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| Wallonie-Bruxelles selon BACQUELAINE | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Wallonie-Bruxelles selon BACQUELAINE Mer 19 Jan 2011, 8:58 am | |
| Source : http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/636904/bacquelaine-il-faut-un-lien-territorial-wallonie-bruxelles.htmlBacquelaine: "Il faut un lien territorial Wallonie-Bruxelles" Francis Van de Woestyne et Mathieu Colleyn Mis en ligne le 19/01/2011 Daniel Bacquelaine, candidat à la présidence du parti, défend l’idée d’une fédération Wallonie-Bruxelles. Il regrette l’absence d’exigences francophones. - Citation :
- Daniel Bacquelaine, candidat à la présidence du MR, se confie à "La Libre".
Vous avez dit : la guerre des clans n’est pas finie… Pour quelqu’un qui veut refaire l’unité du parti, c’est surprenant…
Ma déclaration a été dramatisée : mon propos visait à l’apaisement. J’ai simplement dit que les militants devaient pouvoir s’exprimer librement et sans pression.
Ce n’est pas le cas ?
Il y a, notamment dans le Hainaut, des listes de mandataires avec des consignes de vote en faveur de Charles Michel. Cela rappelle évidemment la période "Renaissance". Il est normal que des mandataires libéraux s’expriment et disent leur préférence. Mais quand cela devient collectif, avec une logique de groupe, cela me fait penser à une logique de clans. C’est dommageable.
Cela n’existe-t-il pas en votre faveur ? Le FDF, par exemple, vous est plutôt favorable…
On me l’a proposé. Je n’ai pas voulu cela. Les militants doivent surtout s’exprimer en fonction des programmes et du contexte. Evitons de retomber dans des groupes fermés qui soutiennent telle ou telle personnalité. Ce n’est pas comme cela que l’on va refaire l’unité.
On a quand même le sentiment que les anciens clivages ressurgissent.
Les militants pourront choisir en toute liberté. Chacun pourra voter seul, en son âme et conscience. Moi, je n’ai jamais fait partie d’aucun un clan. Oui, je suis proche de Didier Reynders parce que je trouve que c’est un homme d’Etat, hors série. Voilà. J’ai toujours pratiqué la loyauté vis-à-vis de mon parti.
Vous dites : je suis un candidat militant. Comme l’était Charles-Ferdinand quand il s’est opposé à Joëlle Milquet ?
Je me sens militant. Mon parcours est celui-là : étudiant libéral, président des étudiants libéraux, conseiller communal, échevin, bourgmestre, député, chef de groupe.
Votre candidature, l’avez-vous déposée en réaction à celle de Charles Michel ?
Non. Pas en réaction. Je pensais qu’il n’était pas bon pour le parti d’avoir une candidature unique. Cela eût été catastrophique. Cela a presque toujours été le cas au MR… Pas dans le même contexte. S’il y avait eu une seule candidature, cela aurait signifié une confiscation du débat interne. Or, les militants avaient envie de pouvoir s’exprimer. A chaque réunion, les militants viennent en nombre. Ils veulent entendre un débat d’idées. Moi, je veux recréer un certain consensus au sein du parti. Je pense avoir une capacité d’unité. Je l’ai démontré dans ma fonction de chef de groupe. Je crois pouvoir le faire au niveau du parti.
Sur le fond, qu’est-ce qui vous différencie de Charles Michel ?
Moi, j’aime dire ce que je suis et ce que je veux faire. Mais pas en référence à l’autre candidat. Mes références, ce sont Jean Gol et Didier Reynders. J’en suis même fier. Pour moi, le MR doit être plus affirmatif, plus assertif. Cela est né du positionnement des autres partis qui progressivement se sont rassemblés à gauche. Nous sommes les seuls à ne pas être de gauche. Il faut oser dire ce que nous sommes vraiment. Je n’ai pas voulu reproduire le programme du parti. Mon message est plus personnel. J’exprime mes convictions, les valeurs que je trouve essentielles.
Exemples…
Je développe un concept des libertés qui est un peu neuf au sein du parti : les libertés réelles. On ne peut pas se limiter aux libertés formelles. Il faut mettre les gens en capacité d’agir, donner une puissance à chaque personne. La liberté d’aller et de venir, c’est essentiel. Mais si l’on n’assure pas la sécurité, il n’y a pas de liberté réelle. On parle beaucoup de la liberté d’opinion et de culte : très bien. Mais cette liberté n’est réelle que si l’on est dans un cadre d’impartialité de l’Etat. Je mets aussi très fortement en avant la valeur du travail : il faut que les revenus du travail soient toujours supérieurs au revenu de l’assistance. Seul le travail permet la prospérité et seule la prospérité permet la solidarité. Un indépendant pensionné qui a travaillé toute sa vie doit avoir une pension supérieure à quelqu’un qui est en Belgique depuis quelques jours ou quelqu’un qui a peu ou jamais travaillé. Si on veut une vraie cohésion sociale, il faut supprimer une série d’iniquités de cette nature-là.
Vous dites : les autres sont à gauche. Où est le MR : au centre, au centre droit ?
Je vais vous dire pourquoi je ne suis pas de gauche. Parce que pour moi, l’individu prime sur le groupe. Mais il faut des règles car sans règles il n’y a pas de liberté. Et ainsi se développent la capacité d’autonomie et le développement personnel qui permet l’émancipation de la personne. Le MR, je le vois libéral. Il est réformateur car l’esprit de réformes est important. C’est l’inverse du conservatisme. Et francophone, bien sûr.
Ou vous dit même rattachiste…
J’ai une affirmation francophone très forte. Cela n’a rien à voir avec le rattachisme ni à la France, ni à l’Allemagne. Si cet élément est venu, il résulte d’une conversation privée lorsqu’il était question du plan B. Je suis contre les plans B, c’est une erreur majeure que d’évoquer ces plans B. Dans cette discussion, nous avons passé en revue toutes les possibilités pour une Wallonie qui serait larguée. Voilà. Rien de plus.
Quel est votre projet francophone ?
Il faut que les francophones soient respectés, organisés et structurés. Respectés dans leurs droits les plus fondamentaux. Et cela, où qu’ils habitent. Les francophones doivent s’organiser. Je suis partisan de la création très rapide à l’intérieur d’une Belgique fédérale, d’une fédération Wallonie-Bruxelles avec des services communs pour les citoyens, à Bruxelles, dans la périphérie et en Wallonie. Nous devons absolument éviter l’enclavement de Bruxelles en Flandre qui isolerait Bruxelles et la Wallonie. C’est un enjeu majeur.
Cette fédération est-elle possible sans lien territorial ?
Non, je pense qu’il faut un lien territorial entre Bruxelles et la Wallonie. Sinon, on est dans un mécanisme d’enclavement. Ce qui hypothèque les négociations actuelles, c’est précisément l’absence d’exigences francophones fortes. Quand un des deux partenaires n’a pas un degré d’exigence aussi fort que l’autre, la négociation est impossible.
Etes-vous favorable à des négociations institutionnelles sans la N-VA ?
Exclure un parti démocratique, c’est irresponsable. Exclure a priori, comme nous avons été nous-mêmes victimes d’exclusion, ça me paraît dommageable. Je ne veux pas proférer d’exclusive. Je pense qu’il y a plusieurs formules et qu’il y a une sorte de mensonge originel à considérer qu’il n’y avait qu’une seule formule possible. Cela n’a jamais été vrai. Je vois trois ou quatre formules, mais ce qui compte c’est trouver une solution qui intègre les urgences socio-économiques.
Pensez-vous que la N-VA veuille un accord ou cherche-t-elle à pourrir la situation ?
C’est une interrogation. Il y a des signes qui me font penser parfois que la N-VA aurait un agenda caché.
Irez-vous manifester dimanche ?
Je n’irai pas manifester parce que le politique a une responsabilité, celle de trouver une solution et ceux qui manifestent le font pour nous le dire. Il ne faut pas de confusion, le message vient des citoyens vers le politique. Je pense d’ailleurs que redonner la parole aux citoyens dans le cadre d’une consultation populaire n’est pas absurde sur de grandes options.
Lesquelles ?
Il faut pouvoir le définir dans le cadre d’une négociation mais si à un moment donné il n’y a pas de solution qui se dessine pour BHV, la consultation des habitants des six communes à facilités peut être justifiée.
Donc pas au niveau de la Belgique ?
Non, mais sur un certain nombre de dossiers qui font obstacle. Pourquoi ne pas s’en remettre aux populations sur l’élargissement de la Région bruxelloise.
Oui mais les Flamands n’accepteront jamais, on peut dire ce genre de choses, mais c’est tirer à blanc…
Justement, est-ce que donner la parole aux personnes concernées n’est pas la meilleure façon de s’en sortir sans se déjuger ? Si vous êtes élu à la présidence du MR, est-ce que vous emmènerez M. Maingain aux éventuelles négociations ? Bien sûr. Le MR est riche de ses composantes, le premier parti bruxellois c’est le MR et il était emmené par Olivier Maingain qui a fait un score exceptionnel.
Et Gérard Deprez, le président du MCC, l’autre composante du MR ?
Ça (hésitation) je ne veux pas composer maintenant l’équipe de négociation. Sur le même sujet:Édito: La parole aux militants Deux voix MR au Parlement | |
| | | SydneyBristow Membre intéressé
Nombre de messages : 30 Age : 46 Localisation : Bruxelles Langue : français Emploi/loisirs : ... Date d'inscription : 06/01/2011
| Sujet: Re: Wallonie-Bruxelles selon BACQUELAINE Mer 19 Jan 2011, 10:04 am | |
| Daniel Bacquelaine a compris tous les enjeux, il doit absolument gagner la présidence du MR contre l'immonde fils Michel ! | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Wallonie-Bruxelles selon BACQUELAINE Mer 19 Jan 2011, 11:27 am | |
| Ce sera chose malaisée car tous les barons du MR ont donné des consignes de vote en faveur du "Fils de ..." ! Gageons qu'en cas d'adoubement de Charles MICHEL à la présidence du MR nous irons droit à une scission MR - FDF qui aura l'avantage de clarifier les choses à Bruxelles et dans la périphérie bruxelloise ! | |
| | | bruno232 Membre intéressé
Nombre de messages : 17 Age : 44 Localisation : Louvain Langue : bilingue français-néerlandais Emploi/loisirs : historien Date d'inscription : 25/01/2012
| Sujet: Re: Wallonie-Bruxelles selon BACQUELAINE Mer 25 Jan 2012, 12:54 am | |
| Proner la balcanisation d'un petit pays, ce n'est pas la grande politique. D'ailleurs, Bacquelaine, il est toujours au MR, ne s'opposant pas au mauvaix accord sur BHV. | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Wallonie-Bruxelles selon BACQUELAINE Mer 25 Jan 2012, 9:05 am | |
| - bruno232 a écrit:
- Proner la balcanisation d'un petit pays, ce n'est pas la grande politique. D'ailleurs, Bacquelaine, il est toujours au MR, ne s'opposant pas au mauvaix accord sur BHV.
Beaucoup tournèrent casaque au MR au sujet de BHV afin de pouvoir participer au gouvernement DI RUPO Ier !!! | |
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| Sujet: Re: Wallonie-Bruxelles selon BACQUELAINE | |
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