Chronique du mardi 12 janvier 2021 : les grands oubliés pendant la pandémie:les agriculteurs !

Chronique du mardi 12 janvier 2021 : les grands oubliés pendant la pandémie:les agriculteurs !


Bonjour à toutes et tous , pendant que les vaccins se suivent (avant la pénurie?) , un autre secteur lui aussi indépendant continue dans l’indifférence à souffrir et à agoniser à petit feu , les agriculteurs , vous connaissez Monsieur Crucke et Borsus , allo , il y a quelqu’un ?


Nombre d’agriculteurs en Belgique ; Nombre d’exploitations 12.752 Superficie agricole utile (ha) 735.206 Superficie moyenne par exploitation (ha) 58 en 2018 .


La caractéristique majeure du secteur agricole belge est la diminution structurelle du nombre d’exploitations agricoles qui entraîne un phénomène de concentration des terres. En 37 ans, de 1980 à 2017, le pays a perdu 68% de ses exploitations (voir tableau page 12). Au cours de cette période, le rythme de disparition a été le même en Flandre et en Wallonie (-2,5% par an en moyenne). La superficie moyenne par exploitation a, dès lors, presque triplé. La main-d’œuvre dans l’agriculture connaît parallèlement une contraction de son volume: le secteur a perdu 62 % du nombre de travailleurs occupés aux activités agricoles (ceci, entre 1980 et 2016). Cependant, face aux défis environnementaux et énergétiques, le secteur agricole est appelé à retrouver une place cruciale. Ainsi, l’agriculture au sens strict exporte six fois plus que sa part dans le PIB; et si l’on y ajoute l’industrie alimentaire, cette proportion atteint même un facteur douze !


En près de 40 ans, la Belgique a perdu 70% de ses fermes
Entre 1980 et 2019, le secteur agricole a perdu 68% de ses exploitations en Belgique, avec un rythme de disparition plus ou moins identique en Flandre et en Wallonie (-2% par an en moyenne). Mais, en parallèle, la taille des fermes a fortement augmenté, avec une superficie moyenne par exploitation qui a triplé sur cette période, selon les Chiffres clés de l'agriculture 2020 publiés lundi par Statbel.
Aujourd’hui , la relève des agriculteurs partant à la pension , n’est plus assurée , les jeunes y réfléchissent à 2 fois , pour s’engager dans cette profession , vous aimeriez vous travailler à perte ?
Jugez plus tôt , et je suis bien plaçé pour le savoir , un de mes beaux-frères est fermier et donc agriculteur à bastogne (ardennes) , il travaille à perte ,avec pourtant un cheptel de 200 vaches ,il y a encore 2 ans , il est passé à 70 vaches , un salaire de misère ( 980 euros net) pour quasi 7 jours sur 7 de travail , car une vache se soucie peu que l’on soit samedi ou dimanche !
C’est bien simple , il est obligé maintenant de faire du travail de menuiserie (premier métier et diplômé) , pour boucler les fins de mois !
Dégoûté , malgré son amour pour son métier , il est en train de doucement mais sûrement liquider sa ferme au profit de travaux de menuiserie !
Si vous voulez un superbe exemple de la précarité de ce métier , voyez le film au nom de la terre ,
vous serez édifié , et en enlevant les fermes agricoles et les agriculteurs de nos contrées , nous allons de plus en plus être envahis par la malbouffe ,industrielle , celle par exemple , des grands marchés mondiaux de l’agro-alimentaire , ceta ,mercasur , du bœuf survitaminé , gonflé , venant du Canada et de l’amérique du sud , du poulet élevé en batterie dans des conditions inhumaine , de produits vendus en magasin , bourré de sucres ,de mauvaises graisses , de la malbouffe , et une nouvelle fois , la nourriture à 2 vitesses , celle des riches et celle des pauvres , pour les riches (les boucheries ou la viande sera vendue à des prix hors normes et les supermarchés hard discount ou la malbouffe sera légion !



bonne journée à toutes et tous !
Erwin vandendaele de ledeberg