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| Faut-il condamner l'homophobie ? | |
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Elfyq Nouveau membre
Nombre de messages : 6 Age : 29 Localisation : France Langue : français Emploi/loisirs : lecture, dessin Date d'inscription : 13/07/2011
| Sujet: Faut-il condamner l'homophobie ? Mer 13 Juil 2011, 10:23 pm | |
| Bonsoir bonsoir ! Si je prends la paro... ma plu.... si j'écris ce soir, c'est pour vous parler d'un sujet qui me tient à cœur: l'homosexualité, et plus particulièrement l'homophobie. Tout d'abord, j'aimerais clarifier deux-trois petites choses avant de commencer. Je ne suis absolument pas homophobe, au contraire, j'encourage mes amis gays et je les défends lorsque des crétin(e)s les traitent de tapettes ou autres mots tout aussi inélégants et méchants. Je n'ai rien non plus contre les homophobes; chacun est libre d'avoir une opinion propre et je les laisse parler dans leur coin, tant que c'est poliment et sans rancœur personnelle contre un homo. Tout ce qui sera dit ici sera à titre de constatation, ou de question. Je ne m'exprimerai pas de manières incisives, j'expliquerai seulement mon point de vue, même si certains peuvent prendre certaines de mes paroles personnellement. Bon, maintenant que c'est un peu plus clair, je vais vous faire part de mes questionnements et de mes idées concernant l'homophobie et l'homosexualité. S'il vous plaît, prenez la peine de communiquer vos impressions à propos de mon message ! >.< L'homosexualité:Je n'ai qu'une chose à dire aux homosexuels, que ce soient des hommes ou des femmes: Bonne chance ! Malgré l'évolution permanent de la société, j'ai un peu l'impression que nous sommes restés coincés à la même époque: celle des non-dits, où seules les apparences comptent, où le regard des gens importent plus que le bonheur. Combien de fois ai-je entendu parler de parents qui refusaient de voir leurs enfants pendant vingt ans à cause de leur sexualité ? Combien de fois ai-je entendu parler de familles déchirées à cause d'un père ou d'une mère qui ne s'assumait pas jusque-là et qui décide, à 40 ans passés, de refaire sa vie après avoir fait son coming-out ? Combien de fois ? Trop, peut-être. D'un côté et de l'autre on essaye de sauvegarder notre image, et ça me révolte. Notre sexualité est quelque chose d'important, pas une erreur de parcours que l'on enterre et dont on ne parle plus devant les autres de peur d'être mal vu. Les parents qui rejettent leurs enfants à cause de ça, je les méprise considérablement. Un père et une père, normalement, souhaitent du bonheur à leur progéniture, non ? Du moins, c'est comme ça que du haut de mes pauvres quinze années je vois l'amour parental. Et les homos qui ne s'assument pas et détruisent la vie de leur famille, ce n'est pas mieux non plus. Ils ont pensé à leur femme/mari qu'ils laissent derrière eux pour aller retrouver un homme/une femme, alors que leurs enfants ont encore besoin du soutien d'un père/d'une mère, et surtout quand eux-mêmes se cherchent ? Ceux-là sont égoïstes. Voilà mon point de vue. Evidemment, quand on a seize ou même vingt ans, c'est difficile de s'accepter tel que l'on est et d'en parler aux copains/copines. On ne devrait pas avoir honte de sa sexualité; qui a dit que les femmes ne devaient être qu'avec des hommes et inversement ? Certes, la Nature nous a pourvu d'organes... comment dire... compatibles... enfin, vous voyez. Mais ce que la Nature ne pourra jamais commander pour nous, ce sont les sentiments (et me voilà repartie dans un trip romantique que je vais abréger sous peine de migraines pour vous ^^). Pourquoi le regard des autres importe-t-il autant, même pour les principaux concernés par l'homosexualité ? J'en sais fichtrement rien, mais ça m'énerve. Sérieusement. Bon. Voilà pour l'homosexualité. Je pense que dans les grandes lignes, vous aurez compris ce que j'en pense... ^^ Tout ceci reste évidemment mon opinion et je n'oblige personne à devoir s'y plier... au contraire, plus vous argumenterez sur le sujet, plus ce sera intéressant ! Passons donc à la suite... C'est une sorte de continuité de mon petit 1 (comment ça il y a pas de petit 1 ? Vous avez parfaitement compris de quoi je parlais ! >3<), mais plus poussé sur ceux qui observent et châtient. L'homophobie: Mes très chers amis les humains, pourquoi ? Pourquoi ne pouvez-vous pas accepter les différences ? Tout doit-il être exactement pareil ? Toutes les personnes du monde se doivent-elles de se ressembler ? De fonctionner de la même manière ? Avoir le même caractère ? Doit-on tous vraiment se fondre dans la masse ? Non. Enfin, je pense que non. Où passe l'originalité si tout est bien carré, bien ordonné, si tous les êtres humains se ressemblent ? Ce n'est plus l'humanité que vous décrivez, mais des petits robots bien huilés. Comme dans 1984, de Orwell. Un monde totalitaire. Généralement, ce sont les adeptes de la perfection, les personne bien propres sur elles-mêmes, qui critiquent les homosexuels. Ils ont peur de ce qui est différent. Peut-être parce qu'ils y a des choses qu'eux-mêmes n'acceptent pas chez eux... qu'en sais-je, après tout ? Je ne fais que supposer. Je ne critique pas les homophobes. Je ne fais que constater ce qu'ils sont, en quelque sorte. Chacun est libre de penser et de dire ce qu'il veut; personne n'est parfait et n'a le droit de se déclarer Suprême Intelligence, ou Celui-qu'on-doit-écouter-et-dont-on-doit-partager-les-opinions. Mais personne n'a le droit d'insulter ou de maltraiter verbalement d'autres personnes, sous prétexte qu'elles sont ensemble bien que du même sexe, que c'est contre-nature, ou que sais-je encore. En parlant de ça, j'ai eu plus d'une fois l'impression que c'était surtout les hommes qui étaient homophobes... peut-être parce qu'ils ne supportent pas que leurs pairs s'abaissent au niveau d'une femme en se soumettant à un autre homme ? Là encore je ne sais rien et je ne dirai rien de plus... je n'exprime que le fond de ma pensée. J'en viens donc à LA question qui me démange: Faut-il condamner l'homophobie ? A mon humble avis, non. On doit être libre de paroles. Mais je ne supporte pas qu'on injurie sans expliquer clairement ses ressentis, comme le font beaucoup d'homophobes. Les homosexuels ont une autre conception de la sexualité, et alors ? Moi, ça ne me dérange pas. Mais je ne suis évidemment pas tout le monde ^^" Voilà, c'est "tout" (quel doux euphémisme...). Communiquez vos avis et impressions sur le sujet, j'aime me coucher moins bête le soir ! Bonne soirée/journée/nuitée. | |
| | | Lucaël Membre intéressé
Nombre de messages : 39 Age : 74 Localisation : Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : - Date d'inscription : 01/06/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Jeu 14 Juil 2011, 9:59 am | |
| Eh bien moi, je critique les homophobes, comme je critique les racistes. Il est absolument odieux de mépriser un être humain pour ce qu'il est intrinsèquement, que ce soit sa couleur de peau ou sa sexualité, et qu'il n'a pas le pouvoir de changer. Ce n'est pas une conception différente de la sexualité qu'ont les homosexuels: ils sont ainsi, point barre. Et j'ajoute que je ne défends pas ma chapelle, que je suis un hétéro convaincu. | |
| | | Ardennais Cofondateur
Nombre de messages : 3518 Age : 58 Localisation : Grasse (Alpes-Maritimes) Langue : français Emploi/loisirs : enseignant Date d'inscription : 20/04/2009
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Jeu 14 Juil 2011, 10:56 am | |
| Grasse, Sextidi 26 Messidor, An CCXIX. Chers tous, Je pense que tous les "-phobes" (homophobes, maçonnophobes, etc.) sont des gens qui ont de sérieux problèmes avec les autres et eux-mêmes. Il faut lutter contre l'homophobie comme contre toutes les phobies... La devise républicaine n'est-elle pas "Liberté, Égalité, Fraternité"? En ce jour de fête nationale, il serait bon de méditer la portée de ces mots simples mais puissants, et que l'on prononce trop souvent machinalement sans réellement intérioriser les valeurs universelles qu'ils véhiculent. Salut et Fraternité! | |
| | | Scramarlouf Membre intéressé
Nombre de messages : 25 Age : 35 Localisation : Quelque part Langue : français ; anglais Emploi/loisirs : étudiante Date d'inscription : 14/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Mer 04 Jan 2012, 10:41 pm | |
| Bonsoir à tous
Avec un peu de retard... je viens apporter ma touche "psychologique" pour nuancer un peu tout ça ;-) En effet, j'essaie au maximum de me mettre à la place de chaque partie avant de donner une opinion.
Tout d'abord, je suis d'accord avec vous : insulter qqn à cause de son orientation sexuelle (ou de sa couleur de peau ou autre) n'est pas acceptable --> le respect avant tout.
Mais j'aimerais lancer une hypothèse pour nuancer l'homophobie. Il existe énormément de personne sur cette terre qui sont très vite déstabilisées quand leur petit monde est chamboulé et qui ressentent ces changements comme des agressions. AInsi, quand ils rencontrent des personnes "hors normes" (selon leur normes) ils ne le gèrent pas bien. L'agressivité est une expression de peur (qd on se sent en danger, soit on attaque/se défend, soit on fuit).
Ensuite, pour réagir face à ton incompréhension vis-à-vis des hommes mariés qui font leur coming out, j'aimerais avancer ceci (sur base de ce que j'ai appris) : contrairement à ce qu'on pense, il semblerait que l'orientation sexuelle varie avec le temps (peut-etre pas pour tous, chacun son choix) mais il est possible que ces personnes aient été hétéro, se soient mariés et aient changé d'orientation sexuelle. Dans ce cas, choisir entre son bien-être et sa famille est parfois difficile... Mais est-il préférable pour ces enfants de vivre avec un père homosexuel épanoui ou avec un père dépressif? Rien n'est facile, surtout quand il y a plusieurs personnes en jeu.
Enfin, je m'interroge encore de la différence qu'il y a entre les hommes et les femmes face à l'homosexualité: bcp d'hommes semblent avoir peur de perdre leur virilité si on les voit avec un gay, tandis que pour les femmes, cela semble naturel. Sans doute l'importance du paraitre comme tu le disais...
J'espère avoir fait avancer (et nuancé) la discussion, mais il y a encore tant à dire :-) | |
| | | Soda Membre intéressé
Nombre de messages : 47 Age : 59 Localisation : Entre ciel et terre Langue : français Emploi/loisirs : Ça dépend des circonstances... Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Lun 09 Jan 2012, 12:55 pm | |
| - Lucaël a écrit:
- Eh bien moi, je critique les homophobes, comme je critique les racistes. Il est absolument odieux de mépriser un être humain pour ce qu'il est intrinsèquement, .
Reste à savoir ce que l'on considére comme "homophobe"... Vu qu'on a taillé en pièce le "bloc soviétique" pour le même motif et du fait que "on ne voulait pas de ca chez nous" (et ce, avec la "bénédiction" de la Charte des droits fondamentaux qui vous interdira du même coups de nous faire passer pour "des homophobes") - Lucaël a écrit:
- et qu'il n'a pas le pouvoir de changer. .
A la différence qu'on a le pouvoir de faire changer les choses qu'à la condition d'en avoir la volonté (ce qui a fait environ 64 à 65 millions de morts lors de la dernière guerre mondiale) | |
| | | Soda Membre intéressé
Nombre de messages : 47 Age : 59 Localisation : Entre ciel et terre Langue : français Emploi/loisirs : Ça dépend des circonstances... Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Lun 09 Jan 2012, 1:39 pm | |
| - Scramarlouf a écrit:
- Mais est-il préférable pour ces enfants de vivre avec un père homosexuel épanoui ou avec un père dépressif ?
1. "un père homosexuel" ca n'existe pas du simple fait que leur état "homosexuel" ne les prédisposent pas à la reproduction sexuée. 2. Quant au "père dépressif" ; a) C'est leur père et il est le seul à pouvoir prétendre être "son géniteur". Et le fait qu'il soit "dépressif" n'a rien à voir avec sa sexualité puisqu'il s'est "réalisé" et éccédé au rang de "mâle reproducteur". b) Un homosexuels "épanoui " est un homosexuel qui assume pleinement sont homosexualité et donc aura renoncé à la paternité pour rester fidèle à son orientation "asexuée". - Scramarlouf a écrit:
Enfin, je m'interroge encore de la différence qu'il y a entre les hommes et les femmes face à l'homosexualité: bcp d'hommes semblent avoir peur de perdre leur virilité si on les voit avec un gay, 1. les lesbiennes sont les rivaux directs des hommes du fait qu'ils cherchent tous 2 à se mettre en couple avec une femme. Avec ce désavantage qu'une lesbienne sait de facon "innée" ce qu'est "une femme" et que l'homme doit l'apprendre. Inversement, les homosexuels seront des rivaux pour les femmes . 2. par définition une femme ou un homme cherchera "un partenaire sexuel" (à savoir "un hétérosexuel" et pas "un homosexuel"). 3. du fait de l'hostilité déclarée des homosexuels envers la société (par définition "hétéro") ca ne plaide pas en leur faveur. - Scramarlouf a écrit:
tandis que pour les femmes, cela semble naturel. La différence étant que, pour un résultat identique, les femmes sont moins franches que les hommes et qu'elles useront d'un moyen détourné pour arriver à leur but. "L'affrontement direct" étant la méthode la plus habituelle de la gente masculine puisque "la plus rapide pour d'arriver au résultat supposé" | |
| | | Scramarlouf Membre intéressé
Nombre de messages : 25 Age : 35 Localisation : Quelque part Langue : français ; anglais Emploi/loisirs : étudiante Date d'inscription : 14/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Lun 09 Jan 2012, 2:06 pm | |
| - Citation :
- 1. "un père homosexuel" ca n'existe pas du simple fait que leur état "homosexuel" ne les prédisposent pas à la reproduction sexuée.
Il était ici question de pères qui font leur coming out après avoir eu des enfants. Tu estimes qu'ils ne sont pas gay? Pour moi, l'orientation sexuelle peut varier avec le temps. - Citation :
- 1. les lesbiennes sont les rivaux directs des hommes du fait qu'ils cherchent tous 2 à se mettre en couple avec une femme. Avec ce désavantage qu'une lesbienne sait de facon "innée" ce qu'est "une femme" et que l'homme doit l'apprendre. Inversement, les homosexuels seront des rivaux pour les femmes .
C'est une vision intéressante mais ce n'était pas ce sens là que je signifait. Je me demandais pourquoi les hommes hétéro semblent mal à l'aise en présence d'un homme homo. Or si je reprend ta logique, ils ne devraient pas être mal à l'aise puisque l'homo n'est pas un rival pour eux...! - Citation :
- La différence étant que, pour un résultat identique, les femmes sont moins franches que les hommes et qu'elles useront d'un moyen détourné pour arriver à leur but. "L'affrontement direct" étant la méthode la plus habituelle de la gente masculine puisque "la plus rapide pour d'arriver au résultat supposé"
Je veut bien avouer que les femmes sont plus subtiles et les hommes plus directs mais tu donnes une vision des femmes comme manupulatrices et mesquines (c'est un peu trop réducteur à mon gout ^^) | |
| | | Soda Membre intéressé
Nombre de messages : 47 Age : 59 Localisation : Entre ciel et terre Langue : français Emploi/loisirs : Ça dépend des circonstances... Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Jeu 12 Jan 2012, 2:39 pm | |
| - Scramarlouf a écrit:
Il était ici question de pères qui font leur coming out après avoir eu des enfants. Aussi mais ils sont à distinguer des "homosexuels homme et femmes" du simple fait qu'ils sont par définition "hétéro". Et qu'ils assouvissent un désir d'expérience qu'ils ne pouvait pas tenter soit du fait de la présence d'enfant, de leur compagne, ou de de d'autres contraintes "autres". L'homme étant par définition "nettement moins concerné" par le fait d'avoir des enfants que la femme, puisque son rôle est réduit à être "le géniteur" et "celui pourvoie à la nourriture". Et c'est bien cela qui terrorise les hommes actuellement du fait que "l’émancipation féminine" les a définitivement exclus de la cellule familiale puisque "le principe d'égalité des sexe" est la négation du rôle qu'ils pouvaient prétendre jouer dans la cellule familiale (du fait que la femme peut assurer tous les rôles elle même, et que l'homme ne lui est plus "indispensable" mais seulement "utile" ) - Scramarlouf a écrit:
- Tu estimes qu'ils ne sont pas gay ?
Autan dire que tout ce qui ressemble plus ou moins à un chat est "un félin" sans faire la moindre distinction entre un chat domestique, un lynx ou un tigre. Ce qui est réducteur puisque "le mâle hétéro" se différencie du fait d'être "hétéro" avant tout... - Scramarlouf a écrit:
- Pour moi, l'orientation sexuelle peut varier avec le temps.
C'est juste qu'il éprouve le besoin d’expérimenter des choses qui ne leurs sont pas coutumières et cela s'appelle "acquérir de l'expérience". Et qu'à ce moment là il en a la possibilité et pas "avant" ni "après". - Citation :
- Je me demandais pourquoi les hommes hétéro semblent mal à l'aise en présence d'un homme homo. Or si je reprend ta logique, ils ne devraient pas être mal à l'aise puisque l'homo n'est pas un rival pour eux...!
Il n'est pas "un rival" mais le fait se regrouper avec des homosexuels fait aussi référence à ce que l'on appelle "l’instinct grégaire". Ce dernier se définissant par une habitude "datant de la nuit des temps" et dont le principe veut que "qui se ressemble s'assemble". Autan dire que s'associer à un groupe "homosexuel(le)" signifie "culturellement parlant" que la personne risque de ce fait d'être exclue du groupe "hétéro". Et c'est cela qui le rend mal à l'aise (non pas le fait de s'associer à un groupe "homo" mais bien de prendre le risque d'être exclus de sa propre "communauté hétéro" initiale. - Scramarlouf a écrit:
Je veut bien avouer que les femmes sont plus subtiles et les hommes plus directs mais tu donnes une vision des femmes comme manipulatrices et mesquines (c'est un peu trop réducteur à mon gout ^^) "manipulateur" et "mesquin" sont des jugements de valeurs aussi bien applicables aux hommes qu'aux femmes. Par contre un homme explique en 5 minutes ce qu'une femme explique en 3/4 d'heure (du fait qu'elle donne un foule de détail qu'un homme préférera ignorer puisqu' il les jugeras "sans importances"). Lol... Je donne seulement la vision que les femmes se sont développées différemment des hommes et que l'on peut (avec un peu d'attention) s’apercevoir que les femmes sont "orientée" vers tout ce qui concerne la communication entre les personnes, tandis que l'homme à orienté son évolution vers tout ce qui a trait au rôle qu'il est sensé occuper dans "la société". A ce point que même que les sens de perception sont plus développés chez la femme (ouie,toucher, "perception des phéromones" et son raisonnement et orientation se font "par points de référence") que chez l'homme (qui a un avantage en ce qui concerne la vue et le raisonnement dit "dans l'absolut"). Dès lors il est inutile de dire que; - les hommes "hétéros" sont "homosexuels" - les sexe sont"égaux" puisque par définition l'homme et la femme ont optés pour une évolution différente et complémentaire (= spécialisation de l'un et de l'autre dans le rôle qui lui est attribué par définition). Tout le reste ca s'appelle "de la politique".... | |
| | | Scramarlouf Membre intéressé
Nombre de messages : 25 Age : 35 Localisation : Quelque part Langue : français ; anglais Emploi/loisirs : étudiante Date d'inscription : 14/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Jeu 12 Jan 2012, 3:06 pm | |
| J'ai vraiment du mal à suivre ta vision Pour moi un homme qui a eu des enfants ne devrait pas être enfermé dans une étiquette "hétéro" uniquement parce qu'il a procréé (que dirais tu des femmes lesbiennes violées alors???) Et ta vision des hommes et des femmes me semblent un peu trop "catégorisée" (même si je suis d'accord qu'ils sont différents en général) Je suis sure que de nombreuses femmes ne choisissent pas la monoparentalité! Et qu'elles ne considèrent pas un homme comme un simple 'outil'. Je trouverais cela dommage. Mais soit... Je crois qu'on tourne en rond ^^ | |
| | | Soda Membre intéressé
Nombre de messages : 47 Age : 59 Localisation : Entre ciel et terre Langue : français Emploi/loisirs : Ça dépend des circonstances... Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Ven 13 Jan 2012, 4:15 pm | |
| - Scramarlouf a écrit:
- J'ai vraiment du mal à suivre ta vision
Pour moi un homme qui a eu des enfants ne devrait pas être enfermé dans une étiquette "hétéro" uniquement parce qu'il a procréé (que dirais tu des femmes lesbiennes violées alors???) L'orientation sexuelle n'a rien que très peut d'incidence sur le fait de violer. 4 cas de figure possible sans pour entrer en conflit avec son orientation sexuelle ; - Un homme hétéro qui viole une lesbienne. - Une femme hétéro qui viole un homosexuel. - Un homosexuel qui viole un homme hétéro - Une lesbienne qui viole une femme hétéro Dès lors à la question "que dirais tu des femmes lesbiennes violées alors?" je répondrais que c'est probablement l'oeuvre soit d'une autre lesbienne, soit le fait d'homme hétéro en "manque" ou "en "rut". Ce puisque ca n'entre pas en conflit avec sa propre orientation "femme-femme" lesbienne ou "homme-femme" hétéro. Ce sachant pertinemment bien que dans le couple lesbienne-lesbienne, il y a toujours "un dominant" (qui s'octroie une version féminisée du mâle) et "un dépendant" (en version lesbienne de la femme "hétéro") - Scramarlouf a écrit:
Et ta vision des hommes et des femmes me semblent un peu trop "catégorisée" (même si je suis d'accord qu'ils sont différents en général) Je suis sure que de nombreuses femmes ne choisissent pas la monoparentalité ! Et qu'elles ne considèrent pas un homme comme un simple 'outil'. Je trouverais cela dommage. Mais soit... Je crois qu'on tourne en rond ^^ Involontairement, si... Et aussi bizarroïde que cela puisse paraître, la réponse est "oui, involontairement" à la question "de nombreuses femmes ne choisissent pas la monoparentalité " 2 exemples "très concrets" de sitation "monoparentale" ; a) elle sont "monoparentale" pendant les 9 mois de leur grossesse (relation femme-enfant qui exclus par définition l'homme). b) c'est encore le cas le cas lorsque qu'une femme délaisse son rôle d'épouse (généralement à l'approche ou juste après l'accouchement) pour devenir "une mère" à la place d'être "une femme". La relation femme-homme qui se détruit progressivement du fait de la relation "mère-enfant". Et c'est souvent ce qui initie la séparation du couple puisque les hommes se marient avec "une femme" est se retrouvent avec "une mère" à la place Mère qui exige ensuite de son conjoint non pas qu'il soit "un homme"(relation homme-femme) mais "un père" (relation homme-enfant). Et par habitude, elle restera dans son rôle de mère et l'homme "mes les voiles" parce qu'il a épousé avant tout "une femme" (relation homme-femme) et pas "une mère" (qui privilégie sa relation mère-enfant) | |
| | | Scramarlouf Membre intéressé
Nombre de messages : 25 Age : 35 Localisation : Quelque part Langue : français ; anglais Emploi/loisirs : étudiante Date d'inscription : 14/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Ven 13 Jan 2012, 5:51 pm | |
| - Citation :
- L'orientation sexuelle n'a rien que très peut d'incidence sur le fait de violer.
4 cas de figure possible sans pour entrer en conflit avec son orientation sexuelle ; - Un homme hétéro qui viole une lesbienne. - Une femme hétéro qui viole un homosexuel. - Un homosexuel qui viole un homme hétéro - Une lesbienne qui viole une femme hétéro
Dès lors à la question "que dirais tu des femmes lesbiennes violées alors?" je répondrais que c'est probablement l'oeuvre soit d'une autre lesbienne, soit le fait d'homme hétéro en "manque" ou "en "rut". Ce puisque ca n'entre pas en conflit avec sa propre orientation "femme-femme" lesbienne ou "homme-femme" hétéro. Ce sachant pertinemment bien que dans le couple lesbienne-lesbienne, il y a toujours "un dominant" (qui s'octroie une version féminisée du mâle) et "un dépendant" (en version lesbienne de la femme "hétéro") Ok t'as pas compris mon raisonnement Laisse tomber... - Citation :
- Et c'est souvent ce qui initie la séparation du couple puisque les hommes se marient avec "une femme" est se retrouvent avec "une mère" à la place Et par habitude, elle restera dans son rôle de mère et l'homme "mes les voiles" parce qu'il a épousé avant tout "une femme" (relation homme-femme) et pas "une mère" (qui privilégie sa relation mère-enfant)
Euh "biologiquement", c'est un peu le but qu'une femme devienne mère non? Le contraire reste plutot une exception, et tous les hommes le savent non? Sinon ils n'épouseraient pas leur femme, ils se contenteraient de relations sans lendemain... C'est clair que psychologiquement le lien mère-enfant est fort, mais c'est aussi à l'homme à rappeler à sa femme qu'il est là et interrompre ce lien! Ou alors tous les hommes sont des lâches... (ce que je ne crois pas) | |
| | | Soda Membre intéressé
Nombre de messages : 47 Age : 59 Localisation : Entre ciel et terre Langue : français Emploi/loisirs : Ça dépend des circonstances... Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Ven 13 Jan 2012, 10:47 pm | |
| - Scramarlouf a écrit:
- Ok t'as pas compris mon raisonnement Laisse tomber...
Si mais la réponse est "non". Pour le simple fait que quand on est "hétéro" on est pas "homo" et qu'on ne devient pas "homo" ou "lesbienne" puisque l'orientation sexuelle est en partie déterminée par son expérience propre. On peut éventuellement "devenir plus ou moins homo" à la suite d'un traumatisme psychologique (ce que l'on appelle "un dénit ou refus de la femme") mais pas plus... - Citation :
- Euh "biologiquement", c'est un peu le but qu'une femme devienne mère non? Le contraire reste plutot une exception, et tous les hommes le savent non?
Ils savent qu'elle devient "mère" de part leur "éducation sexuelle" mais "on apprend à être père" du fait que "biologiquement" ; a) un homme est incapable, et c'est même une interdiction culturelle, de vivre une relation fusionnelle et physique avec un enfant. b) il se retrouve "interdit" ou "repoussé" de vivre une relation fusionnelle et physique avec "une femme-mère" (qui de surcroît lui interdit aussi d'avoir une relation fusionnelle avec "une autre femme") c) De part leur éducation il ne savent pas qu'ils seront écarté de "la femme" par "la mère". Tandis que "la femme" est préparée dès son enfance à son rôle de "mère" en jouant à la poupée. Ce qui est "culturellement" interdit aux garçons qui, a défaut, seraient mieux préparés à être "père". Mais cela l'empêcherait de se préparer au rôle qu'il est sensé assumer "prioritairement" (assurer la protection de la famille). C'est un dilem culturel à résoudre... - Citation :
- Sinon ils n'épouseraient pas leur femme, ils se contenteraient de relations sans lendemain...
C'est ce qu'il fait en appliquant son plan "b", a savoir, décrèter alors cette relation "sans lendemain" avec cette dite "femme-mère" et par extension "toutes les autres femme-mère". D'où, de part sa faculté d'apprentissage et l'expérience lui étant profitable ; a) il apprendra que "la femme" est "une denrée périssable" qui dévalue aux yeux des hommes au fil du temps ; Ce, puisque pour une femme c'est plus difficile de se "recaser" avec l'âge et/ou avec un enfant. Il en confluera donc naturellement qu' avec l'âge l'homme obtiens une valeur est inversement proportionnelle aux yeux d'une femme ou femme-mère). b) Dès lors, il se limitera ensuite au plan "q" et ne se pose plus "en demandeur". Ce qui aboutit à un sordide marchandage "économique" de type "Loi du marché" où la valeur d'un homme évolue au gré de la confrontation de l'offre et de la demande. - Scramarlouf a écrit:
C'est clair que psychologiquement le lien mère-enfant est fort, mais c'est aussi à l'homme à rappeler à sa femme qu'il est là et interrompre ce lien! Ou alors tous les hommes sont des lâches... (ce que je ne crois pas) Sauf si la femme-mère est en position de "déni" envers son rôle de femme. Auquel cas elle se livre des représailles, la suivante étant "la plus audacieuse" et "une première fois" dans l'histoire des relations hommes-femmes...Ce du fait qu'il faut un minimum "d'émancipation de la femme" pour avoir accès à "la justice officielle" . - Citation :
- Selon Le Parisien, ce Niçois a été condamné en mai 2009 par la cour d'appel d'Aix-en-Provence à verser 10 000 € de dommages et intérêts à son ex-femme Monique pour « absence de relations sexuelles pendant plusieurs années. » Cinq mois plus tôt, le juge aux affaires familiales de Nice avait prononcé le divorce du couple « aux torts exclusifs de l'époux. »
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/04/1159435-nice-10-000-euros-d-amende-pour-ne-pas-avoir-assez-fait-l-amour-a-son-ex.html Ce qui est l'aveu public que son homme n'est pas "viril", qui vise à détruire son ego et la relation qu'il entretien avec les autres hommes supposés "virils" et "rançonner" la liberté de l'homme. A défaut, quel besoin de lui faire un procès en "dommages et intérêts" ? | |
| | | fde Concepteur
Nombre de messages : 429 Age : 53 Localisation : Ile de France Langue : Français Emploi/loisirs : Enseignant Date d'inscription : 23/09/2009
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Sam 14 Jan 2012, 10:55 am | |
| - Soda a écrit:
- Scramarlouf a écrit:
- Ok t'as pas compris mon raisonnement Laisse tomber...
Si mais la réponse est "non". Pour le simple fait que quand on est "hétéro" on est pas "homo" et qu'on ne devient pas "homo" ou "lesbienne" puisque l'orientation sexuelle est en partie déterminée par son expérience propre. On peut éventuellement "devenir plus ou moins homo" à la suite d'un traumatisme psychologique (ce que l'on appelle "un dénit ou refus de la femme") mais pas plus...
Mais si l'orientation sexuelle est déterminée par l’expérience, cela signifie justement qu'on peut changer d'orientation sexuelle! Je comprends Scramarlouf. C'est à se taper sur la tête votre façon de raisonner! | |
| | | Scramarlouf Membre intéressé
Nombre de messages : 25 Age : 35 Localisation : Quelque part Langue : français ; anglais Emploi/loisirs : étudiante Date d'inscription : 14/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Sam 14 Jan 2012, 12:30 pm | |
| - Citation :
- Si mais la réponse est "non".
Pour le simple fait que quand on est "hétéro" on est pas "homo" et qu'on ne devient pas "homo" ou "lesbienne" puisque l'orientation sexuelle est en partie déterminée par son expérience propre. On peut éventuellement "devenir plus ou moins homo" à la suite d'un traumatisme psychologique (ce que l'on appelle "un dénit ou refus de la femme") mais pas plus. Vous faites quoi comme profession? Pour rappel je suis étudiante en psychologie et dans mes cours (à l'université donc) on nous apprend que nous sommes tous bisexuels à la base (les animaux aussi!) et que l'orientation sexuelle n'est pas figée en soi (même si par apprentissage on se cantonne aux expériences positives qu'on a connues, qui "renforce" l'orientation) - Citation :
- Je comprends Scramarlouf. C'est à se taper sur la tête votre façon de raisonner!
Merci! Je me sens moins seule! C'est à attraper la migraine... (no offense) | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Sam 14 Jan 2012, 3:07 pm | |
| Je rejoins Scramarlouf et mon ami fde dans le club des migraineux ! | |
| | | Soda Membre intéressé
Nombre de messages : 47 Age : 59 Localisation : Entre ciel et terre Langue : français Emploi/loisirs : Ça dépend des circonstances... Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Sam 21 Jan 2012, 1:07 am | |
| - fde a écrit:
- Mais si l'orientation sexuelle est déterminée par l’expérience, cela signifie justement qu'on peut changer d'orientation sexuelle! Je comprends Scramarlouf. C'est à se taper sur la tête votre façon de raisonner!
Je vous conseille de consulter un ophtalmologie puisque j'ai écris " en partie déterminée par son expérience propre" . Ce qui signifie que son expérience est "influante". J'ai également précisé dans mes autres commentaires que son environnement culturel pose un certain nombre d' interdit aux garçons. Je dirais (au risque de choquer certains) que une mère est amenée à être "lesbienne", dans une certaine mesure et du simple fait qu'elle a une relation physique avec son enfant sexuellement féminin (lors de sa conception). L'homme n'ayant pas cette contrainte physique d'avoir une relation physique avec un feotus. D'autre part elle a également une relation physique "intime" avec son enfant (mâle ou femelle) mais elle n'en est pas considérée pour autant comme étant "pédophile" puisque culturellement parlant "c'est de l'amour maternel", voire "une obligation pour elle du fait de son rôle de mère", et excusé de ce fait. Chose interdite aux homme.Et c'est d'autan plus vrais que la majeure partie des gens considérés comme "pédophiles" sont des hommes et pas des femmes. Alors, en faiant abstraction de ces considérations morale, pourquoi dire qu'un homme hétéro qui a une expérience sexuelle (à titre "expérimental") avec un autre homme est "un homosexuel" alors qu'il s'agit en fait de pédérastie (la pédérastie désigne à l’origine des rites initiatiques dispensé par un inité à son élève, "point barre" ) Ce qui oriente et détermine la sexualité d'un humain étant un nombre "X exposant N" de paramètre d'origine "multiple" (puisque aussi bien "psychologique" que "autres") avec une contrainte biologico-psychologique majeure qu'est "la survivance de l'espèce", ici en l'occurence, "humaine". - Stans a écrit:
- Je rejoins Scramarlouf et mon ami fde dans le club des migraineux !
C'est simplement que vous manquez de pratique. Au bout "d'un certain temps", qui est quand même "assez conséquent" je le reconnais, non seulement on fait les questions mais on est de plus capable d'y répondre à la place de l'intéressé. - Scramarlouf a écrit:
- Pour rappel je suis étudiante en psychologie
Comme vous le dites vous êtes "étudiante" Et moi "Prof" dans les troupes d'élites aéroportées, pour qui "par définition" c'est une question de survie (de vie ou de mort) de savoir maîtriser "la psychologie" Troupes qui sont par ailleurs des familiers de ce que l'on nomme "la guerre psychologique" (ou "intox", en référence à une substance toxique introduite dans un organisme en vue de le contaminer) . Je dirais même que c'est "un des grands classiques" pour ceux qui ont vécu de près la "guerre froide" Ceci dit si pour vous les "commandos" sont des "pédés" (formulation très en vogue au sein des mouvements dits "pacifistes" dans les années 70-80), je vous ferais remarquer que l'introduction d'éléments dit "féminin" n'ont fait, pour ainsi dire, "qu’aggraver les chose" puisqu'ils sont désormais capables de se reproduire, également - Scramarlouf a écrit:
- et dans mes cours (à l'université donc) on nous apprend que nous sommes tous bisexuels à la base (les animaux aussi!)
Ce qui est déjà faux puisque ca ne concerne que les animaux sexués et que cela est "faux" pour les animaux qui sont asexué puisqu'ils se reproduisent, notamment ,par fission binaire (cfr les bactéries) ou multiplication cellulaire (ce qui permet une sorte de clonage). Et ce qui vous démontrera que je suis même capable de donner des lecons à vos profs universitaires D'autre part, je ne connait aucun enfant qui naisse (sauf mutation génétique) en disposant d'organes génitaux des 2 sexes similairement développés (c'est soit l'un, soit l'autre mais pas les 2). C'est seulement "vrais" à un certain stade du feotus qui est au départ "asexué" au stade cellulaire, ensuite "bisexué", mais du fait de l'action des hormones l'un des 2 reste embryonnaire au profit d'un spécialisation "unisexe". Ce qui implique que le concept de bisexualité avancé par vos profs n'est pas "de la biologie" mais "de la politique", uniquement, afin de justifier le comportement d'individu. - Scramarlouf a écrit:
- et que l'orientation sexuelle n'est pas figée en soi (même si par apprentissage on se cantonne aux expériences positives qu'on a connues, qui "renforce" l'orientation)
Vous avez bien appris vos lecons...Maintenant , tâchez d'apprendre à raisonner par vous-même... Cela impliquerait que psychologiquement il soit "bisexuel". Or ce n'est pas le cas, puisque comme vous le dites, sa sexualité relève de l'apprentissage et qu'au stade d'enfant il ne sait pas ce qu'est "la sexualité" et est donc par conséquent "psychologiquement asexué". Et son apprentissage se fait par en référence avec la relation entre époux et par imitation. Ce qui implique qu'un hétéro restera "hétéro" malgré qu'il aie des expériences "homosexuelles". Si l'orientation sexuelle n'est pas figée en soi, il y a d'autres facteurs qui le sont (à savoir, sa constitution physique) et d'autres qui n' évoluent que très lentement (à savoir, le contexte socio-culturel dans lequel se trouve ce dit "humain") ou encore relevant de choix personnels. A ce sujet on peut,étant jeune avoir une expérience homosexuelle et en retirer un certain plaisir, mais librement s'orienter vers l'hétérosexualité du fait de son côté "reproducteur". Quand au plaisir que l'on peut retirer de sa sexualité c'est un chose purement d'ordre individuelle et non collective puisqu'on ne peut ressentir "le plaisir sexuel" que par l'intermédiaire de son propre corps. | |
| | | Scramarlouf Membre intéressé
Nombre de messages : 25 Age : 35 Localisation : Quelque part Langue : français ; anglais Emploi/loisirs : étudiante Date d'inscription : 14/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Sam 21 Jan 2012, 5:30 pm | |
| Vous avez sans doute raison sur un point : je ne suis qu'une étudiante, j'ai encore beaucoup à apprendre et je doit développer un esprit critique plus approfondi (raison pour laquelle je me suis inscrite sur ce forum notamment). Cependant, cela ne signifie nullement que je me rallierai à votre opinion. Ainsi, nous restons sur nos positions, tout en tolérant (je l'espère) celle de l'autre. Néanmoins, je pense que la capacité d'exprimer son opinion de manière à ce que son auditoire comprenne (puisque nous percevons les choses différemment) est une certaine forme de sagesse. A méditer. | |
| | | fde Concepteur
Nombre de messages : 429 Age : 53 Localisation : Ile de France Langue : Français Emploi/loisirs : Enseignant Date d'inscription : 23/09/2009
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Mer 25 Jan 2012, 4:34 pm | |
| | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Jeu 26 Jan 2012, 7:07 am | |
| On devrait lui coller un copyright ! | |
| | | Soda Membre intéressé
Nombre de messages : 47 Age : 59 Localisation : Entre ciel et terre Langue : français Emploi/loisirs : Ça dépend des circonstances... Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Mer 08 Fév 2012, 12:08 pm | |
| - Scramarlouf a écrit:
- Vous avez sans doute raison sur un point : je ne suis qu'une étudiante, j'ai encore beaucoup à apprendre et je doit développer un esprit critique plus approfondi (raison pour laquelle je me suis inscrite sur ce forum notamment). Cependant, cela ne signifie nullement que je me rallierai à votre opinion.
Vous êtes libre de vous forger votre propre opinion. Et je vous encourage même en ce sens... - Citation :
- Ainsi, nous restons sur nos positions, tout en tolérant (je l'espère) celle de l'autre.
Et je vous laisserais même vivre de la facon que vous aurez choisis de vivre, du moment que vous ne me l'imposiez pas... Pour exemple cet ecclésiastique qui, jadis, me mis à genoux sur une règle carré en bois (ce qui fut un supplice très en vogue à mon époque scolaire et dans les écoles catholiques, et perso, je conseillerais à "ces gens là" d'éviter d'essayer à nouveau ce genre de fantaisie sur ma personne ou l'un de mes proches ) - Citation :
- Néanmoins, je pense que la capacité d'exprimer son opinion de manière à ce que son auditoire comprenne
A l'attention de fde et Stans, je dirais qu' exprimer son opinion de manière à ce que son auditoire comprenne est une chose, que ce même auditoire accepte de faire l'effort d'écouter et de comprendre en est une autre...(celle réplique là tu peux te l'encardrer aussi, fde....) (Suite à l'attention de Scramarlouf) ... comme le dit si bien le proverbe, "il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas comprendre" ( Ce qui signifie qu'il est inutile de chercher à convaincre quelqu’un qui ne veut pas entendre raison et qui se réfère au thème de l’obstination ici associé à une condamnation morale. locution qui existe aussi sous la forme "il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir") - Citation :
- (puisque nous percevons les choses différemment) est une certaine forme de sagesse. A méditer.
Nous percevons les choses différemment du fait que nous avons vécu des expériences différentes. Expériences qui nous poussent à réagir d'une telle ou telle facon... Selon Léonard de Vinci, "la sagesse est fille de l’expérience" et à quoi j'ajouterai à l'attention de nos 2 compères précités "et en aucun cas la sagesse n'est la femme du sage". | |
| | | Soda Membre intéressé
Nombre de messages : 47 Age : 59 Localisation : Entre ciel et terre Langue : français Emploi/loisirs : Ça dépend des circonstances... Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Mer 08 Fév 2012, 12:17 pm | |
| - fde a écrit:
- En vérité, bien que vos points de vue soient logiquement chaotiques, ils donnent aussi l'impression d'un certain trouble de votre part.
Rassurez-vous je vis en paix avec mes démons, et j'ajouterai même qu'ils sont mes plus précieux alliés. Quant au trouble ca s'explique sans doute du fait que je fut confronté au "secret défense" dès mon plus jeune age. Comme le dit si bien la sagesse populaire "on ne choisis pas sa famille mais seulement ses amis"... | |
| | | Soda Membre intéressé
Nombre de messages : 47 Age : 59 Localisation : Entre ciel et terre Langue : français Emploi/loisirs : Ça dépend des circonstances... Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? Dim 11 Mar 2012, 1:14 pm | |
| - Elfyq a écrit:
L'homophobie: Mes très chers amis les humains, pourquoi ? Pourquoi ne pouvez-vous pas accepter les différences ? Tout doit-il être exactement pareil ? Toutes les personnes du monde se doivent-elles de se ressembler ? De fonctionner de la même manière ? Avoir le même caractère ? Doit-on tous vraiment se fondre dans la masse ? Non. Enfin, je pense que non. Où passe l'originalité si tout est bien carré, bien ordonné, si tous les êtres humains se ressemblent ? Ce n'est plus l'humanité que vous décrivez, mais des petits robots bien huilés. Comme dans 1984, de Orwell. Un monde totalitaire.. je serais de l'avis de Elfyq ; "vivons notre différence" mais sans pour autan que cela soit nuisible à l'autre. - Citation :
- Je ne critique pas les homophobes. Je ne fais que constater ce qu'ils sont, en quelque sorte.
Vous constatez ce que vous voulez bien constater. Je suis dans l'obligation de souligner que lors de la dernière guerre mondiale (40-45) , une Allemagne fachiste n'y a pas été de mains morte avec "les triangles roses". Une simple question d'humilité envers ce qui a été accomplis voudrait que la gente homosexuelle (au sens large) soit respectueuse des valeurs de ceux qui ont oeuvrés à leur sauvetage. Je reconnais leur "droit à l'homosexualité" pour autan que cela ne serve pas de prétexte à de l'homophobie ; la définition qui veut que cela soit "une hostilité qui relève de la peur, de la haine, de l'aversion ou encore de la désapprobation intellectuelle intolérante envers l'homosexualité." est totalement erronée Ce puisque "homophobie" signifie seulement "peur de l'homme" - "homme" (Archaïquement "hĕmo" qui donne nēmō (ne+hemo, "personne"), de l'indo-européen commun et puis en latin "homo" signifiant "être humain"," homme")
- "peur" ; du grec ancien " phóbos" signifiant "effroi" ou "peur").
Comme quoi on peut être à la fois sexualisé (ou homosexualisé) et être peureux de l'être humain (peut importe sa sexualité). | |
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| Sujet: Re: Faut-il condamner l'homophobie ? | |
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