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| Un Eurogroupe de plus pour sauver l'euro | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Un Eurogroupe de plus pour sauver l'euro Lun 17 Mai 2010, 6:47 am | |
| Source : http://www.lecho.be/actualite/international/Un_Eurogroupe_de_plus_pour_sauver_l-euro.8916061-590.art - Citation :
- Un Eurogroupe de plus pour sauver l'euro
Les ministres des Finances de la zone euro se retrouveront lundi à Bruxelles afin de trouver à nouveau une solution pour sauver l'euro. Les inquiétudes persistantes sur la santé économique et budgétaire de la zone euro ont eu raison de l'apaisement apporté par le plan de sauvetage de 750 milliards d'euros. Bruxelles - (AFP) - Les ministres des finances de la zone euro (Eurogroupe) se retrouvent lundi à Bruxelles pour tenter de trouver une solution à la dégringolade de la monnaie commune que l'annonce de leur plan de soutien, la semaine dernière, n'a pas su enrayer.
Les inquiétudes persistantes sur la santé économique et budgétaire de la zone euro ont eu raison de l'apaisement apporté en début de semaine dernière par ce plan d'une ampleur inédite de 750 milliards d'euros destiné aux pays de la zone euro en difficulté. L'Eurogroupe devra notamment chercher des réponses à ce paradoxe: comment éviter que des marchés, affolés dans un premier temps par l'ampleur inattendue des déficits publics dans la zone euro, redoutent désormais tout autant l'effet négatif sur la croissance et la consommation des cures d'austérité décidées pour y remédier.
Au cours d'un vendredi noir qui a affecté en particulier les Bourses européennes, l'euro est tombé à son plus bas niveau depuis fin octobre 2008 à 1,2355 dollar, alors qu'il était remonté le 10 mai jusqu'à 1,30 dollar. La monnaie européenne n'a pas été aidée vendredi par des propos très négatifs d'un conseiller économique du président américain Barack Obama, Paul Volcker, qui s'était risqué à évoquer l'éventualité d'une "désintégration" de la zone euro. Et des informations, pourtant officiellement démenties, selon lesquelles le président français Nicolas Sarkozy aurait menacé de retirer la France de la zone euro, pour forcer la chancelière allemande Angela Merkel à accepter le plan de sauvetage de la Grèce, ont ajouté à l'impression de pagaille.
Pour le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, les marchés se trouvent dans "la situation la plus difficile depuis la Deuxième guerre mondiale". Quant au chef économiste de la BCE, Jürgen Stark, il juge que le plan de soutien "n'a fait que gagner du temps, rien de plus".
Dans les colonnes du Frankfurter Allgemeine Zeitung, M. Stark estime que tout cela restera sans effet sans réforme des économies de la zone euro et sans plan d'économies. C'est l'objectif de la Commission, qui a proposé mercredi un contrôle au préalable des projets de budgets nationaux et demandé un arsenal de sanctions accru pour les pays trop laxistes.
Pour tenter de redresser la barre, le ministre allemand de l'Economie Wolfgang Schäuble plaidera "dans les prochains jours" auprès de ses collègues de l'Eurogroupe pour la mise en place d'un "programme concerté" de réduction des déficits budgétaires dans la zone euro, croit d'ailleurs savoir l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. Et la chancelière allemande Angela Merkel a appelé les autres membres de la zone euro à "mettre de l'ordre dans leurs finances publiques" et à "améliorer leur compétitivité" pour stabiliser la monnaie commune.
Des plans nationaux en pagaille
Dans la foulée de la Grèce, confrontée en outre à des annulations massives dans le secteur vital du tourisme, l'Espagne et le Portugal ont déjà annoncé mercredi et jeudi de dures mesures d'austérité (baisse des salaires des fonctionnaires en Espagne, hausse de la TVA, surtaxe extraordinaire de 1% ou 1,5% selon le revenu au Portugal). L'Italie planche elle aussi sur un nouveau tour de vis, comprenant entre autres un gel des salaires des fonctionnaires et des coupes budgétaires.
Samedi à Zagreb, le commissaire européen chargé des Affaires monétaires, le Finlandais Olli Rehn, a tenu à rassurer. "Nous ferons ce qu'il faudra pour défendre l'euro". Il est important que les marchés comprennent "que nous sommes sérieux dans notre défense de l'euro, et de la stabilité financière au sein de la zone euro", a lancé M. Rehn. | |
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