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| POUTINE a moitié rassurant | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: POUTINE a moitié rassurant Lun 23 Oct 2006, 4:32 pm | |
| Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-826054,0.html Vladimir Poutine rassure l'UE sur l'énergie, mais pas sur la GéorgieLEMONDE.FR avec AFP | 21.10.06 | 08h13 • Mis à jour le 21.10.06 | 08h35 - Citation :
- Le président russe, Vladimir Poutine, s'est montré, vendredi 20 octobre, conciliant avec les Européens sur l'énergie, se disant prêt à adopter des "principes communs", mais a douché leurs espoirs de calmer les tensions avec la Géorgie en l'accusant d'aller vers un "bain de sang" dans les républiques séparatistes géorgiennes soutenues par Moscou.
S'exprimant à l'issue d'un dîner inédit avec les 25 à Lahti (Finlande), le président russe s'est montré bien disposé face à des dirigeants européens qui lui demandaient de s'engager à respecter des principes de "transparence, de réciprocité, et d'accès au marché" énergétique, afin de sécuriser leurs substantiels achats d'hydrocarbures auprès de la Russie.
"La Russie n'est pas contre les principes inscrits dans la charte de l'énergie, mais certaines dispositions doivent être précisées", a estimé M. Poutine. Cette charte, que Moscou a toujours refusé de ratifier, prône précisément la transparence et la prévisibilité de l'approvisionnement énergétique.
"VERS UN POSSIBLE BAIN DE SANG" EN GÉORGIE
Le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, a semblé, lui aussi, plutôt satisfait des discussions sur l'énergie, soulignant à nouveau qu'il fallait éviter de "surpolitiser et de dramatiser" ce sujet. "Nous ne devons pas laisser l'énergie diviser la Russie et l'Europe comme le communisme nous a divisés dans le passé", a lancé M. Barroso.
Mais, comme souvent lors de ses déplacements en Europe, M. Poutine a "soufflé le chaud et le froid", selon les termes d'un diplomate européen, en faisant une violente sortie contre le gouvernement géorgien, pro-occidental et favorable à une adhésion à l'OTAN.
Alors que le diplomate en chef de l'UE, Javier Solana, est en contact quasi-quotidien avec les deux parties pour apaiser les tensions, le président russe a accusé la Géorgie de prendre la "voie militaire" et de préparer un "bain de sang" dans les territoires indépendantistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, soutenus par Moscou. "Malheureusement, et cela nous inquiète, la situation va vers un possible bain de sang. La Géorgie veut résoudre les conflits [avec les républiques séparatistes sur son territoire] par la voie militaire", a déclaré M. Poutine, rejetant la responsabilité des tensions actuelles sur la seule Géorgie.
Cette sortie n'était cependant "pas vraiment surprenante" de la part de M. Poutine, a estimé un diplomate européen, jugeant la prestation du président russe "globalement plutôt modérée" par rapport à d'autres dans le passé.
BÂTIR UNE RELATION "MUTUELLEMENT BÉNÉFIQUE"
Le premier ministre finlandais, Matti Vanhanen, hôte de ce dîner, a donné peu de détails sur l'atmosphère, soulignant simplement que la discussion avait été "très bonne et ouverte". Il a indiqué avoir évoqué notamment le meurtre récent de la journaliste Anna Politkovskaïa et redit à M. Poutine que "les responsables de ce crime terrible devaient être poursuivis en justice". M. Poutine n'a pas eu a se prononcer publiquement sur cette question, qui n'a pas été posée dans la conférence de presse.
M. Vanhanen a également souligné que l'UE voulait bâtir une relation "mutuellement bénéfique" avec Moscou et qu'elle devait encore être approfondie, notamment sur les grandes questions de politique étrangère comme l'Iran ou la Corée du Nord.
Lors de ce sommet de quelques heures, les 25 se sont aussi dits "très inquiets" de la situation dans la province soudanaise du Darfour, en proie à la guerre civile, et ont à nouveau appelé le président Omar Al-Béchir à accepter le déploiement d'une force de l'ONU à la place de l'actuelle mission de l'Union africaine.
Ils n'ont eu que peu de temps à consacrer à l'innovation, officiellement le principal motif de convocation de cette réunion. Mais ils se sont prononcés pour l'approfondissement du projet d'Institut européen de technologie (IET), cher à M. Barroso et censé doper l'innovation dans l'UE, même si son financement reste à préciser. | |
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