Organisation du Traité Nord en Afghanistan

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Le patron de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord réclame la solidarité des alliés européens en Afghanistan

De Pascal MALLET (AFP) – Il y a 7 heures

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BRUXELLES — Le secrétaire général de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord a annoncé mercredi une première contribution d'au moins 5.000 soldats supplémentaires en Afghanistan, en sus des renforts annoncés par Washington, mais exhorté les alliés européens à faire plus pour montrer leur solidarité.

"Je peux confirmer que les alliés (membres de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) et nos partenaires vont apporter une contribution supplémentaire significative, au moins 5.000 soldats et probablement quelques milliers encore en plus", a déclaré Anders Fogh Rasmussen quelques heures après que le président Barack Obama eut annoncé l'envoi de 30.000 hommes pour "finir le travail" contre les talibans.
Avec ces 35.000 soldats de plus, les effectifs militaires étrangers en Afghanistan totaliseraient 148.000 hommes, dont les deux tiers d'Américains.
Déjà donnée la semaine dernière de source militaire, cette évaluation chiffrée des renforts non américains pour la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) restera cependant entourée d'un assez grand flou tant que les pays concernés n'auront pas précisé leurs intentions.
Des responsables militaires de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord doivent se réunir pour en discuter le 7 décembre.
Parmi les 5.000 hommes cités, sont inclus des pays non membres de l'Alliance atlantique comme la Corée du Sud ou la Géorgie, qui doivent envoyer 1.500 soldats à eux deux en Afghanistan, a reconnu le porte-parole de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, James Appathurai.
Il faut y ajouter, selon une source militaire, quelque 1.500 soldats envoyés "à titre temporaire" à l'origine pour la période des élections présidentielles, ainsi que des renforts déjà annoncés par la Grande-Bretagne (500 soldats), la Slovaquie (250) ou la Macédoine (80).
En revanche, ce total n'inclut pas encore à ce stade des troupes que pourraient envoyer la Pologne (600), l'Italie (le chef du gouvernement Silvio Berlusconi envisage une "contribution supplémentaire"), ainsi que l'Espagne (200 soldats, selon une source militaire de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord), la France ou l'Allemagne.
Plus que sur les chiffres, qui ne peuvent que souligner l'énorme disproportion des moyens militaires de part et d'autre de l'Atlantique, M. Rasmussen a choisi d'insister sur la dimension politique.
"En ce moment important, l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord doit démontrer son unité et sa force une nouvelle fois. Tous les alliés doivent faire davantage", a-t-il martelé.
"Il s'agit d'un combat commun, nous devons le finir", a-t-il encore ajouté.
Deux des principaux pays européens de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, la France et l'Allemagne, se sont montrés très réservés jusqu'à présent.
Comme l'a confirmé mercredi Berlin, ils attendent la conférence internationale sur l'Afghanistan prévue le 28 janvier à Londres pour décider des nouveaux efforts à consentir et statuer sur leur nature.
Sans nommer personne, M. Rasmussen a prévenu : "Les Américains ont opté pour une approche multilatérale et je crois que les États-Unis commenceront à mettre en doute cette approche si les autres alliés ne prennent pas leur part du fardeau" en Afghanistan.
"L'équilibre de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord est en jeu, il est important que l'opération en Afghanistan ne soit pas perçue comme une opération américaine pure et simple". Donc "j'appelle tous les alliés à augmenter leur contribution en Afghanistan", a ajouté le secrétaire général.
Interrogé sur le refus du président français Nicolas Sarkozy d'envoyer des troupes de combat en renfort, M. Rasmussen s'est dit "au contraire (...) encouragé par les commentaires du président Sarkozy".
Paris réfléchirait à l'envoi d'instructeurs supplémentaires pour la police et l'armée afghanes, un geste conforme à la stratégie de sortie dite d'"afghanisation" sur laquelle M. Obama et ses homologues de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord sont d'accord.

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Tiens au fait, il y a une faute dans la fonction de traduction du sigle OTA.N en "Orgagisation du Traité de l'Atlantique Nord"

Bien vu, je rectifie.