|
| Charles-Louis Schulmeister espion de Napoléon Ier | |
| | Auteur | Message |
---|
Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Charles-Louis Schulmeister espion de Napoléon Ier Sam 06 Mai 2006, 8:25 pm | |
| Charles-Louis Schulmeister espion de Napoléon IerSource : http://www.napoleonicsociety.com/french/TableauChronologique_Vol2_Ch13.htm Vrais calculs et fausses nouvelles (veille de la Bataille d'Austerlitz) - Citation :
- Le soir, à son bivouac aussi mauvais, avec sa paille qui lui sert de lit, que celui du dernier des grenadiers ou d’un garçon de ferme, compas en main, il fait et refait ses calculs sur les temps de marche, les distances à couvrir, le nombre de coups dont dispose l’artillerie, le nombre de fusils, les munitions…
Les jours précédents, il a visité boqueteaux, villages, vallées, arpenté le terrain en tous sens. Il a mené une vigoureuse « action psychologique » en envoyant des agents, comme son célèbre espion Charles-Louis Schulmeister, pour propager de fausses nouvelles faisant, entre autres, état de la faiblesse supposée de ses forces. On a même vu, un comble dans cette armée de vainqueurs, des cavaliers, se refuser (sur ordre) au combat.
Contrairement aux conceptions pesantes du Grand Frédéric, dont la règle d’or était la concentration de l’armée en une masse compacte prête à exécuter les ordres du chef – mais si, sur un seul point, cette masse venait à être entamée, la bataille était perdue – Napoléon a inauguré une méthode souple consistant, et c’est ce qu’il va faire, à concéder à l’ennemi un succès partiel sur une partie du champ de bataille pour pouvoir ensuite l’écraser sous la supériorité du nombre à l’endroit déterminé pour recevoir le coup décisif.
Tandis que Savary tentait d’arracher au tsar une entrevue de paix avec Napoléon, celui-ci avait fait évacuer par les troupes de Soult, qui l’occupaient, le village et les alentours d’Austerlitz, dégarni le plateau, bientôt célèbre, de Pratzen, car ce supposé « stratège du poker » savait que l’ennemi ne résisterait pas à la tentation de s’emparer de ces positions clés - ce qu’il ne manquera pas de faire le 1er décembre, avec la bénédiction enthousiaste de l’Empereur.
Les Russes s’étaient donc persuadés qu’il s’agissait bien d’une retraite, Napoléon ne se trouvant pas « faire le poids ». | |
| | | | Charles-Louis Schulmeister espion de Napoléon Ier | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |