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| ARCHIVES SECRETES VATICANES | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: ARCHIVES SECRETES VATICANES Jeu 28 Mai 2009, 9:10 pm | |
| Source : http://asv.vatican.va/fr/arch/segreto.htm «ARCHIVES SECRETES VATICANES» - Citation :
- Quand, en 1610, Paul V fonda les nouvelles Archives au Vatican, en faisant transporter au nouveau siège des Palais du Vatican les volumes et documents jusque là conservés dans les Archives de la Chambre Apostolique, dans la Bibliothèque Vaticane et au Château Saint-Ange, on commença à parler des «Archives Secrètes Vaticanes» (Archivum Secretum Vaticanum) et parfois des «Archives Secrètes Apostoliques Vaticanes». On faisait alors l’analogie avec la Bibliothèque Vaticane, appelée depuis la fin du XVe siècle «Bibliothèque Secrète».
Le terme «secret» (secretum), du reste, s’appliquait, depuis le XVe siècle, au milieu des cours, tant séculières qu’ecclésiastiques, aux personnes ou aux institutions proches du prince (dans notre cas du pape) et de sa «familia». Ce n’est pas un hasard si la personne de confiance du prince, avec laquelle il traitait les affaires plus confidentielles ou délicates, et dont dépendait souvent la confection des documents, était désignée comme «secretarium». Ainsi on a vu, parmi la familia des princes, outre des secretarii, des «camerieri segreti», le «coppiere segreto», le «scutifero segreto» etc. On observait un phénomène analogue également dans le milieu de la familia pontificale : là aussi on rencontre des secretarii, le camerarius secretus, le sacrista secretus, le scalco secretus et d’autres personnages aux noms similaires.
Ainsi, le terme désignait d’abord les personnes immédiatement et directement au service du prince (ou du pape). Par analogie, il en advint de même pour les bureaux et les institutions de la cour, et comme nous le savons de la «bibliotheca secreta», des «camerae secretae», des «capella secreta» et encore, de l’«archivum secretum».
Dans ce dernier cas, il s’agissait des archives privées du prince (les archives secrètes des Gonzague, des Estensi, des Montefeltro, etc.), maintenues dans une propriété absolue et administrées par ces mêmes personnages recevant à leur tour un titre analogue : «scriptor secretus», «bibliothecarius secretus», etc.
Les pontifes romains agirent de la même manière et selon les usages du temps avec quelques institutions ou bureaux de la cour comme avec les membres de leur familia, maintenant la désignation de secretus, secretum, qui revient à dire «personnel», «réservé», exclusivement «privé».
C’est encore dans ce sens qu’on doit comprendre aujourd’hui le titre «Archives Secrètes Vaticanes» : les archives privées du pape, sur lesquelles il exerce en premier lieu la juridiction suprême.
Ce fut la mesure libérale de Léon XIII qui autorisa l’admission des chercheurs et des historiens qualifiés aux Archives Secrètes Vaticanes (1881). Néanmoins, les Archives ne cessèrent pas de rester à tous égards «privées», sujettes uniquement aux dispositions des pontifes romains. | |
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