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| Génocide arménien | |
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Frank Membre d'élite
Nombre de messages : 471 Age : 81 Localisation : Sud Est France Langue : français Date d'inscription : 16/03/2006
| Sujet: Génocide arménien Ven 19 Mai 2006, 11:31 am | |
| la dictature chiraquienne dans toute sa splendeur
Les dirigeants chiraquiens ont donné jeudi la preuve la plus éclatante de leur mépris de la démocratie et… du génocide arménien ! Empêchant l'Assemblée Nationale de voter, pour plaire au régime islamiste turc, voilà les méthodes des dhimmis de l'UMP .
Des députés socialistes avaient proposé à l'Assemblée Nationale une loi visant à sanctionner la négation du génocide arménien. Le débat s'engage donc ce jeudi matin.
On peut approuver ou non cette loi. Les socialistes y étaient majoritairement favorable. L'UMP y était officiellement opposée, mais laissait ses députés prendre individuellement position.
Tout était donc en place pour un véritable débat démocratique. A la nécessité de reconnaissance du drame subi par la communauté arménienne, les opposants à la loi pouvaient argumenter leur refus de voir une Histoire officielle imposée en France. Ca se discute.
Mais au lieu d'un échange d'arguments, on a eu droit à l'un des plus grands dénis de démocratie opérés par la Chiraquie.
En effet, les députés - de gauche comme de droite - font traîner la discussion. Puis à 13 h 00, brutalement, le président de l'Assemblée, Jean-Louis Debré, suspend les travaux et annonce qu'une prochaine conférence des présidents fixerait la date de la reprise de ce débat… mais pas avant novembre ! Huées dans le public, où des dizaines de partisans de la cause arménienne ont alors scandé « le vote, le vote ! », alors que l'hémicycle se vide.
Pourtant, ce vote n'aurait pris que quelques minutes et l'affaire aurait été close. Qui plus est, le vote aurait été certainement négatif vu la prise de position majoritaire de l'UMP.
On a donc tout simplement empêché la représentation nationale de voter !
Et pourquoi ?
Le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, qui s'était illustré par sa couardise et sa dhimmitude lors de l'affaire des caricatures de Mahomet, a avoué en séance la vraie raison de cette lamentable démission démocratique : « Le texte qui vous est soumis aujourd'hui serait considéré, s'il devait être adopté, qu'on le veuille ou non, comme un geste inamical par la très grande majorité du peuple turc. Cela ne pourrait manquer d'avoir des conséquences politiques sérieuses, d'affaiblir notre influence non seulement en Turquie même, mais aussi au-delà dans l'ensemble de la région. »
Tout est dit ! C'est donc par peur du gouvernement islamiste turc que la Chiraquie brade le génocide arménien.
Peut-on tomber aussi bas dans la dhimmitude, la « collaboration » avec les génocidaires, le mépris de centaines de millions de victimes ? L'esprit de Munich continue à régner à l'Elysée et au quai d'Orsay. Quelle honte pour notre pays, en pleine affaire Clearstream ! Ce gouvernement n'est plus qu'une dictature corrompue, bananière, peureuse et vichyste.
Cette dérobade devant le diktat turc, hélas, ne suscite guère de réactions de condamnation dans la classe politique de droite ou de gauche.
Tout au contraire, les dhimmis de service s'en réjouissent. Comme Jack Lang, député P.S., qui avait déjà lynché médiatiquement l'apostate Ayaan Hirsi Ali. Ce tartuffe déclare que cette loi serait une « atteinte aux efforts de ceux qui, en Turquie, cherchent à faire en sorte qu'Ankara reconnaisse son histoire ». Bin voyons ! Hervé de Charrette, ancien ministre des Affaires étrangères, a au moins le courage de déclarer (sur RMC) que la France a « des intérêts puissants en Turquie » qu'il faut « prendre en considération ».
Signalons toutefois Jean-Christophe Lagarde (UDF), qui dénonce la manœuvre fascisante de la Chiraquie. Dans un communiqué, il dit au nom de son groupe parlementaire : « Une fois de plus, les Français d'origine arménienne ont été trahis par un concours d'hypocrisie du PS et du gouvernement qui ont tout fait pour faire traîner les débats afin que les discussions soient bâclées et traitées au sein de l'Assemblée nationale comme un sujet mineur. Qui plus est, sur ordre du gouvernement, le président de l'Assemblée nationale, censé défendre les droits du Parlement, voyant qu'une écrasante majorité des parlementaires présents étaient prêts à voter le texte, a décidé de lever la séance sans procéder au vote, baillonnant les députés. Quand on est député, on ne peut qu'avoir honte d'un tel coup de force. »
Un autre communiqué, de Jean-Pierre Blazy (PS), dénonce également les méthodes bananières du gouvernement : « Trahissant sa promesse, le président Debré a arbitrairement levé la séance sitôt la discussion générale terminée, sans passer au vote, vote qui n'aurait pourtant pris que quelques minutes. En vérité,le président a levé la séance pour empêcher que cette proposition soit adoptée alors qu'il y avait alors dans l'hémicycle, à droite comme à gauche, une majorité pour la voter. Arguant fallacieusement du respect de l'ordre du jour, il s'est en réalité servi de sa position pour faire prévaloir l'opposition à ce texte de l'Elysée comme du gouvernement. [… M. Debré] a trompé les députés. Il a ce faisant déconsidéré le Parlement. »
Patrick Devedjian, député UMP, voit dans cette affaire « un désastre pour le Parlement ». Dans une interview au Figaro de vendredi, il dénonce clairement le gouvernement… chiraquien :
« Je ne pensais pas qu'on oserait aller jusque-là. La comédie que nous venons de vivre consistait à faire traîner les débats en longueur pour éviter un vote sur la proposition de loi. La manœuvre a été organisée de concert par le président du groupe socialiste et une partie de la droite, manifestement en service commandé. C'est un désastre pour le Parlement, qui devient le seul lieu où il semble interdit de débattre des préoccupations des Français.
(…)
Le gouvernement était représenté par le ministre des Affaires étrangères, qui a expliqué qu'il ne fallait pas faire de la peine à la Turquie en adoptant cette proposition de loi. Je suis choqué qu'il ait utilisé l'argument des relations commerciales, qui est non seulement immoral, mais faux.
(…)
Le problème que nous devons affronter, c'est celui du négationnisme turc qui s'exprime aujourd'hui sans pudeur en France. »
Voilà qui est bien dit, mais Patrick Devedjian, et les autres députés qui ont eu le courage de dénoncer le vichysme peureux de la Chiraquie, auront-ils le courage d'aller jusqu'au bout de leur opinion : démissionner de ce parti de collabos qu'est l'UMP, demander la démission de ce gouvernement d'eunuques et de loques bananières et de leur sultan Jacques Chirac qui méprisent non seulement le peuple de France, mais aussi son Parlement ?
De source bien informée, on apprend que le président de la République Française fait accélérer l'aménagement de ses palais marocains, en vue d'une imminente retraite (dans les deux sens du mot). Qu'il se barre, et vite, avant que le peuple français ne lui réserve le châtiment des lâches, des traîtres et des dictateurs. | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Génocide arménien Ven 19 Mai 2006, 11:36 am | |
| Je trouve cette attitude tout aussi scandaleuse que toi ! C'est comme en Belgique où les socialistes attendent la fin des élections communales et provinciales pour faire passer cette loi afin de ne pas "fâcher" les Belges d'origine turque (le vote étant obligatoire en Belgique). | |
| | | | Génocide arménien | |
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