Faut-il boycotter Durban 2 ?

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Faut-il boycotter Durban 2 ?

C'est la question posée lundi 2 mars par Rama Yade, la secrétaire des droits de l'homme, à un bataillon d'intellectuels à la veille de la conférence mondiale contre le racisme programmée à Genève du 20 au 24 avril.
Plusieurs pays ont déjà refusé de se rendre à cette grande messe de l'Organisation des Nations unies contre le racisme. Le Canada a été le premier pays à retirer son nom de la liste, suivi des Etats-Unis et, depuis le 6 mars, de
l'Italie.
Pour l'instant, le soutien de la Grande-Bretagne est conditionnel. En 2001, la première conférence de l'Organisation des Nations unies contre le racisme à Durban s'était achevée sur une diatribe anti-sioniste. Aux cris de "mort à Israël" et "mort à l'Amérique", les délégations de ces deux pays s'étaient retirées. Bref, un scénario
absurde pour un sommet censé parler de tolérance et de diversité.
Depuis, l'Organisation des Nations unies a refondé son Conseil des Droits de l'Homme en 2006 pour remédier à ces dérives. Le comité préparatoire de Durban 2 a pourtant pondu un projet de déclaration finale encore plus insultant pour la lutte contre le racisme. Deux déclarations sont au coeur du refus des Etats de cautionner Durban 2:
- Israël est coupable d'"apartheid" et la Shoah est désormais une vérité contestable. L'Etat Hebreu est donc le seul Etat sur 191 à être accusé de racisme...
- Toute critique contre la religion, en particulier musulmane, est considérée comme "raciste".

Elu sur la base d'une représentation géographique équitable, le comité préparatoire de Durban 2 est présidé par la Libye et compte parmi ses vices-présidents des Etats comme l'Iran, le Pakistan ou Cuba, "un quarteron de dictateurs", selon Bernard Henri Levy.
L'intellectuel gauche caviar n'est pas le seul à dénoncer cette mascarade. Dans une tribune collective intitulée "l'Organisation des Nations unies contre les droits de l'homme"*, un bataillon d'intellectuels français s'oppose à Durban 2.
Pour l'instant, François Fillon a simplement déclaré que la France "n'accepterait pas que l'Etat d'Israël soit stigmatisé, que sa politique soit calomniée, et si nécessaire qu'il se retirerait".

Reste à savoir si, au pays de Voltaire, la parole des intellectuels peut encore faire mouche.

Source ; http://societe.fluctuat.net/blog/36492-faut-il-boycotter-durban-2-.html

Voici le résultat du politiquement correct : heureusement quelques rares intellectuels de gauche commencent à ouvrir les yeux : mieux vaut tard que jamais.

Mais où sont les ligues des droits de l'homme si prompts d'habitude à cracher sur l'occident (les Israëliens et les américains n'ont peut-être pas de droit de l'homme, eux), où est la masse de gauchiste : pas beaucoup de réaction, faut dire qu'ils ne voudraient pas que l'on remette en question le - Toute critique contre la religion, en particulier musulmane, est considérée comme "raciste"....

Il existe une pétition ; http://www.petition.fm/petitions/durban2/1000

Dans le même ordre d'idée, est-il raciste de critiquer la religion catholique ou de critiquer les Blancs d'Europe ou des États-Unis d'Amérique ?

Stans a écrit:

Dans le même ordre d'idée, est-il raciste de critiquer la religion catholique ou de critiquer les Blancs d'Europe ou des États-Unis d'Amérique ?

Ben si l'on en croit Durban 2 puisque l'on précise en particuluer les Musulmans (il est donc moins raciste de critiquer les autres religions),et puis Durban 1 avait notamment comme slogan "à mort Israël" (pas loin d'à mort le juifs), et à mort les américains...

Si "la Shoah est une vérité contestable" selon Durban 1, il n'y a donc plus lieu d'avoir des lois contre le révisionnisme et le négationnisme ?

Durban 2 n'est que l'aboutissement du politiquement correct qui conduit immanquablement au racisme ; je l'ai toujours dis.

Supprimons donc les lois contre le révisionnisme et le négationnisme pour rester conséquent !