Simple visite de courtoisie entre socialistes ?

Source : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2010-09-13/le-ps-francais-en-visite-a-bruxelles-792960.php


Le PS français en visite à Bruxelles

Rédaction en ligne

lundi 13 septembre 2010, 22:21

Les socialistes français “soutiennent” leurs homologues belges qu'ils ont rencontrés ce lundi à Bruxelles et leurs deux partis PS et SP.A, dans “les difficiles discussions et négociations auxquelles ils participent” pour mettre fin à la crise qui frappe leur pays.



©Belga


“La crise belge est l'expression d'un malaise plus large qui frappe les différents pays européens où, sous les effets de la crise et à l'épreuve de la mondialisation, la solidarité est menacée par la peur de la perte d'identité, par le repli et la xénophobie”, poursuit dans un communiqué le député Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national à l'Europe et à l'international du Parti socialiste français.


“Le PS français souhaite une issue positive qui assure à la Belgique la stabilité, qui réponde aux aspirations des peuples, qui fournisse aux régions les compétences nécessaires et qui respecte les différentes communautés linguistiques et culturelles qui la composent”, poursuit-il.

M. Cambadélis et François Loncle, député et membre de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale ont rencontré les deux partis socialistes belges, SP.a et PS, “pour mesurer sur place les enjeux et les risques de la crise institutionnelle qui touche la Belgique depuis plusieurs mois”.

Le chef des socialistes francophones, Elio Di Rupo, a renoncé à former une coalition gouvernementale faute d'accord avec deux partis flamands sur l'avenir du pays.

Plusieurs responsables francophones, essentiellement socialistes, ont dans la foulée évoqué un “plan B”, qui verrait la Flandre (nord, néerlandophone) quitter le giron belge et les francophones (sud) prendre leur destin en main.

(D'après AFP)

Stans, à ce niveau je vois ça comme prise de contact et essai de pacification
-essai de pacification en poussant à une Belgique continuée -donc stabilisation-quitte à avoir plus de "confederalisme"-chacun chez soi ,enfin qque chose comme ça
-prise de contact pour jauger les esprits et estimer sur le terrain la situation

Difficile d'en dire plus .Il faudra attendre de voir des fuites dans la presse sur le contenu même des di_alogues et des reponses reçues.Tu penses bien qu'un Elio Di Rupo qui rêve de devenir Premier Ministre belge n'aurait aucun interet à se retrouver minoré dans un grand ensemble français
En résumé, c'est positif in fine comme demarche.Le PS,acteur politique français(et qui comme tu le sais a beaucoup de chances de retrouver l'Elysée et une majorité parlementaire dans 20 mois),suit le dossier et se manifeste aux protagonistes.
L'UMP devrait faire pareil avec le MR par exemple.
A suivre

[Parti Socialiste] Rencontre avec les partis socialistes belges
13/09/2010
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Commenter Ce lundi 13 septembre 2010, une délégation conduite par Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national à l’Europe et à l’International et François Loncle, député et membre de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale ont rencontré à Bruxelles les deux partis socialistes belges, SP.a et PS, pour mesurer sur place les enjeux et les risques de la crise institutionnelle qui touche la Belgique depuis plusieurs mois.Le SP.a était représenté par Bruno Tobback, Président du groupe sp.a à la Chambre des députés, Saïd El Khadraoui, député européen et secrétaire à l’International ainsi que Jan Cornillie, directeur des études du SP.a.

Le PS était représenté par le sénateur Philippe Moureaux, Vice-Président du PS et Président de la Fédération bruxelloise, Rudy Demotte, Ministre-Président de la Région Wallonne et de la Communauté française Wallonie-Bruxelles et Laurette Onkelinx,Vice-Première Ministre et Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique et qui fait partie des négociateurs.

La crise belge est l’expression d’un malaise plus large qui frappe les différents pays européens où, sous les effets de la crise et à l’épreuve de la mondialisation, la solidarité est menacée par la peur de la perte d’identité, par le repli et la xénophobie.

Les socialistes français soutiennent les socialistes belges et leurs deux partis dans les difficiles discussions et négociations auxquelles ils participent. Le PS français souhaite une issue positive qui assure à la Belgique la stabilité, qui réponde aux aspirations des peuples, qui fournisse aux régions les compétences nécessaires et qui respecte les différentes communautés linguistiques et culturelles qui la composent.

Mon cher Thierry, je pense que DI RUPO a déjà tiré une croix sur son rêve de devenir le dernier premier ministre de la Belgique face à l'intransigeance flanmingante de DE WEVER. Il préfèrera donc redevenir Président du PS quitte à devoir jouer un jour les pointures au sein du PS français (pourquoi pas ?). Ceci dit qui ne dit pas que le MR et l'UMP n'ont pas déjà eu des contacts mais dans l'autre sens et de manière plus discrète puisque l'UMP participe au pouvoir tandis que le MR ne participe même pas aux négociations ! Non, cette "visite du PS français n'est pas une visite de courtoisie" mais bien un "palpage de terrain" car la géopolitique se rit des clivages politiques comme le dit si souvent notre ami François BARBERIS. Qui ne dit pas qu'il y aurait une entente au sommet entre l'UMP et le PS français pour prendre le poul en Belgique auprès du représentant du parti qui a fait le plus de voix ? Je vois mal en effet une excellence de l'UMP se rendre chez DI RUPO le socialiste tant que l'État belge existe sur le papier.

"palpage de terrain "


pas faux ta comparaison
dans mon message avant,je parlais de "jaugage des esprits"
j'aurais bien voulu être une petite souris et ecouter leur conversation
à suivre c'est interessant tout ça,très interessant...

re

pour moderer nos enthousiasmes toujours prêt à s'enflammer,remarquons que hier le PS français a aussi rencontré le pro Belgique federale SP.a " représenté par Bruno Tobback, Président du groupe sp.a à la Chambre des députés, Saïd El Khadraoui, député européen et secrétaire à l’International ainsi que Jan Cornillie, directeur des études du SP.a."

Rien de plus normal Thierry, il faut bien prendre la température des deux côtés. En cas de scission, la Flandre indépendante sera un état voisin de la France qui commercera avec elle quelque soit le régime en place.

Mieux encore !
http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/609506/didier-reynders-rencontre-un-socialiste.html

Citation :

Politique
Didier Reynders rencontre un socialiste…



M.Bu., V.d.W.

Mis en ligne le 14/09/2010
Dominique Strauss-Kahn est actuellement en pôle-position pour truster la candidature du PS français pour l'élection présidentielle de 2012.
Le président du Mouvement Réformateur a rencontré ce mardi un responsable du Parti socialiste … français. Dominique Strauss-Kahn, le président du Fonds Monétaire International, était, en effet, de passage à Bruxelles pour évoquer les sujets internationaux ainsi que la situation de la Belgique.

Les marchés financiers s'inquiètent de la crise politique dans laquelle la Belgique est plongée depuis près de 100 jours.Les déjeuners se poursuivent, donc, après ceux avec la N-VA et les socialistes flamands du SP.A... Didier Reynders à rencontré DSK à l'hotel Amigo ce mardi matin.

Dominique Strauss-Kahn est actuellement en pôle-position pour truster la candidature du PS français pour l'élection présidentielle de 2012.

Cette fois-ci, on a même une photo des négociateurs au restaurant ! Didjé va grossir aussi, comme la bande des 7 !


La France n'a jamais semblé si proche

On ne saurait être plus clair du côté français !

Grasse, Nonidi 29 Fructidor, An CCXVIII.

Chers tous,

J'ai moi aussi découvert avant-hier l'information concernant la rencontre socialiste franco-belge, et j'ai immédiatement trouvé cette démarche intrigante... dans le bon sens du terme! Je n'ai pu m'empêcher de sourire avec malice en lisant le papier...

Je serais plutôt d'accord avec Stans quant aux vues qui animent Elio di Rupo: ses deux démissions prouvent que son désir réel d'occuper un poste de premier plan n'est pas démesuré au point d'avaler n'importe quelle couleuvre flamando- belgicaine... Alors: Premier ministre d'une Belgique unie? C'est plutôt compromis... Premier ministre de Wallobruxie, voire de Wallonie seule? A force de revoir ses ambitions à la baisse, ne vaudrait-il pas mieux pour lui devenir le patron local du PS d'une Belgique francophone adossée ou intégrée à la France, tout compte fait? L'homme est intelligent et les dernières élections démontrent s'il en était encore besoin qu'il jouit d'une solide réputation en Wallonie, les dirigeants du PS français le savent pertinemment. Un habile accord tacite avec EdR permettrait au PS d'une France agrandie de bénéficier d'un apport de voix non-négligeable pour les prochaines échéances électorales. Au final, chacun pourrait y trouver son compte.

Bon, il est vrai qu'il s'agit pour l'instant de politique-fiction: le rattachement de la partie francophone de la Belgique n'est qu'une hypothèse parmi d'autre. Nul (?) ne peut savoir quelle forme prendra le "soutien" que la France apportera très certainement à ses voisins, ni quelles institutions, quels accords en sortiront... n'empêche... la rencontre ultérieure (de très peu!) DSK-Reynders amène de l'eau au moulin à ceux qui pensent qu'il y a anguille sous roche, non?

Salut et Fraternité!