Rouillan : pas de regret pour l'assassinat d'1 être humain

Rappel du premier message :

Afin que nos gauchistes ne m'accusent pas de prendre parti, je cite le secrétaire du PS à propos des amitiés du gentil facteur de Neuilly qui n'a rien à voir avec le communisme Stalinien :

Citation :

Hollande conseille à Besancenot de "se débarrasser" de Rouillan

François Hollande (PS) s'est dit choqué mercredi de l'absence de regret du co-fondateur d'Action Directe Jean-Marc Rouillan pour l'assassinat de Georges Besse et a conseillé au porte-parole de la LCR Olivier Besancenot de "se débarrasser" de "cet adhérent encombrant".

"Ce qui me choque c'est que Jean-Marc Rouillan n'ait aucun élément de regret, de contrition par rapport à ce qui s'est fait, l'assassinat" de l'ancien patron de Renault Georges Besse, a déclaré le premier secrétaire du PS sur Europe 1.

"Olivier Besancenot aurait intérêt à se débarrasser de cet adhérent-là car il est vraiment encombrant", a ajouté M. Hollande.

Dans une interview à L'Express à paraître jeudi, Jean-Marc Rouillan laisse entendre qu'il ne nourrit aucun regret pour l'assassinat de Georges Besse et s'explique sur son engagement auprès d'Olivier Besancenot.

Le cofondateur d'Action Directe aujourd'hui en semi-liberté, a l'intention d'adhérer au Nouveau Parti Anticapitaliste qui doit voir le jour fin janvier 2009 pour prendre la succession de la Ligue communiste révolutionnaire.

Source : http://afp.google.com/article/ALeqM5j4XK0WT7AcQsgT5FO08aswGcDDbA

Stans a écrit:

Certes mais tu sembles te réfugier derrière l'aspect juridique pour obvier l'aspect moral !

Je ne me réfugie dans rien du tout.

J'ai évoqué les 3 aspects :

- politique
- juridique
- personnel

Milan a écrit:

Alexis a écrit:

Milan a écrit:

- d'un point de vue juridique, on peut effectivement se demander si quelqu'un qui a commis un délit ou un crime et purgé sa peine doit automatiquement retourné en prison au seimple motif qu'il dit ne pas regretter son délit ou son crime.

Le pardon n'est accordé qu'en cas de repentir sincère, ce qui n'est ici pas le cas.

C'est une vraie notion de droit Français ça ?

Parce que je me dis que des délinquants et crimininels qui ne regrettent pas leurs actes, il doit y en avoir plein...

Non c'est une notion chrétienne. Et c'est plus au niveau des relations. Du point de vue français (occidental plutôt), tu es pardonné quand tu a purgé la peine qu'on t'a infligé. Mais ce n'est pas oublié pour autant.

"Le monde" ose publier un article défendant cet homme :

Le Monde défend le terrorisme d'extrême-gauche


...par la plume d'Aline Louangvannasy, professeur de philosophie au lycée Rive Gauche à Toulouse et Secrétaire régionale CGT Educ'action Midi Pyrénées. Elle défend Jean-Marc Rouillan ainsi :

"Son crime, c'est d'être cohérent avec lui-même (et non plus d'avoir assassiné G. Besse et R. Audran, NDMJ). [...] Il vaudrait donc mieux qu'il se taise définitivement, d'autant plus que, après trente ans de prison (en fait 20 ans seulement, NDMJ), dans des conditions parfaitement inhumaines (voir les heures les plus sombres etc. NDMJ), sa vitalité semble mettre en échec la logique disciplinaire du régime carcéral (qui voulait donc le tuer, NDMJ).

Elle poursuit en montrant qui est violent, car ce n'est plus l'assassin :



"Nous vivons à une époque où le capitalisme a atteint son maximum de violence. La crise financière exige des têtes, des coupables à désigner à la vindicte populaire."

Et elle conclut :



"[N]ous devons exiger la remise en semi-liberté de Jean-Marc Rouillan, qui a payé sa dette à la société (alors qu'il a été condamné à perpétuité, NDMJ)".



Et on a osé me dire que ce canard était objectif.



http://lesalonbeige.blogs.com/

Et oui, comme d'habitude, les assassins de gauche sont des héros !

Je sens que je vais faire sourire Milan avec mes remarques, mais il faut quand même se pencher sur un fait indubitable. Que je sache, la constitution prévoit clairement que nul ne peut être poursuivi pour ses idées politiques, ni même religieuses.
Rouillan est un extrémiste, soit...
Il FUT un criminel abject, soit...Mais il a payé, et durement, son crime, contrairement à certains criminels financiers par procuration qui poussent des modestes ruinés à mettre fin à leurs jours, parfois avec leur famille...Bon...
On lui repproche d'avoir gardé ses idées ? Mais ce n'est pas un délit ! il me semble qu'il a payé sa dette, or il ne peut être poursuivi pour ne pas avoir regretté son acte, nous ne sommes pas aux Etats Unis (encore heureux) où un prisonnier doit passer devant un conseil d'aptitude avant d'être "relâché"...

Maintenant concernant les conditions de sa détention, pour un criminel, je pense qu'il n'y a rien d'assez dur, et l'argument idiot prétextant que le "non-changement" de son caractère prouve l'échec du système carcéral est non seulement dénué de tout sens, mais au contraire, il peut sous-entendre que nos prisons ne pratiquent pas de "lavage de cerveaux" comme certaines démocraties...

Au risque d'en déplaire à certains je me joins à Ti breton : A partir du moment où un homme a payé pour son crime aux yeux de la socité il est censé "être soldé de tout compte" ormis un casier judiciaire sui le suivra tant su'il le faudra. En France il y a la libre expression, la liberté de pensée et tout le monde a le droit de revendiquer ses idées aussi même si elles sont intolérables pour certains et inversement les idées des réfractaires seront intolérables pour les premiers mais c'est comme ça ainsi va la vie !
Mais attention je ne suis pas d'accord avec le crime et je ne cherche pas à le minimiser mais la France est la France et la loi est la loi et la justice est la justice on n'y peut rien ...
J'irais même jusqu'à dire que Milan est libre d'avoir son opinion et de ne pas être d'accord avec vous et d'avoir ses propres idées aussi intolérables qu'elles soient pour vous : Ce forum est ouvert à tous droite ou gauche qu'on défende certains hommes politiques ou pas ...

Sauf que la justice ne reproche pas à Rouillan ses idées mais le fait qu'il a violé les conditions de sa libération... conditionnelle : en droit, il n'a pas purgé la totalité de sa peine, mais il a bénéficié, sous certaines conditions, d'une libération anticipé avec clairement exprimées les conditions à respecter sous peine de retourner finir sa peine derrière les barreaux.

Bref, il a été libéré sous le régime de semi-liberté pour lui permettre en principe une réinsertion. Ce régime de semi-liberté est accompagné de conditions qu'il n'a pas respecté à savoir qu'il ne devait en aucune manière évoquer publiquement son affaire pour laquelle il a été condamné.

Donc, non, la pauvre victime Rouillan, n'est pas à défendre puisqu'il a accordé une interview à un quotidien et qu'il a évoqué à mot couvert son affaire avec, cerise "morale" sur le gateau, une absence totale de regrets et oui, la justice s'applique aussi aux assassins de gauche !

Dont acte pour les faits reprochés à Rouillan...Effectivement dans ce cas tu as raison ; rupture de la conditionnelle pour raisons de forme, rien à dire.

Par contre Roy tu te "Milanises"... Nous n'avons jamais parlé, ni Satine ni moi-même, de la victime "Rouillan"...
La Justice est froide, elle n'a pas à s'encombrer de sentimentalisme, ni d'un côté ni de l'autre...Dura Lex, sed Lex

On est d'accord.

Ti' Breton a écrit:

Dont acte pour les faits reprochés à Rouillan...Effectivement dans ce cas tu as raison ; rupture de la conditionnelle pour raisons de forme, rien à dire.

Par contre Roy tu te "Milanises"... Nous n'avons jamais parlé, ni Satine ni moi-même, de la victime "Rouillan"...
La Justice est froide, elle n'a pas à s'encombrer de sentimentalisme, ni d'un côté ni de l'autre...Dura Lex, sed Lex

Tout pareil que lui (les grands esprits se rencontrent !)

Satine a écrit:

Tout pareil que lui (les grands esprits se rencontrent !)

ou le grand coup de foudre ? (nan c'est pour rire hein ^^ )