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| dernière nouvelle du journal le monde | |
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andre Membre intéressé
Nombre de messages : 46 Age : 44 Localisation : Bruxelles Langue : français Emploi/loisirs : commerçant Date d'inscription : 11/11/2010
| Sujet: dernière nouvelle du journal le monde Lun 20 Déc 2010, 6:42 pm | |
| 20 décembre 2010 La Belgique est-elle au bord du précipice ?
De récentes indications en provenance du Fonds Monétaire International pourraient donner l’impression que la Belgique va suivre l’exemple de la Grèce. Un rapport des équipes du FMI publié le 13 décembre est on ne peut plus clair. « Le contrôle des dépenses publiques est nécessaire de manière urgente ». Et le Fonds d’inciter les autorités à établir des priorités macro-économiques, limiter les risques dans le secteur financier et effectuer « des réformes en vue de stimuler la croissance et la création d’emplois ».
A cela s’ajoute une préoccupation spécifique: la KBC, une des trois principales banques belges a racheté une banque irlandaise qui est en difficultés, et il est impossible d’avoir des informations précises sur ce risque. Le système bancaire belge serait en termes relatifs l’un des plus exposés sur l’Irlande. Les banques belges ont 29 milliards de dollars de créances sur les banques irlandaises. Cela représente 5% du PNB. Seules les banques britanniques ont un niveau de créances semblable.
La situation macro-économique apparaît précaire : en effet, la dette représente environ 100% du PNB. De surcroît le déficit budgétaire de 6% est au-delà des 3% autorisés par les critères de Maastricht. C’est tendu sans être mortel. Cette dette est toutefois essentiellement détenue par les banques et les investisseurs belges.
L’ancien Chief Economist du FMI, Simon Johnson, résume la situation dans le New York Times du 28 novembre. « La situation budgétaire de la Belgique n’est pas brillante, sa stabilité politique est loin d’être assuré et ses fissures sociales ne seront pas facilitées pas des mesures d’austérité.”
La situation est préoccupante, et requiert une attention immédiate et des mesures d’austérité sans lesquelles la Belgique pourrait se retrouver dans le camp des pays de l’Eurozone en difficultés. C’est la construction d’un consensus politique en Belgique qui amènerait le pays à suivre l’exemple allemand et à être dans la mouvance des pays économiquement sains qui tiendront le cap dans la bourrasque des finances publiques qui s’empare progressivement de l’Europe.
Ce n’est malheureusement pas ce qui se passe : contrairement aux faits, Bart De Wever qui se considère comme le Premier Ministre incontournable du prochain Gouvernement a présenté à un magazine allemand la Belgique comme « le membre malade de l’Europe ». Outre que c’est incorrect, c’est le type même d’irresponsabilité qui devrait disqualifier un politicien de jamais accéder a des fonctions gouvernementales. S’il était au Gouvernement, il devrait probablement démissionner.
Au lieu de mettre en place un Gouvernement fédéral qui ait pour mission de gérer la détérioration des finances publiques, Monsieur De Wever fait trainer les négociations communautaires de manière incompréhensible. La Présidence européenne de la Belgique (au cas où vous ne le sauriez pas, le gouvernement « sortant » est titulaire de la Présidence tournante de l’Union Européenne) se fait sans gouvernement issu des élections de juin. La discussion des cantons électoraux d’Hal Vilvorde bloque le dialogue institutionnel.
Qui plus est, les deux communautés tentent d’affaiblir encore plus le crédit international de la Belgique sur les marchés internationaux des capitaux en imaginant des répartitions budgétaires accrues en faveur des communautés.
La Belgique n’est pas au bord du gouffre. Moins d’un Belge sur dix souhaite la scission. Son économie continue à se développer de manière remarquable particulièrement sur les marchés étrangers.
Il ne faut cependant pas exclure que les politiciens belges -qui n’imaginent même pas une Belgique sans Bart De Wever et la NVA- poussent le pays dans le précipice. La plus grande menace pour le pays est dans cette obsession linguistico-nationaliste. Ce faisant, les politiciens se déconnectent de la population qui réclame d’urgence, dans les diverses régions du pays, un accord gouvernemental.
En attendant, Standards & Poor’s annonce que la notation de la Belgique pourrait être abaissée si la crise politique n’est pas résolue rapidement. Face à cette menace, certains journaux flamands voudraient une notation spécifique pour la Flandre. Ils supposent, de manière absurde, qu’elle serait meilleure que celui de la Belgique.
Les Belges, dont je suis, auront été prévenus… superbe publicité pour notre belgique plus les déclarations de bard dans le journal de l'allemagne il ne reste plus qu'a déclarer le pays ingouvernable.....Vive le roi des belges, lui il n'a pas de probléme de scission
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