Quelle langue voudriez-vous qu'on parle en Europe ?

Quelle langue voudriez-vous qu'on parle en Europe ? (Le Phénix)

Etes-vous pour une langue européenne unique (en seconde place après votre langue maternelle) ? Si oui laquelle ?

L'anglais

Tiens, deux votants anonymes ! Dommage !

oui en effet. Mais ils vont peut-être se manifester. Il faut laisser le temps au temps aussi :)

A moins qu'ils soient très très timides !

Voilà j'ai préférer choisir une autre langue de stature internationale ^^

Et en choissisant cela je pense au chinois ou au japonais ^^ ( fallait pas s'étonné de la réponse en me connaissant !

Non, c'est pourquoi j'ai laissé cette possibilité de réponse.

L'anglais, langue internationale langue étudiée dans la plupart des pays. C'est le plus logique.

Je ne suis pas Européen mais je crois que l'espéranto est une langue plus neutre que l'anglais (qui est lié à la culture anglo-saxonne). L'espéranto est une langue qui n'est pas associé à une culture particulière mais utilise des racines de langues latines et occidentales, donc, une bonne candidate pour une langue pan-Européenne (comme deuxième langue, bien-sûr).

Eric a écrit:

Je ne suis pas Européen mais je crois que l'espéranto est une langue plus neutre que l'anglais (qui est lié à la culture anglo-saxonne). L'espéranto est une langue qui n'est pas associé à une culture particulière mais utilise des racines de langues latines et occidentales, donc, une bonne candidate pour une langue pan-Européenne (comme deuxième langue, bien-sûr).

Le problème de l'espéranto c'est que personne ne le parle.

Eric a écrit:

Je ne suis pas Européen mais je crois que l'espéranto est une langue plus neutre que l'anglais (qui est lié à la culture anglo-saxonne). L'espéranto est une langue qui n'est pas associé à une culture particulière mais utilise des racines de langues latines et occidentales, donc, une bonne candidate pour une langue pan-Européenne (comme deuxième langue, bien-sûr).

Et facile à apprendre d'après ce que j'en sais : moins de 3 mois pour se débrouiller et, contrairement aux affirmations d'abadinte, il y a plusieurs millions d'espérantistes dans le monde !

Pardonnez-moi de réveiller ce vieux fil, mais la question me paraît cruciale. Celle-ci gagnerait cependant à être mieux formulée. Quelle langue pour l'Europe, cela signifie "quelle langue de travail" ? Ou bien "quelle langue véhiculaire" ? Ou encore, "quelle langue destinée à remplacer les langues nationales et régionales européennes" ?

Permettez-moi d'aborder ces trois "propositions" dans le désordre.

En ce qui concerne le deuxième proposition, il est hors de question que l'Europe choisisse une langue véhiculaire officielle. Les langues nationales sont garantes de la diversité culturelle de l'UE, aussi est-il important que toutes les instances de l'union les reconnaissent comme langues de "utilisables" -même si de facto, seulement un nombre limité voire une seule de celles-ci sont/seront effectivement parlées. C'est le devoir de chaque citoyen des états membres d'empêcher que l'union, censée être catalyseure des forces et énergies de sa nation, ne se transforme au contraire en une arme de destruction massive au service de l'uniformisation du monde et de son nivellement par le bas ("par la cuvette des chiottes" diraient certaines langues peu délicates mais réalistes), déjà bien entamée à ce niveau-là.

Pour des raisons évidentes car déjà partiellement évoquées, vous comprendrez que soulever le dernière proposition qui n'est que l'équivalent de la deuxième mais dans des proportions bien plus effroyables n'a plus grande pertinence...

Ce qui nous amène à la première, qui est beaucoup plus respectabe, bien que toujours éminemment délicate. Car celle-ci présente une nuance vis à vis de la deuxième, c'est qu'il est possible de dissocier de les différents domaines de travail. Or, chaque langue, de par son histoire propre, sa zone d'expression géographique, et d'autres facteurs encore, présentent d'indéniables forces et faiblesses. Il me semble qu'un académicien ou un quelconque autre illustre spécialiste de la langue française militait il n'y a pas si longtemps pour que le français soit reconnue langue du Droit en Europe, car elle présente l'avantage d'être beaucoup plus précise que d'autres et donc de ne céder qu'un infime espace aux interprètations diverses et fantaisistes que peuvent susciter l'utilisation d'une langue plus concise comme l'anglais, par exemple. Quitte à abandonner les domaines économique et commercial à celui-ci, puisque jugé plus efficace et donc plus rentable. Les exemples de ce type peuvent être multipliés, l'allemand, l'italien, le polonais, ainsi que toutes les autres langues les plus parlées en Europe se verraient attribuer un champs d'application propre. Et les langues plus "modestes" pourraient toujours être entendues dans l'hémicycle du parlement de Strasebourg, ce qui représenterait un progrès en soi étant donné que les euro-députés de ces petites nations à la langue comprise de peu de gens dans le monde ont pour habitude d'éructer sans complexe leurs discours en anglo-étatsunien, ce qui est hélas compréhensible. (Mais comme on dit, comprendre n'est pas justifier.)

L'espéranto, évidemment...avec l'anglais, l'Europe court à sa perte. Il faut être mazo pour soutenir cette néo-colonisation mentale et cette tutelle dans tous les domaines ! Monde des idées, économie ( 17 000 000 000 euros par ans pour la GB d'impôt linguistique), diplomatie, l'anglais n'avantage que les NATIFS et les ELITES collabos !

Wàng

Pourquoi faudrait-il que tout le monde en Europe se mette à parler la même langue ?
J'aime autant la diversité que les traditions sur lesquelles se fondent les civilisations et j'apprécie qu'un Anglais parle anglais, qu'un espagnol parle espagnol ou qu'un Français parle français !

Jean-Marc