, le plus beau, le plus invincible des avions, mais tel le Titanic, qui en sombrant annonçait la chute de la vieille société aristocratique anglaise où la ségrégation sociale condamna les "3ème" classe à la mort dans l'épouvantable naufrage du géant des mers, l'A380 précipite dans la faillite le symbole d'une Europe orgueilleuse et arrogante qui se croyait tant, tout ce qu'elle n'était pas en réalité...

Airbus symbole des "ouistes", de la puissance européenne, de la concrétisation du "rêve" unioniste, s'abîme, à force de voir trop grand, éclate telle la grenouille qui se pernait pour un boeuf, entraînant dans sa chute, comme le Titanic, les sans grades, les "3ème" classe, plus de 10,000 salariés français, allemands, britanniques, italiens et espagnols.

Et comme sur le Titanic, si l'élite (allemande) s'en tire à grands coups de rames dans les quelques canots de sauvetage que Angela Merkel a su mettre à l'eau pour ses ressortissants, l'équipage français, au nom de l'Europe, est sacrifié sans vergogne par ses propres chefs d'équipage, jurant qu'il ne pouvait en être autrement.... la sirène de bruxelles vaut bien ce nouveau sacrifice de quelques milliers de familles.

"Qui a vécu d'orgueil, mourra d'orgueil" !

* Orgueil de chirac et schroeder qui ont voulu l'A380 contre toute raison, contre tout bon sens, en voulant un monstre des airs quand l'époque est aux avions plus petits, plus performants, plus économiques et surtout moins gourmands en kérozène !
* Orgueil de cette Europe qui veut un "Euro Fort", pour en remontrer aux Américains et leur dollar. Qu'elle est belle la gloriole quand nos coûts de productions, nos exportations et nos économies à forte valeur sociale ajoutée, sont laminés par un Euro hors de prix face à un dollar bon marché qui favorise l'industrie américaine, clé de la croissance record aux Etats-Unis depuis 2001.
* Orgueil de cette Europe vantant son unionisme en modèle de "multilatéralisme" face à la domination américaine qu'elle croyait terrasser avec un avion surgonflé de vanité et un modèle politique au dessus des nations et des peuples.


Mais voilà, le bel échaffaudage européiste tombe comme un château de cartes. L'Amérique, jouant profil bas mais avec détermination ses intérêts nationaux a investit, su faire les choix les plus pertinent et tel le phénix, Boing est rené de ses cendres, avec en icône le Dreamliner, cette réussite technologique autant que commerciale.

Patiemment l'Amérique a su profiler une politique économique et monétaire offensive en misant sur un dollar au service de l'industrie et des entreprises américaines, au profit de leur croissance et de leur développement, de l'emploi et du niveau de vie des américains.

Résolument l'Amérique a su jouer la mobilisation de toutes ses forces au service de ses intérêts nationaux, en refusant aussi Kyoto et le sacrifice des 10 millions d'emplois que l'Europe a concédé encore par orgueil pour jouer les donneuses de leçon.

Non seulement Boing a sortit un avions performant, autant que l'A380 voire davantage, mais plus écologique, plus performant commercialement !

Et voilà donc comment les européens englués dans l'hypocrise de kyoto, mais aveuglés par leur orgueil les poussant à engendrer une créature ingérable, en sont arrivés là, à des milliers d'emplois sacrifiés, des villes entières sinistrées, des familles désoeuvrées...

Le dernier leg de Chirac en quelque sorte, au bout d'un mandat désastreux qui aura vu la France reculer comme jamais dans son histoire elle n'avait sombré aussi bas.

J'ai repris cet article que je trouve interessant et honnête .

Il est vrai que vouloir vendre des monstres volants au prix actuel du kérozène défie l'entendement !