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| SARKOZY et l'Union Européenne | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: SARKOZY et l'Union Européenne Mer 09 Mai 2007, 11:18 am | |
| Source : http://www.lefigaro.fr/debats/20070509.FIG000000037_retour_en_europe.html Retour en Europe. Publié le 09 mai 2007 Actualisé le 09 mai 2007 : 08h37 L'éditorial de Pierre Rousselin. - Citation :
- La France est de retour en Europe. Après deux ans d'absence et, du coup, deux ans d'immobilisme, l'espoir suscité chez nos partenaires par l'élection de Nicolas Sarkozy s'accompagne déjà d'une certaine fébrilité.
Sur la Banque centrale européenne et l'euro fort, sur le déficit, sur la tentation protectionniste, sur la Turquie, les mises en garde bruxelloises n'ont pas tardé, comme s'il s'agissait de rappeler au nouvel élu que ses propos de campagne, quand ils ne sont pas consensuels, ne devraient être que cela : des propos de campagne.
Que Bruxelles se rassure ! Avec un président issu des nouvelles générations, confortablement élu grâce à un programme explicite, la France a surmonté sa crise de confiance. Elle est désormais en mesure de retrouver le rôle qui est le sien aux avant-postes de l'Europe.
Cela est bien compris. Il suffit de voir le soulagement de l'Espagne socialiste, seul pays, avec le Luxembourg, à avoir approuvé par référendum la Constitution. Malgré sa préférence pour le traité tel qu'il est, malgré son soutien obligé à Ségolène Royal, José Luis Rodriguez Zapatero est assez pragmatique pour voir qu'une relance rapide de la construction européenne passait obligatoirement par le triomphe de la droite en France.
Dès le prochain Conseil européen de juin sera mis sur les rails un traité simplifié réformant les institutions communautaires mais ne nécessitant pas de ratification référendaire. Angela Merkel s'est ralliée à la proposition de Nicolas Sarkozy. Tony Blair est prêt à entériner l'idée lors de son dernier sommet, évitant à son successeur, Gordon Brown, d'avoir à endosser la décision. Reste à isoler les pays qui, comme la Pologne, seront tentés de faire obstruction. La France aura, quoi qu'il en soit, fait ce qu'elle devait faire pour sortir l'Europe de l'ornière où elle l'avait placée en mai 2005.
Pour le reste, notre pays fera connaître ses positions sans complexe. Le temps n'est plus aux dogmatismes, qu'ils soient romantiquement européistes ou étroitement souverainistes. Nicolas Sarkozy défendra les intérêts de la France en Europe exactement comme Angela Merkel défend les intérêts de l'Allemagne.
Sur la question de la Turquie, la position de Nicolas Sarkozy a le mérite d'être claire. Elle est bien connue de ceux qui l'ont élu, comme de l'ensemble des pays européens. Inutile, donc, d'en rajouter.
Nous n'avons pas intérêt à en faire maintenant un casus belli. Exiger une rupture des négociations d'adhésion ne ferait qu'isoler notre pays alors qu'il aspire à revenir au centre de l'Europe et que des priorités plus urgentes se présentent. Même si Nicolas Sarkozy rejoint Angela Merkel sur ce dossier, il sait que trop de précipitation déstabiliserait la coalition de la chancelière allemande.
Il lui faut d'abord donner consistance à son idée d'Union méditerranéenne, un projet très flou mais qui vise à rééquilibrer l'Europe. Il lui faut surtout établir avec Angela Merkel et bientôt Gordon Brown des relations de confiance pour que l'Europe puisse relever le défi de la mondialisation. | |
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