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| 100 jours de crise : Val Duchesse Academy | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: 100 jours de crise : Val Duchesse Academy Mar 18 Sep 2007, 1:43 pm | |
| Source : http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=371070 Val Duchesse AcademyLe CD & V à l'heure des choix - V.d.W. Mis en ligne le 18/09/2007 - Citation :
- Les démocrates chrétiens flamands ne pourront avoir les 3 choses qu'ils voulaient.
La réforme de l'Etat, la scission de BHV et le poste de Premier ministre...
Une orange bleue ? Ce sera sans réforme de l'Etat. Lundi soir, nouvelle rencontre à 3.
Bien sûr, on savait que cette crise politique serait longue. N'empêche : le cap des 100 jours, atteint ce mardi, est important. Il n'en reste que 48 (soit jusqu'au 5 novembre) pour battre le précédent record toujours détenu par le gouvernement Martens VIII. Leterme I (pas sûr encore que ce soit lui...) va-t-il pulvériser ce record ?
1 Pourquoi la crise dure-t-elle si longtemps ?
Il n'est pas inutile de le rappeler. En fait, le 10 juin dernier, on a assisté, non pas à une élection fédérale, mais à deux élections régionales distinctes. Au Nord du pays, les électeurs ont renforcé les partis (principalement le cartel flamand CD&V/N-VA) qui avaient fondé toute leur campagne électorale sur la promesse d'une grande réforme de l'Etat. Combien de fois les leaders du CD&V, dont le candidat Premier ministre Yves Leterme, n'ont-ils pas répété qu'il n'y aurait pas de gouvernement fédéral sans réforme de l'Etat ? Quelle imprudence ! C'était oublier un peu vite que toute réforme de l'Etat d'envergure nécessite l'accord des francophones. Or, au Sud et au Centre du pays, précisément, tous les partis francophones ont certifié à leurs électeurs qu'ils n'étaient pas demandeurs et donc qu'ils n'accepteraient pas une réforme de l'Etat prévoyant de grands transferts de compétences, lesquels conduiraient immanquablement à un appauvrissement de Bruxelles et de la Wallonie. Fondamentalement, la longueur de la crise s'explique par ce facteur. Il en est un autre : l'incapacité de celui qui a été chargé le 15 juillet dernier, Yves Leterme, de conduire les négociations. Cela n'est pas une critique mais bien un constat.
2 Pourquoi avoir choisi l'orange bleue ?
Cette option est logique en ce sens qu'elle rassemble, en grande partie, les gagnants du scrutin: MR et CDH ainsi que le cartel flamand (CD&V/N-VA) ont progressé. Seuls les libéraux flamands ont essuyé un échec le 10 juin 2007. Oui, mais voilà : ensemble, les 4 partis de l'orange bleue ne disposent que d'une majorité simple (81 sur 150) et non d'une majorité des deux tiers (100), indispensable pour voter la réforme de l'Etat tant voulue, espérée, promise par les partis flamands.
3 Quelles sont les options ?
Il n'y en a pas mille. Il n'y en a en fait que deux. Soit le gouvernement orange bleu a toujours la cote et la réforme de l'Etat ne sera pas négociée aujourd'hui, mais bien en cours de législature, avec des partenaires à identifier. Qui ? Quand ? Avec quelles compensations ? Bonne chance... Soit, on élargit l'orange bleue, mais dans ce cas-là, il faudra tout reprendre à zéro.
4 L'orange bleue a-t-elle encore des chances de réussir ?
C'est l'hypothèse optimiste. Les partenaires y croient toujours. Lundi soir, l'explorateur, Herman Van Rompuy a réuni Didier Reynders et Joëlle Milquet, les deux présidents de parti francophones (les Flamands viendront ce mardi soir) autour d'un petit repas à la présidence de la Chambre. Il paraît que la cave à vins y est tout simplement magique. Mais ravir les palais de saveurs subtiles ne suffit pas. L'autre menu, celui des discussions, sera bien plus indigeste, même si pour détendre un peu l'atmosphère, "Monsieur H.", Herman Van Rompuy, a proposé à ses convives de parler de tout autre chose que des problèmes institutionnels : un peu de justice, de social, d'économie, etc.
Le communiqué du Palais, après le troisième rapport que l'explorateur est venu présenter au Souverain, lundi au château de Ciergnon, a officialisé l'extension du champ de travail de l'explorateur. C'est sympathique, mais sur ces dossiers-là aussi, il y a des divergences, parfois profondes entre les coalisés. La ligne de fracture est cette fois différente : libéraux d'un côté et démocrates-chrétiens et humanistes de l'autre.
Admettons que les choses se passent bien lundi et mardi soir et qu'enfin, le jus de l'orange bleue soit pressé. Alors, Herman Van Rompuy passera la main, on ne va pas dire à son ami, mais à son collègue du CD&V, Monsieur Y.L., Monsieur 796521 voix, Yves Leterme. Car le CD&V l'a redit : c'est lui, et rien que lui, le candidat Premier. On verra ce qu'il fera, une fois renommé formateur. Il peut très bien avoir toutes les cartes et tous les atouts en mains et in fine, les brouiller.
5 Et si l'orange bleue échoue ?
Cela n'est évidemment pas exclu. Car à supposer que les amis de l'orange bleue s'entendent sur les dossiers économiques, sociaux, de sociétés, les problèmes institutionnels demeurent. Et si les partis flamands, le cartel CD&V/N-VA en particulier, veulent régler ce problème avant la mise en place du gouvernement, il faudra élargir le cercle des négociateurs. A qui ? Au PS, pardi. Jean-Luc Dehaene a déjà effectué quelques manoeuvres d'approche à l'égard des socialistes. Mais il s'est fait gentiment éconduire. Cela ne veut encore rien dire. Car avant d'accepter de prêter main-forte aux quatre partenaires actuels, le PS voudra deux choses: - d'abord bien démontrer que l'orange bleue s'est remarquablement plantée et donc, que sans le PS, même puni par les électeurs, on ne peut rien faire ; - ensuite se faire désirer et exiger que les négociations gouvernementales reprennent à zéro.
C'est-à-dire que l'on jette et brûle tout ce qui a pu être négocié sur le social, le fiscal... En fait, il n'y a pas grand'chose. Juste une note qu'Yves Leterme avait rédigée ("La force des gens") et jugée imbuvable par les francophones.
Dans ce cas, il serait quand même étonnant que les autres partis laissent au CD&V les trois choses qu'il voulait: - la réforme de l'Etat ; - la scission, même négociée, de Bruxelles-Hal-Vilvorde ; - le poste de Premier ministre.
Le CD&V devra donc choisir... | |
| | | Alpaga Modératrice
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| Sujet: Re: 100 jours de crise : Val Duchesse Academy Mar 18 Sep 2007, 3:02 pm | |
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| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: 100 jours de crise : Val Duchesse Academy Mar 18 Sep 2007, 3:36 pm | |
| Et dire que Napoléon Ier dut abdiquer après les 100 Jours ! | |
| | | Alpaga Modératrice
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| | | | Stans Fondateur
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| Sujet: Re: 100 jours de crise : Val Duchesse Academy Mer 19 Sep 2007, 7:51 pm | |
| Un "Napoléon de pacotille" alors ! | |
| | | Alpaga Modératrice
Nombre de messages : 1515 Age : 43 Localisation : Belgique Langue : français, néerlandais Emploi/loisirs : badminton, théâtre, cinéma Date d'inscription : 11/03/2006
| Sujet: Re: 100 jours de crise : Val Duchesse Academy Mer 19 Sep 2007, 8:14 pm | |
| C'est clair qu'il n'a jamais vallu mieux! | |
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| Sujet: Re: 100 jours de crise : Val Duchesse Academy | |
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| | | | 100 jours de crise : Val Duchesse Academy | |
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