|
| L'Éthiopie vient au secours de la Somalie | |
| | Auteur | Message |
---|
Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: L'Éthiopie vient au secours de la Somalie Mar 26 Déc 2006, 8:57 pm | |
| Source : http://news.fr.msn.com/Article.aspx?cp-documentid=1830431 AFP - mardi 26 décembre 2006, 19h33 Somalie: retraite "tactique" des islamistes, Addis Abeba les dit vaincus - Citation :
- L'Ethiopie, qui soutient les forces loyalistes en Somalie, a affirmé mardi avoir vaincu les miliciens des tribunaux islamiques qui ont, eux, qualifié de "tactique" leur retrait de certaines positions du centre et du sud du pays.L'événement
L'escalade des combats a suscité des réactions inquiètes en Afrique et dans le monde, amenant le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies à convoquer pour mardi une réunion afin d'examiner la situation qui menace la Corne de l'Afrique d'un embrasement. Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a affirmé que ses troupes -entrées en Somalie dimanche selon Addis Abeba- et celles du gouvernement de transition qu'elles soutiennent avaient infligé "plus de 1.000 morts et 3.000 blessés" aux islamistes, lors d'une conférence de presse à Addis Abeba. Les islamistes sont désormais "hors jeu", a-t-il ajouté. "Nos forces et celles (du gouvernement de transition somalien) ont brisé les forces internationales terroristes dans les environs de Baïdoa et elles font maintenant totale retraite", a-t-il déclaré. Selon des habitants et des responsables islamistes, les miliciens ont abandonné leurs positions autour de Baïdoa, siège des institutions de transition somaliennes à 250 km au nord-ouest de Mogadiscio. La ville était l'objectif proclamé des forces islamistes. Le chef de l'exécutif du Conseil suprême islamique de Somalie (SICS), cheikh Sharif Sheik Ahmed, a expliqué que les islamistes avaient "changé de tactique militaire" et étaient prêts à "mener une guerre de longue haleine avec l'Ethiopie". Les islamistes se sont également retirés de Dinsoor (120 km au sud-ouest de Baïdoa) et de Burhakaba (60 km au sud-est de Baïdoa). Ce retrait intervient après l'entrée en action, lundi, de l'aviation éthiopienne. Elle a bombardé l'aéroport de Mogadiscio tenu par les combattants islamiques, maîtres depuis juin de la capitale somalienne. "L'ennemi a commencé à utiliser l'aviation. Comme nous n'avons pas d'armement lourd contre cette attaque à grande échelle des forces (de) Meles Zenawi, nous avons décidé de changer nos tactiques", a annoncé cheikh Sharif Sheik Ahmed. M. Zenawi a reconnu la présence en Somalie de 3.000 à 4.000 soldats éthiopiens. Jusqu'à dimanche, Addis Abeba affirmait n'avoir dépêché que des conseillers pour assister les forces loyalistes, alors que les islamistes n'avaient de cesse de les accuser d'avoir envahi la Somalie. Le gouvernement éthiopien a revendiqué mardi la prise de six localités, selon un communiqué du ministère de l'Information éthiopien. L'armée éthiopienne "encercle" également la ville de Dinsoor et avance "pour contrôler Bulo, Borde et Jowhar", selon le ministère. Le gouvernement de transition somalien s'est déclaré mardi prêt à accorder une "amnistie totale" aux combattants islamiques, les appelant à déposer les armes. Ces revers pour les islamistes interviennent après plusieurs mois d'une poussée qui, depuis le début de 2006, leur a permis de prendre le contrôle de la majorité du centre et du sud du pays, en guerre civile depuis 1991. Les institutions de transition somaliennes, mises en place en 2004, se sont avérées incapables de rétablir l'ordre dans le pays face aux chefs de guerre d'abord, puis à la montée en puissance des islamistes. L'Ethiopie, soutenue par les Etats-Unis, voit avec hostilité cette montée islamiste, qu'elle associe au terrorisme, et se considère en légitime défense dans ce conflit qui risque de déstabiliser davantage la Corne de l'Afrique. Face à ce danger, le chef de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a exigé mardi un retrait "immédiat" des troupes éthiopiennes. Il a annoncé l'envoi prochain d'une mission de l'OCI en Somalie et dans des pays voisins. Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a mis en garde contre un exode massif après celui, depuis le 20 décembre, de "plusieurs milliers de personnes" à l'intérieur du pays. A Berlin, le gouvernement allemand a appelé à "la fin immédiate de tous les combats" en Somalie, affirmant qu'une paix durable ne pouvait être atteinte que par la négociation. | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: L'Éthiopie vient au secours de la Somalie Jeu 28 Déc 2006, 5:05 pm | |
| Source : http://news.fr.msn.com/Article.aspx?cp-documentid=1895512 AFP - jeudi 28 décembre 2006, 15h10 Somalie: les forces gouvernementales dans Mogadiscio, selon le Premier ministre - Citation :
- Le Premier ministre somalien Ali Mohamed Gedi a affirmé jeudi que les troupes gouvernementales somaliennes, soutenues par l'Ethiopie, avaient pénétré "plusieurs secteurs" de Mogadiscio, désertée par les milices islamistes qui la contrôlaient depuis juin.
Interrogé par la presse à Afgoye (20 km à l'ouest de Mogadiscio) peu avant sa rencontre avec des chefs coutumiers, M. Gedi a déclaré: "Nous sommes déjà dans Mogadiscio, dans plusieurs secteurs". Cette information a été confirmée à l'AFP par plusieurs résidants dans le nord de Mogadiscio. "J'ai vu les troupes gouvernementales dans le nord de Mogadiscio. Ils sont entrés en ville", a déclaré à l'AFP Nur Dirie, un habitant. Les islamistes ont annoncé jeudi matin le retrait de leurs troupes de Mogadiscio qu'ils contrôlaient depuis le mois de juin 2006. M. Gedi a rencontré des chefs coutumiers et des responsables de la société civile à Afgoye, a constaté un correspondant de l'AFP. "Je veux organiser la coordination des forces (gouvernementales) avec les responsables (locaux) pour contrôler Mogadiscio", a-t-il expliqué. Les forces islamistes ont abandonné jeudi Mogadiscio et des habitants ont fait état de tirs et de pillages. Des miliciens pro-gouvernementaux ont par ailleurs assuré avoir pris le contrôle d'infrastructures-clés, comme le port et l'aéroport international. Aucune source indépendante ne pouvait confirmer dans l'immédiat ces affirmations. Après plus d'une semaine de combats violents entre islamistes somaliens et forces gouvernementales soutenues par l'Ethiopie voisine, les islamistes ont annoncé jeudi leur retrait de Mogadiscio. Leurs milices s'étaient emparées de la capitale en juin, après plusieurs mois de combats contre une alliance de chefs de guerre soutenue financièrement par les Etats-Unis. Les islamistes avaient réussi à prendre le contrôle de la majeure partie du centre et du sud de la Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique déchiré par la guerre civile depuis la mort en 1991 du dictateur Mohammed Siad Barre. Ce conflit a fait depuis au moins 300.000 morts. Face à l'avancée des troupes gouvernementales soutenues par l'armée éthiopienne, leurs forces ont reculé depuis mardi sur l'ensemble des fronts. Après plus d'une semaine de combats violents, les forces loyalistes avaient encerclé jeudi Mogadiscio après la prise d'Afgoye (environ 20 km à l'ouest de la capitale somalienne) qui coupe la dernière route permettant de sortir de la capitale. Dans la capitale quasi-déserte, les commerces étaient fermés jeudi et la population se terrait, affolée par le départ des islamistes qui avaient eu le mérite, selon des habitants, de ramener la sécurité. Des pillages ont eu lieu jeudi dans la capitale, selon des témoins, et au moins cinq personnes ont été tuées dans des échanges de tirs entre milices locales pour le contrôle d'un dépôt d'armes, après la fuite des combattants islamistes. Le gouvernement de transition a décrété l'état d'urgence. Les combats violents entre forces loyalistes et combattants islamistes ont débuté le 20 décembre, peu après l'expiration d'un ultimatum des islamistes aux troupes éthiopiennes pour quitter la Somalie. Face à l'escalade du conflit, les initiatives de paix et appels à la cessation des hostilités se multiplient. Le Kenya avait organisé jeudi à Nairobi des pourparlers avec les chefs des tribunaux islamiques pour mettre un terme au conflit, mais le gouvernement de transition somalien et l'Ethiopie n'y participaient pas. | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Somalie: le Premier ministre crie victoire à Mogadiscio Ven 29 Déc 2006, 9:42 pm | |
| Source : http://news.fr.msn.com/Article.aspx?cp-documentid=1931992 AFP - vendredi 29 décembre 2006, 18h44 Somalie: le Premier ministre crie victoire à Mogadiscio - Citation :
- Le Premier ministre somalien Ali Mohamed Gedi a affirmé vendredi que "la majorité des (forces) islamistes ont été détruites", peu après son entrée à Mogadiscio sous forte escorte éthiopienne.
L'armée éthiopienne "restera" en Somalie "aussi longtemps" que les autorités somaliennes de transition en auront "besoin", a-t-il annoncé lors d'une conférence de presse. Les forces armées éthiopiennes ont aidé puissamment le gouvernement somalien a chasser les combattants des tribunaux islamiques de la capitale et de la plupart des régions du pays qu'ils contrôlaient depuis des mois. "La majorité des (forces) islamistes ont été détruites par nos forces, les tribunaux islamiques n'existent plus", a déclaré M. Gedi. "Nous remercions beaucoup le gouvernement et le peuple d'Ethiopie (...) Cette victoire a été obtenue par les deux pays et leurs deux gouvernements", a-t-il poursuivi. "Cette victoire (...) ouvre la voie à un nouvel avenir pour nous afin d'empêcher toute tentative de terrorisme (en Somalie) et de repousser l'expansion du terrorisme dans toute l'Afrique", a-t-il encore déclaré. "On a besoin de stabiliser la Somalie pour la stabilité de nos voisins", a-t-il expliqué. Les troupes gouvernementales somaliennes, appuyées par des soldats éthiopiens, étaient entrées jeudi dans Mogadiscio, désertée par les milices islamistes qui contrôlaient la ville depuis juin 2006. Le convoi de M. Gedi est entré vendredi dans le sud de Mogadiscio alors que des manifestations anti-éthiopiennes, déclenchées dans le nord de la capitale, se dispersaient. L'ambiance dans les rues était à la réjouissance au passage de la délégation gouvernementale et des centaines de soldats éthiopiens, sans aller toutefois jusqu'à la fête. Le convoi a longé beaucoup de bâtiments en ruines, devant lesquels des habitants de la capitale ont fait le "V" de la victoire et brandi des drapeaux somaliens, alors que des enfants dansaient ou chantaient. "Je me sens bien, je ne suis pas inquiet", a simplement déclaré M. Gedi, qui semblait détendu. L'entrée de M. Gedi dans la capitale est hautement symbolique dans ce pays de la Corne de l'Afrique où la guerre civile a éclaté en 1991. Depuis, aucun gouvernement n'a contrôlé Mogadiscio, que les chefs de guerre ont régenté avant d'être chassés par les tribunaux islamiques. Les institutions somaliennes de transition, mises place depuis 2004 à Nairobi, siégeaient ces derniers temps à Baïdoa, à 250 km au nord-ouest de Mogadiscio. Dans la capitale, vendredi, tandis que les uns saluaient le convoi de M. Gedi dans le sud de la ville, des milliers de personnes ont manifesté dans le nord contre la présence des troupes éthiopiennes, avant de se disperser, à la demande de chefs coutumiers et sans affrontement. Des habitants se montraient également très inquiets devant le retour des chefs de guerre, qui durant des années ont rançonné la ville avant de la quitter face à l'avancée des islamistes. Mais deux d'entre eux au moins ont été vus à nouveau vendredi à Mogadiscio, selon des témoins. Côté islamiste, un haut commandant joint à Kismayo (sud) a déclaré vendredi à l'AFP que les islamistes ne se rendront jamais aux Ethiopiens et au gouvernement. "Nous ne nous rendrons jamais aux Ethiopiens et au gouvernement de transition somalien", a affirmé Cheikh Mohamed Ibrahim Bilal. Il a prédit des "opérations de guérilla" sur tout le territoire somalien. Deux avions de combat éthiopiens ont survolé vendredi le port somalien de Kismayo (500 km au sud de Mogadiscio), dernier bastion des islamistes. Selon un commandant islamiste et des habitants, ces survols ont été effectués alors que le chef des islamistes, Cheikh Hassan Dahir Aweys, arrivait dans la ville portuaire. | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: La déroute des islamistes en Somalie ! Sam 06 Jan 2007, 5:45 pm | |
| Source : http://news.fr.msn.com/Article.aspx?cp-documentid=2179332 AFP - samedi 6 janvier 2007, 13h45 Somalie: les islamistes pourchassés près du Kenya, désarmement reporté - Citation :
- Les troupes éthiopiennes et somaliennes poursuivaient samedi des islamistes en déroute dans une forêt près du Kenya, selon les autorités somaliennes qui ont renoncé à désarmer par la force les miliciens à Mogadiscio.
Quelque 200 habitants de la capitale ont manifesté dans la matinée contre le désarmement, qui devait initialement débuter samedi, avant d'être dispersés par des soldats éthiopiens qui ont tiré en l'air. Selon un officier supérieur de l'armée somalienne, des opérations contre les islamistes étaient en cours dans la forêt de Badade, dans l'extrême sud du pays, près de la frontière kenyane. "Les islamistes se cachent dans la forêt mais nous continuerons à sévir contre eux jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un seul dans la forêt" autour de Badade, à 50 km de la frontière, a assuré le commandant Abdulrasq Afgebub: "les islamistes ne contrôlent plus une seule position, tous se cachent dans la forêt". Vendredi, le ministre de l'Information somalien, Ali Jama, avait indiqué que les forces somaliennes cernaient de présumés islamistes dans une autre zone frontalière avec le Kenya, près de Ras Kamboni, à 250 km au sud de Badade, sur la côte de l'océan Indien. Depuis la chute le 1er janvier de leur dernier bastion de Kismayo, les miliciens des tribunaux islamiques sont pourchassés par les forces éthiopiennes et somaliennes. Le Kenya, qui a fermé sa frontière et renforcé ses patrouilles, interdit tout passage, refoulant même les réfugiés fuyant les combats afin d'éviter selon les autorités des infiltrations de combattants. Les Etats-Unis se sont joints à l'opération en déployant une force navale devant la Somalie pour empêcher toute fuite par la mer des chefs islamistes, dont ils accusent certains de liens avec le réseau terroriste al-Qaïda. Dans la capitale, où le gouvernement estime à 3.000 le nombre de miliciens islamistes en armes, les autorités ont renoncé à désarmer par la force la population après l'échec d'un appel au désarmement volontaire. "L'opération de désarmement qui devait commencer aujourd'hui (samedi) a été reportée après une demande du clan des Hawiye au Premier ministre", selon le ministre de la Défense, Salad Ali Jelle. "Nous ne leur avons pas donné de date spécifique. Mais, dans un avenir proche, le désarmement aura lieu dans tout le pays, et nous espérons qu'il aura lieu rapidement et sans bain de sang", a-t-il précisé. Les Hawiye sont un grand clan hégémonique dans Mogadiscio, qui formait l'une des composantes principales des milices des tribunaux islamiques, qui ont tenu la capitale, le centre et le sud pendant six mois avant l'offensive en décembre de l'armée éthiopienne qui les a défaites. Le Premier ministre Ali Mohamed Gedi appartient à l'un de leur sous-clan, les Abgal. Le gouvernement a fait du désarmement de la capitale une de ses priorités pour y rétablir la stabilité après 16 ans de guerre civile. Mais cette initiative est mal perçue par une partie de la population. Hostiles au désarmement et scandant "nous ne voulons pas du désarmement à Mogadiscio" et "nous n'avons pas besoin des Ethiopiens", 200 manifestants ont lancé des pierres contre les soldats éthiopiens installés dans la Villa Baïdoa, dans le sud, et bloqué les rues alentour en brûlant des pneus, avant que les Ethiopiens ne tirent en l'air pour les disperser. "Nous ne voulons pas que le désarmement ait lieu uniquement à Mogadiscio", a expliqué un manifestant, Bile Abdi: "nous n'avons pas besoin des Ethiopiens, ils doivent quitter notre pays". Symbole de l'importance des armes dans la ville, un épicier, Ali Nur dont l'échoppe se trouvait près de la manifestation, a tiré sur des pillards qui s'étaient mêlés selon lui aux manifestants antidésarmement - faisant trois blessés légers - pour a-t-il dit "les empêcher de piller ma boutique". | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: L'Éthiopie vient au secours de la Somalie | |
| |
| | | | L'Éthiopie vient au secours de la Somalie | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |