Evo MORALES fait le jeu des spéculateurs du pétrole !

Source : http://fr.biz.yahoo.com/02052006/202/la-nationalisation-en-bolivie-n-affecte-pas-les-prix-mais.html

La nationalisation en Bolivie n'affecte pas les prix, mais marque les esprits

mar 02 mai, 16h42

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LONDRES (AFP) - La nationalisation des hydrocarbures décidée lundi par la Bolivie, même si elle n'a pas le potentiel de déséquilibrer le marché, est un signal négatif pour celui-ci, marqué par le contexte géopolitique mondial très tendu, estiment des experts.

Le président bolivien Evo Morales a annoncé lundi que la société publique YPFB prendrait désormais le contrôle de l'exploitation des ressources pétrolières et gazières, jusqu'à présent exploitées par 26 compagnies, dont des multinationales de premier plan comme Total, ExxonMobil ou Repsol (Madrid: REP.MC - actualité) .

La Commission européenne a exprimé mardi son souci après cette mesure, et craint "un impact négatif sur les marchés". Repsol en a fait autant. Total et ExxonMobil ont en revanche jugé qu'il était trop tôt pour commenter cette décision.

La Bolivie produit environ 40.000 barils de pétrole par jour, une quantité marginale à l'échelle mondiale, d'autant qu'elle ne les exporte pas. Ses réserves de gaz naturel sont plus conséquentes, estimées à environ 1.550 milliards de mètres cubes, soit les deuxièmes du continent après celles du Venezuela.

Pour Veronica Smart, analyste au cabinet Energy Information Centre, il est cependant difficile de mesurer l'impact de cette nouvelle sur la progression des prix du brut.

A Londres comme à New York, le baril coûtait environ 74 dollars mardi vers 14H00 GMT, mais ce prix élevé était dû principalement aux inquiétudes sur l'Iran et le Nigeria, ou à la crainte d'une pénurie d'essence cet été aux Etats-Unis.

Mais, souligne-t-elle, "il est évident que c'est une nouvelle qui est de nature à rendre nerveux le marché".

Pour Richard Slape, analyste au cabinet Seymour Pierce, même s'il ne faut pas surestimer le poids économique de la Bolivie, il ne faut pas non plus sous-estimer l'impact psychologique d'une telle annonce.

L'analyste ajoute que cette décision pourrait faire craindre une contagion régionale, d'autant que le Venezuela est engagé sur la voie du renforcement de la présence étatique.

Le premier producteur de brut du continent oblige en effet désormais les compagnies étrangères à s'associer avec la société nationale PDVSA. Au Pérou, l'éventuelle victoire du candidat Ollanta Humala au second tour de l'élection présidentielle pourrait donner lieu à une solution nationale également, encore que le pays dispose de maigres ressources.

"Personnellement, cela me donne l'impression que nous assistons à une deuxième vague de nationalisations, comparable à celle des années 70", remarque Deborah White, analyste à la Société Générale (Paris: FR0000130809 - actualité) .

Or rappelle-t-elle, "les nationalisations, ou l'accroissement de la part de l'Etat, ont tendance à se traduire par une baisse de production".

Mais si la décision bolivienne "n'est pas faite pour inciter les investisseurs étrangers à accroître leur présence", comme le dit Veronica Smart, les multinationales pourraient réfléchir à deux fois avant de se décourager. A 75 dollars le baril, même avec des bâtons dans les roues, les bénéfices peuvent rester substantiels.

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A 75 dollars le baril, même avec des bâtons dans les roues, les bénéfices peuvent rester substantiels.

Arf !

Je crois qu'il est plus que temps que les nations prennent le plein control de leurs resources naturelles. Le pillage durent depuis près de cinq siècles en les Amériques.


JMR

yobasta a écrit:

Citation :

A 75 dollars le baril, même avec des bâtons dans les roues, les bénéfices peuvent rester substantiels.

Arf !

C'est pourquoi Evo MORALES travaille sans le savoir pour les groupes financiers américains le crétin !