DE WEVER remet les pieds dans le plat !

Source : http://www.rtlinfo.be/info/belgique/politique/739444/de-wever-s-attaque-a-la-collaboration-wallonne-en-40-45

De Wever s'attaque à la collaboration wallonne en 40-45

Citation :

Dans une chronique écrite pour "De Standaard", Bart De Wever, qui a une formation d’historien, évoque le thème délicat de la collaboration wallonne pendant la Deuxième Guerre Mondiale. De quoi rajouter de l’huile sur le feu communautaire.


Alors que les négociations viennent de reprendre, dans un climat où la méfiance règne toujours, Bart De Wever met un peu d’huile sur le feu. Dans une tribune publiée par le journal flamand De Standaard, le patron de la N-VA parle de "mythe wallon" selon lequel la collaboration pendant la Seconde Guerre Mondiale serait un phénomène essentiellement flamand. Non sans une certaine amertume, le président de la N-VA estime que la Wallonie n'assume pas son passé collaborationniste, contrairement à la Flandre. Bart De Wever veut ainsi tordre le cou aux amalgames, aux raccourcis établis entre son engagement nationaliste flamand et l’élan pro-nazi de certains nationalistes du Nord du pays en 1940-45.

"Il vaut mieux faire toute la lumière sur le passé d'une société sans masquer la réalité plutôt que de juger en vertu d'une supériorité morale déplacée et basée sur l'ignorance collective", soutient à l'intention des Wallons M. De Wever, historien de formation, dans sa tribune.

L'exemple d'Hergé

Pour étayer ses propos, le chef de file de la N-VA prend pour exemple Hergé. D’après lui, le père de Tintin ne s’est jamais repenti après sa collaboration avec Le Soir Volé durant la guerre. Il reproche que ce passé ne soit même pas évoqué au Musée Hergé à Louvain-la-Neuve. Cet exemple illustre, selon lui, le manque de données objectives sur la collaboration wallonne, alors qu’en Flandre, les bibliothèques regorgeraient d’études objectives sur la question.

Il faut évidemment prendre du recul pour décoder cette chronique. Tout d’abord, Béatrice Delvaux, la rédactrice en chef du Soir, rectifie le tir. Son journal n’a jamais collaboré durant la guerre. Bart De Wever parle du Soir Volé, publié par les forces allemandes.

Pas le même type de collaboration

Ensuite, Francis Ballace, professeur d’histoire à l’université de Liège, apporte également quelques éléments d’informations supplémentaires. Pendant l’Occupation, seulement 3% de la population belge a collaboré. L’enseignant ne donne pas tort à Bart De Wever, mais le type de collaboration au nord et au sud des pays étaient différent. En Flandre, il y avait peut-être plus de collaborateurs, mais ils étaient modérés. En Wallonie, ils étaient moins nombreux, mais plus radicaux.

Quoiqu’il en soit, on peut se poser des questions sur la pertinence et sur l’objectif recherché par le patron de la N-VA dans cette chronique puisque Bart De Wever est un historien, certes, mais il est surtout devenu l’homme fort du Nord du Pays. Et cette tribune n’est sans doute pas anodine dans un contexte politique extrêmement tendu…

Citation :

Inadéquat et sordide Pour la présidente du parlement wallon Emily Hoyos, les propos tenus par Bart De Wever sont maladroits, inadéquats et inopportuns au moment où il faut trouver un accord communautaire. S'exprimant ce mercredi matin sur la RTBF, la présidente Ecolo a jugé sordide de tenir de tels propos aujourd'hui. Personne n'a dit que les Flamands étaient des collaborateurs et les Wallons des anges et il n'est pas question de savoir qui a été "le plus bon ou le plus mauvais", dit-elle.

Une provocation de plus qui, comme d'habitude, va glisser sur les dos de la particratie francophone traditionnelle comme de l'huile sur le fond anti-adhésif d'un poëlon !

Grasse, Primidi, 1er Vendémiaire, An CCXIX.

Chers tous,

Faute d'avoir le courage politique de saisir l'indépendance qui lui tend les bras sans passer pour le méchant de l'histoire, il est clair que BDW cherche à pousser les Francophones à la faute!

Salut et Fraternité!

Ce n'est peut-être pas le bon moment, mais étant adepte de la libertée d'expression à l'américaine, je ne suis pas tant choqué que ça. Je trouve qu'on devrait pouvoir discuter librement de tout ces sujets, sans pousser des cris alarmistes.
Cela, d'ailleurs, pourrait être une très bonne occasion de ressortir quelques vérités, comme les soldats flamands vite liberé par les allemands, contrairement aux wallons ou encore le passé collabo de nombreux politiciens flamands. Tant pis si le mythe d'Hergé est un peu écorné, mais la vérité doit primer avant tout.

C'est parce que BDW a compris que le fait de demander l'indépendance serait tout compte fait un acte handicapant pour la Flandre qui risquerait fort de se mettre la communauté internationale à dos ! Il lui est provisoirement plus intéressant de proposer un confédéralisme qui viderait la Belgique de sa substance au profil exclusif de la Flandre qui pourrait conserver Bruxelles comme capitale et comme vitrine économique et internationale.

Grasse, Primidi 1er Vendémiaire, An CCXIX.

Chers tous,

Oui, rappelons que le confédéralisme "à la belge" qui se profile , c'est pour la Flandre les avantages de l'indépendance sans les inconvénients. Les Flamands, qui commencent à comprendre qu'ils ont au moins autant à perdre qu'à gagner à prendre leur indépendance, font miroiter aux yeux des Francophones d'hypothétiques avantages que procureraient ce genre de réforme en profondeur de l'état belge. Malheureusement pour eux, les Francophones ne sont plus dupes de leurs manigances, c'est pourquoi ils s'ingénient à créer des écrans de fumée.
En pure perte: pour un Hergé au passé rexiste, pour un Degrelle, combien de Flamands coupables de collaboration? D'accord avec Alexis pour dire que sur ce terrain, leur petit jeu pourrait vite se retourner contre eux! A malin, malin et demi...

Salut et Fraternité!

Grasse, Primidi 1er Vendémiaire, An CCXIX.

Chers tous,

Je ne me souviens plus si cette vidéo a déjà été postée sur le forum, mais elle est assez édifiante; BDW devrait tourner sept fois sa langue dans sa bouche...


Salut et Fraternité!