Vive la France ! Vive la Nation !

Pour moi, la France ne sera jamais l'étranger. Depuis qu'adolescent, j'ai pris conscience de sa richesse, de sa diversité, mais aussi de notre identité française, je trouve absurde et inacceptable que la Wallonie soit politiquement séparée de la République.

La France n'est pas pour moi une nation comme les autres. C'est la Nation. La mienne, et celle de tous les Wallons. C'est par une sorte d'horrible déviance qu'un certain nombre de ceux-ci se fourvoient dans la gallophobie, encouragés dans ce sentiment abject et contre-nature par des médias stipendiés. En s'attaquant à la France et aux Français, ils s'attaquent à ceux qui partagent leur langue, leur culture, leurs valeurs, ceux auxquels, malgré qu'ils en aient, mille affinités les relient. Mais que leur ont-ils fait, leurs frères de l'intérieur, pour mériter pareil traitement ?

Appartenir à la Nation française est un honneur. J'en suis fier, et je souhaite proclamer partout et toujours cette fierté. C'est pourquoi je ne serai jamais enclin à mentir aux Wallons, sous prétexte de les ménager. Ce n'est pas moi qui prônerai une solution bancale, ou totalement dépassée, comme le maintien d'un introuvable équilibre fédéral. Ce n'est pas moi qui me transformerai en prophète du malheur et repousserai ce que d'aucuns appellent le scénario catastrophe, à savoir la Séparation suivie de la réunion à la France. Le scénario catastrophe, c'est la perpétuation de nos malheurs dans une Belgique continuée, soit par le confédéralisme, soit par un Etat Wallonie-Bruxelles, soit encore par tout compromis qui nous empêcherait de devenir des citoyens français, de participer directement à la vie, à la destinée de la Nation française.

En ce 14-Juillet, j'en fais le serment, mon seul combat demeurera, jusqu'à mon dernier souffle, le combat pour la France, pour la Wallonie française, pour Bruxelles français. Je ne veux ni du confédéralisme, ni d'une petite-Belgique sans la Flandre. Je ne puis donc tenir le langage des réunionistes saisonniers, qui veulent de la France quand elle se porte bien, et cessent d'en vouloir quand elle se porte moins bien. Je ne tiendrai pas davantage le discours des réunionistes dissimulés, qui n'ont pas retenu les leçons du passé et qui voudraient, comme les militants de l'après-guerre, avancer masqués. Je ne me focaliserai pas non plus sur les modalités hypothétiques de la réunion, modalités qui se négocieront en temps opportun mais qu'il est vain et prématuré de vouloir d'ores et déjà fixer.

Je rejette l'Etat belge et toute continuation de celui-ci hors de la République française. Pour moi, tout ce qui contribue à nous séparer de la France doit être combattu sans trêve ni repos.

Vive la France ! Vive la Wallonie française ! Vive Bruxelles français !