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| KOUCHNER exprime la solidarité française avec le Liban | |
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Stans Fondateur
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| Sujet: KOUCHNER exprime la solidarité française avec le Liban Ven 25 Mai 2007, 6:53 am | |
| Source : http://news.fr.msn.com/Article.aspx?cp-documentid=5023452 AFP - jeudi 24 mai 2007, 23h47 Kouchner exprime "la solidarité" de Paris avec un Liban dans la tourmente - Citation :
- Le nouveau ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a exprimé jeudi à Beyrouth la "solidarité" et "l'attachement" de son pays avec le Liban, plongé une nouvelle fois dans la violence.
"Je suis venu exprimer la solidarité et l'attachement de la France au Liban dans cette période difficile que vit le Liban", a déclaré M. Kouchner dès son arrivée à l'aéroport de Beyrouth à bord d'un avion spécial. "Vous savez combien personnellement je suis attaché au Liban. Je suis en même temps heureux d'y venir mais aussi triste d'y être dans ces circonstances difficiles", a-t-il ajouté. "J'espère, je souhaite, je veux que cessent les attentats qui n'ont d'autre but que de déstabiliser, de répandre de l'anxiéte parmi toutes les populations libanaises", a-t-il lancé, après un long déjeuner de travail avec le Premier ministre libanais Fouad Siniora. Bernard Kouchner, qui a pris ses fonctions il y a moins d'une semaine, était déjà venu au Liban comme médecin, puis comme ministre à l'Action humanitaire en 1989, en pleine guerre civile (1975-1990). "La France condamne les attentats qui maintenant, chaque jour, viennent frapper toutes les populations, tous les groupes religieux", a-t-il encore dit. Trois attentats nocturnes ont frappé au cours des quatre derniers jours un quartier chrétien de Beyrouth, puis un autre à majorité sunnite, ainsi qu'une région druze dans la montagne, à l'est de la capitale, faisant au total un tué et de nombreux blessés, tous des civils. "Nous comprenons la détermination du gouvernement légitime (de Fouad Siniora) de rétablir l'ordre sur le territoire, tout en restant attentif au sort des populations civiles", a-t-il souligné. Une trêve fragile est observée depuis mardi dans les combats entre les islamistes du groupe Fatah al-Islam retranchés dans le camp de réfugiés palestinien de Nahr al-Bared, dans le nord du Liban, et l'armée qui les assiège. Au moins 69 personnes, dont 30 soldats et 19 civils palestiniens, ont été tués dans trois jours de combats, et des milliers de civils ont fui le camp. M. Kouchner a salué en particulier la "tâche pas facile de l'armée" dans le nord du Liban. Les députés de la majorité parlementaire antisyrienne ont accusé la Syrie d'être derrière les attentats des derniers jours, et les attaques du Fatah al-Islam. "Les attentats vont s'intensifier au Liban", a déclaré le député et leader druze Walid Joumblatt, qui a accusé la Syrie de chercher à déstabiliser le pays et saborder la mise en place par l'Organisation des Nations unies d'un "tribunal spécial" sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri en février 2005, perpétré alors que le Liban était sous la tutelle de Damas. Pointée du doigt dans cet attentat, la Syrie nie tout lien avec le Fatah al-Islam et toute implication dans l'assassinat de Hariri. La question du tribunal a plongé depuis sept mois le Liban dans la plus grave crise politique et institutionnelle depuis la fin de la guerre civile. Paris travaille en ce moment avec Washington et Londres au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies à une résolution établissant ce tribunal, qui pourrait être adoptée la semaine prochaine. "Ne comptez pas sur la communauté internationale et en tout cas pas sur la France pour renoncer à cela (...) même si certains comptent sur leur lassitude", a lancé M. Kouchner qui a réitéré la volonté du président Nicolas Sarkozy de rester "solidaire" du Liban. Le ministre a ensuite rencontré Saad Hariri, le chef de la majorité parlementaire antisyrienne et fils de Rafic Hariri, puis le président du Parlement Nabih Berri, un des chefs de l'opposition. "Il reste des éléments (...) avec lesquels nous nous efforcerons de compter pour être encore plus justes, et encore plus équilibrés que nous l'avons toujours été", a affirmé M. Kouchner à Beyrouth, après un entretien en soirée avec le président du Parlement libanais Nabih Berri. Selon lui, "le tribunal international, qui peut-être sera voté par le Conseil de sécurité dans quelques jours, est un élément de notre point de vue positif pour que la justice se fasse". M. Kouchner a également indiqué qu'il allait "tenir compte" du point de vue de M. Berri, un des chefs de l'opposition, sur la question du tribunal. Le ministre français doit quitter Beyrouth vendredi.
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