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| SARKOZY et les frères KACZYNSKI (14 juin 2007) | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: SARKOZY et les frères KACZYNSKI (14 juin 2007) Jeu 14 Juin 2007, 11:58 am | |
| source : http://www.latribune.fr/info/Nicolas-Sarkozy-tente-de-relancer-le-traite-europeen-en-Pologne-~-ID0E3A1D40CA473F1AC12572FA0027AC63 La Tribune.fr - 14/06/07 à 10:04 - 465 mots Politique extérieure - Citation :
- Nicolas Sarkozy tente de relancer le traité européen en Pologne
En visite à Varsovie ce jeudi, le président français tentera de plaider auprès du gouverment en faveur d'un traité européen simplifié. Par ailleurs, la venue à l'Elysée du président géorgien marque une divergence avec la politique extérieure de Jacques Chirac Nicolas Sarkozy n'est pas non plus inactif en matière de politique extérieure, loin s'en faut. Attendu ce jeudi à Varsovie, le président français a lancé un appel à adopter "très vite" un nouveau traité de l'Union européenne sur lequel la Pologne affiche une ligne dure, dans une interview au quotidien polonais Gazeta Wyborcza.
"La France et la Pologne ont besoin d'une Europe forte, active et unie. Nous avons déjà perdu trop de temps, dans un monde qui change très vite", a déclaré Nicolas Sarkozy qui vient plaider auprès des frères Kaczynski en faveur d'un traité européen simplifié.
Les jumeaux Lech et Jaroslaw Kaczynski, respectivement président et Premier ministre polonais, menacent de mettre leur veto à la relance d'une réforme des institutions européennes si leur demande concernant le système de vote n'est pas prise en compte. Varsovie estime que le système de la double majorité prévu dans le projet actuel de traité constitutionnel est trop favorable à l'Allemagne et fait de la Pologne et de l'Espagne les grands perdants de l'abandon du système prévu par le traité de Nice (2000).
"Il nous faut maintenant aller très vite. Le prochain Conseil européen des 21 et 22 juin doit permettre de nous mettre d'accord sur le contenu du traité simplifié pour qu'il soit signé avant la fin de cette année et entre en vigueur avant la fin de l'année 2008, au plus tard avant les élections européennes de 2009", a martelé Nicolas Sarkozy. Sa visite à Varsovie fait suite à celles des dirigeants italien, suédois, autrichien et estonien, tandis que le Premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, y est attendu ce vendredi. Mais pour autant, rien n'est gagné.
- Citation :
- Le virage de la politique extérieure française
Nicolas Sarkozy a marqué hier ses distances avec la politique extérieure de Jacques Chirac sur la Russie en recevant à l'Elysée le président géorgien Mikhail Saakashvili. Depuis son arrivée au pouvoir en 2004, ce dernier avait tenté en vain d'obtenir un entretien avec Jacques Chirac. Une telle entrevue aurait été contradictoire avec la vision du monde de ce dernier, avec une Europe servant de contrepoids aux Etats-Unis. La Géorgie est en effet perçue par la Russie comme la marionnette des Etats-Unis qui aimeraient faire rentrer le pays dans l'Orgagisation du Traité de l'Atlantique Nord. Contrairement à son prédécesseur, Nicolas Sarkozy se dit favorable à l'intégration dans l'alliance militaire de l'Ukraine et de la Géorgie. | |
| | | Stans Fondateur
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| Sujet: Opération séduction de Sarkozy en Pologne Ven 15 Juin 2007, 9:26 am | |
| Source : http://www.lefigaro.fr/international/20070615.FIG000000234_operation_seduction_de_sarkozy_en_pologne.html Opération séduction de Sarkozy en Pologne De notre envoyée spéciale à Varsovie LAURE MANDEVILLE. Publié le 15 juin 2007Actualisé le 15 juin 2007 : 07h40 - Citation :
- Un début de rapprochement a peut-être été amorcé, hier, à Varsovie, pour amener les frères Kaczynski à assouplir leur position.
PÉDAGOGIE, psychologie et séduction. Telles ont été hier les trois « armes » du président Nicolas Sarkozy face aux dirigeants de Varsovie, qui menacent d'opposer leur veto au projet de minitraité qui doit être négocié lors du prochain sommet européen des 21 et 22 juin. « J'ai dit à la Pologne qu'elle est l'un des grands d'Europe » et que « ce grand pays doit participer au compromis et fuir comme la peste l'isolement, de la même manière que la France doit participer au compromis et fuir l'isolement comme la peste », a expliqué le président français, à l'issue de sa rencontre avec le président Lech Kaczynski.
Il avait affaire à forte partie, avec les jumeaux Kaczynski, connus pour leur méfiance viscérale à l'encontre de tout abandon de souveraineté au bénéfice de l'Europe. Une quinzaine de chefs d'État et ministres des Affaires étrangères ont déjà défilé à Varsovie pour tenter de faire sauter le « verrou » polonais. Mais la visite de Nicolas Sarkozy, qui a été à l'origine de cette dynamique de relance d'une Europe plongée dans l'immobilisme depuis le non français au référendum sur la Constitution, était particulièrement attendue.
À en juger par le climat de la conférence de presse tenue hier dans les jardins du palais présidentiel du Belvédère, un petit début de rapprochement s'est peut-être amorcé hier. « Je suis plein d'optimisme après ma rencontre avec le président français », a lancé le président Kaczynski, plutôt souriant. « Je pense que, dans ces journées très importantes pour l'Europe, nous parviendrons à un compromis dans lequel tous les États seront modérément satisfaits », a-t-il ajouté, laissant ainsi entendre que la Pologne pourrait décrisper sa position pour assurer la relance de l'Europe.
« Ce qui est important, c'est que le président polonais a dit qu'il voulait que ce sommet soit un succès et qu'il comprenait bien que pour que ce soit un succès, il fallait que chaque thèse soit reprise en compte ne serait-ce que partiellement », a renchéri Nicolas Sarkozy. Plus tard, il exprimait le même optimisme. « Je pense qu'on peut aboutir à un accord. Il y a encore beaucoup de chemin à faire, mais j'ai bon espoir ».
Se disant prêts « à mourir plutôt que de capituler », les dirigeants polonais contestent le système de pondération des votes contenu dans le projet de nouveau traité. Ils ne veulent pas entendre parler de la règle de la double majorité (55 % des Etats-membres, 65 % de la population de l'Union Européenne) qui selon eux lèse fortement leurs intérêts. Dans le traité de Nice, France, Allemagne, Italie et Grande-Bretagne disposaient de 9 % des droits de vote, tandis que l'Espagne et la Pologne, deux pays de taille moyenne, pouvaient se targuer de 7,5 % des voix chacun.
Dans le nouveau système, l'Allemagne, grand gagnant du changement de système, doublerait sa mise, passant à 18 %. La France n'obtient que 13,5 %. La Pologne, 8,5, puisqu'elle n'a que 38 millions d'habitants. Une nouvelle donne perçue comme un recul « inacceptable ».
Du coup, les Polonais ont sorti de leur manche une proposition de système de vote basé sur la « racine carrée » du nombre d'habitants de chaque pays, une méthode mathématique censée protéger les intérêts des pays moyens et petits contre les grands. Derrière cette crispation sur le système de double majorité se profile la phobie de l'Allemagne que nourrissent historiquement les Polonais. « Une trop grande puissance de l'Allemagne reste perçue comme un vrai problème à Varsovie. Les élites polonaises sont hantées par le spectre d'un pacte Molotov-Ribbentrop », analyse un diplomate.
Face à ces peurs indéniables, Sarkozy a répondu par une sorte de « diplomatie-psychologie ». La première a consisté à rendre hommage au rôle historique de la Pologne en Europe et à dire son admiration pour ce pays de résistants. Il s'est aussi démarqué de l'époque de Jacques Chirac, qui avait par ses tropismes prorusses et son peu d'intérêt pour « les nouveaux pays » de l'Union Européenne, raté le rendez-vous historique de la France avec la Pologne. Louant « l'Europe centrale », dont lui-même est originaire, il a proposé à la Pologne un « grand partenariat stratégique » franco-polonais.
« Démarche de compromis »
Fort du rôle central qu'il accorde à la Pologne dans « l'architecture de l'Europe » - l'un des six grands - Sarkozy a souligné que cette grandeur « imposait à la Pologne des responsabilités » et une « démarche de compromis ». Le dernier argument a consisté à souligner la catastrophe que représenterait pour Varsovie un isolement au sein de l'Union Européenne, alors que les événements récents, les problèmes avec la Russie par exemple, montrent l'importance d'une solidarité européenne sans faille, souligne-t-il dans une interview à Gazeta.
Hier, dans l'entourage présidentiel, on précisait que le but avait été d'amener les Polonais à être « plus mobiles » dans la menée des négociations au lieu de se laisser enfermer dans une logique de refus qui ne les sert pas. Il reste dix jours pour affiner les positions. Il faut s'attendre à « une longue nuit », a prédit Nicolas Sarkozy. | |
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