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| CHIRAC caresse les hermines dans le sens du poil ! | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: CHIRAC caresse les hermines dans le sens du poil ! Ven 22 Sep 2006, 9:11 pm | |
| Source : http://fr.news.yahoo.com/22092006/290/jacques-chirac-rassure-les-juges-nicolas-sarkozy-persiste.html vendredi 22 septembre 2006, 18h59 Jacques Chirac rassure les juges, Nicolas Sarkozy persiste - Citation :
- PARIS (Reuters) - Critiqués par Nicolas Sarkozy sur leur action contre la délinquance, les magistrats ont bien accueilli l'intervention de Jacques Chirac.
Le chef de l'Etat a insisté sur le respect de l'indépendance de la Justice et leur a exprimé sa confiance.
Il "a rappelé sa très grande exigence quant au respect de l'indépendance des magistrats et à la nécessaire sérénité qui doit présider à l'exercice de leur mission", a fait savoir la présidence de la République dans un communiqué.
"Le chef de l'Etat a adressé aux magistrats un message de confiance dans leur engagement et leur esprit de responsabilité", ajoute ce texte diffusé après un entretien à l'Elysée entre Jacques Chirac et Guy Canivet, premier président de la Cour de cassation et plus haut magistrat français.
L'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) et le Syndicat de la magistrature (gauche) ont interprété cette déclaration présidentielle comme un "rappel à l'ordre" du ministre de l'Intérieur, ce qu'ils saluent.
Le Parti socialiste y a vu un "désaveu cinglant" de Nicolas Sarkozy et de ses "propos provocateurs".
L'USM se dit cependant "sans illusion sur le fait que Nicolas Sarkozy récidivera dans ses déclarations mensongères contre la justice, dans le but de faire peser sur les autres son échec en matière de sécurité".
Guy Canivet, qui avait sollicité jeudi une audience avec Jacques Chirac, démarche sans précédent, a salué "une réponse institutionnelle appropriée".
"Ce n'est pas un problème personnel entre le premier président de la Cour de cassation et un ministre. Mon message est un message d'apaisement, il faut que la polémique s'arrête. Pour lutter contre la délinquance, il faut que chacun soit à sa place et fasse ce qu'il a à faire", a-il dit à des journalistes.
SARKOZY PERSISTE
Estimant avoir le droit d'exprimer une opinion, Nicolas Sarkozy a maintenu vendredi ses critiques contre les juges de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, coupables à ses yeux de ne pas envoyer assez de délinquants, notamment mineurs, en prison.
Il a invoqué le soutien des Français. "Quel est mon juge ? Les Français ! Je persiste et je signe. En démocratie, c'est le jugement des Français qui compte", a-t-il dit sur RTL.
"J'ai l'impression de n'avoir rien dit de très choquant", a réitéré Nicolas Sarkozy vendredi en fin d'après-midi sur l'antenne de TV5 Monde.
Il a souligné qu'il n'avait fait que signaler des "dysfonctionnements" et a ironisé sur "le tollé corporatiste" qu'ont suscité ses propos.
A ses yeux, critiquer les décisions judiciaires ne remet pas en cause l'indépendance de la justice, qu'il dit respecter.
Le ministre de l'Intérieur a écrit à Guy Canivet pour lui exprimer ce point de vue et élargir ses critiques.
"Il existe une crise de confiance entre les Français et la justice. Les Français ont souvent le sentiment que la justice n'applique pas la loi telle qu'ils comprennent qu'elle a été votée par le Parlement", écrit-il dans cette lettre rendue publique par son ministère.
Pour traiter le problème particulier de Bobigny, une réunion se tiendra dans les prochains jours entre la hiérarchie de la police et les hauts fonctionnaires du ministère de la Justice, ont annoncé Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.
Face à une montée de la délinquance violente, Nicolas Sarkozy estime que les juges entretiennent "un sentiment d'impunité" en recourant trop peu à l'emprisonnement.
Les syndicats de magistrats rappellent que la loi rend très difficile l'emprisonnement des mineurs. Ils contestent tout laxisme, expliquent que le nombre d'incarcérations n'est pas le seul critère d'efficacité de la justice et soulignent que les effectifs policiers sont en baisse en Seine-Saint-Denis.
Un audit du tribunal de Bobigny datant de 2005, publié dans Le Monde de samedi, contredit les affirmations de Nicolas Sarkozy. Il montre, statistiques à l'appui, que les magistrats du parquet y sont de plus en plus répressifs.
Il relève néanmoins un problème dans l'exécution des décisions, imputable au manque d'effectifs. Avec 1,89% du budget de l'Etat en 2006, la justice française est une des moins bien dotées d'Europe. | |
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