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| Dégel des relations franco-britanniques | |
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Stans Fondateur
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| Sujet: Dégel des relations franco-britanniques Ven 20 Juil 2007, 6:40 pm | |
| Source : http://www.matin.qc.ca/articles/20070720062005/premiere_rencontre_sarkozybrown.html Première rencontre Sarkozy-Brown Le 20 juillet 2007 - 10:55 | Presse Canadienne - Citation :
- Pour leur première rencontre depuis l'arrivée au pouvoir du nouveau Premier ministre britannique, Nicolas Sarkozy et Gordon Brown ont affiché vendredi leur volonté de travailler ensemble sur la question du Darfour et pour la protection de l'environnement, tout en minimisant leurs divergences sur la mondialisation économique.
Au Darfour, "la situation ne peut plus durer", ont clamé d'une même voix le président français et le Premier ministre britannique à l'issue d'un entretien à l'Élysée. Ils vont donc envoyer leurs ministres des Affaires étrangères à New York pour obtenir que la résolution sur le déploiement au Darfour d'une force hybride de 26 000 hommes des Nations unies et de l'Union africaine soit "adoptée rapidement" par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies.
Dans une déclaration commune, MM. Sarkozy et Brown plaident pour un accord sur la résolution "d'ici la fin du mois de juillet" pour que le déploiement puisse commencer "en septembre/octobre".
"Nous sommes même prêts, si la résolution était votée, à nous rendre au Darfour, au Tchad et au Soudan ensemble", a ajouté Nicolas Sarkozy. Il s'agirait "de s'assurer que le processus de paix progresse", et que les décisions de l'Organisation des Nations unies sont effectivement appliquées sur le terrain, a précisé M. Brown. "Nous sommes prêts à consacrer des sommes considérables sous forme d'aide économique", a-t-il ajouté à l'intention du gouvernement soudanais. Mais il a aussi menacé Khartoum de nouvelles sanctions, y compris bilatérales, en cas de mauvaise volonté.
Dans leur déclaration commune, MM. Sarkozy et Brown se disent prêts à engager dès le retour à la paix, via les Nations unies, 80 millions de dollars pour le développement des projets de terrain qui permettront une amélioration rapide de la vie quotidienne des habitants".
Le conflit au Darfour entre les rebelles et les milices janjawid soutenues par Khartoum a fait plus de 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis 2003.
Les deux hommes ont par ailleurs décidé d'envoyer "dans les plus brefs délais" leurs ministres des Finances à Bruxelles pour proposer "que tous les produits écologiquement propres bénéficient d'une TVA à taux réduit", selon le président français. Parce qu'il "est quand même anormal qu'une voiture qui pollue coûte moins cher qu'une voiture qui ne pollue pas".
Nicolas Sarkozy a par ailleurs réaffirmé la "solidarité" de la France avec la Grande-Bretagne, en conflit avec la Russie dans l'affaire Litvinenko. "Nous avons dû prendre des décisions difficiles" a souligné M. Brown au sujet de l'expulsion de quatre diplomates russes, mais "nous ne tolérerons pas une situation où un citoyen britannique est assassiné sur le sol britannique".
Paris et Londres ont également décidé de renforcer leur coopération contre le terrorisme en créant un groupe de travail conjoint chargé d'échanger des renseignements tous les trimestres. Une décision sur le projet de construction en commun d'un deuxième porte-avions français pourrait aussi intervenir lors du sommet franco-britannique, prévu à l'automne.
Même génération, même activisme, MM. Sarkozy et Brown ont tout pour s'entendre à les en croire, d'autant plus que Paris, traditionnellement surtout tourné vers Berlin, regarde de plus en plus vers Londres depuis deux mois. Nicolas Sarkozy comme la chancelière allemande Angela Merkel "ont toujours considéré que le couple (franco-allemand) ne devait pas être exclusif et l'un comme l'autre ont toujours eu un oeil porté sur Londres", a souligné jeudi le porte-parole de l'Élysée David Martinon. Désormais, MM. Brown et Sarkozy vont d'ailleurs "se concerter régulièrement, avant notamment les grandes réunions européennes, pour essayer d'harmoniser leurs positions", comme le font déjà Français et Allemands, a-t-il précisé.
Seul "hic" dans cette nouvelle entente cordiale qui tranche avec les fréquents accrochages entre Jacques Chirac et Tony Blair: Londres n'apprécie guère le 'patriotisme économique' à la française et que la France ait obtenu la suppression, dans le traité simplifié européen, de l'objectif "d'une concurrence libre et non faussée". Quand Gordon Brown défend le libre jeu de la concurrence, Nicolas Sarkozy plaide pour une "préférence communautaire" ou défend les intérêts de l'agriculture française à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). "Je n'ai rien contre la concurrence" mais "le but de l'Europe, c'est le plein emploi, la croissance" et "la concurrence est un moyen pour y arriver", a-t-il réaffirmé vendredi. | |
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