Luciano PAVAROTTI - R.I.P.

Source : http://www.latribune.fr/info/Les-obseques-de-Luciano-Pavarotti-celebrees-en-la-cathedrale-de-Modene-629-~-AP-MUSIQUE-PAVAROTTI-ITALIE-$Db=News/News.nsf-$Channel=Monde

Les obsèques de Luciano Pavarotti célébrées en la cathédrale de Modène

Citation :

Un émouvant "Ave Maria" a résonné dans la cathédrale de Modène lors des obsèques samedi après-midi du grand ténor italien Luciano Pavarotti, en présence de sa famille, de ses proches et de centaines de personnalités et de dignitaires.

Un télégramme de condoléances du pape Benoît XVI a été lu au début de la messe. Pour le souverain pontife, Pavarotti avait "honoré le don divin de la musique au travers de son extraordinaire talent d'interprète".

Plusieurs milliers de personnes rassemblées sur la principale place de Modène ont suivi l'office sur un écran géant.

Les portes de la cathédrale ont rouvert à l'aube samedi matin pour permettre au public de se recueillir devant la dépouille du maestro, décédé jeudi des suites d'un cancer de pancréas à l'âge de 71 ans. Au son de sa musique, les admirateurs ont défilé devant le cercueil blanc drapé de rouge du ténor, avant la fermeture des portes.

Au cours de la cérémonie, fermée au public, le cercueil recouvert de tournesols, les fleurs préférées du défunt, reposait devant l'autel, sous les yeux de sa veuve Nicoletta Mantovani et de ses trois filles, nées d'une précédente union.

La soprano d'origine bulgare Raina Kabaivanska a chanté en larmes l'"Ave Maria" de l'"Othello" de Verdi au début de la cérémonie. Le ténor Andrea Bocelli a ensuite interprété l'"Ave Verum Corpus" de Mozart.

Une procession dans la ville devait ensuite avoir lieu pour rendre un ultime hommage au plus grand ténor de sa génération.

AP

Grasse, Octidi 18 Prairial, An CCXVII.

Cher Stans,

c'est avec émotion que je lis cette évocation des adieux à "Big P". Adolescent, lorsqu'on me demandait au jeune lyricophile que j'étais ce que "je voulais faire, plus tard", je me retenais de répondre: "Pavarotti"!

J'ai quant à moi une pensée émue pour une artiste lyrique dont l'article ne parle pas: l'immense soprano Mirella Freni (La "Prudentissima"), qui enfant habitait à Modène le même pâté de maisons que le grand Luciano, et était sa sœur de lait!!! (Luciano avait sans doute tout bu!?). Ils ont en effet eu la même nourrice... plus de vingt ans plus tard, ils se retrouvèrent souvent sur les planches des mêmes théâtres et dans les mêmes studios d'enregistrement, pour le plus grand bonheur des mélomanes...

Citons leurs intégrales en studio de:

l'Amico Fritz, de Mascagni (2 CDs EMI)
Guglielmo Tell, de Rossini (3 CDs Decca)
Tosca, de Puccini (2 CDs Decca)

...et surtout: La Bohème, de Puccini (2 CDs Decca), dirigée par le Karajan de la grande époque, une merveille difficilement "surpassable"!

Salut et Fraternité.

Je ne te savais pas mélomane Ardennais ! Mon père l'était et pouvait chanter nombre d'airs d'opéra. Quant à moi, mieux vaut me taire si l'on veut éviter qu'il pleuve !

Grasse, Octidi 18 Prairial, An CCXVII.

Cher Stans,

Sans fausse modestie, je peux te dire que je connais des dizaines d'opéras par cœur, l'art lyrique est une autre de mes grandes passions: véritable virus contracté dans la prime adolescence lorsque mon père m'a appris que son père, italien de naissance et décédé d'une crise cardiaque avant ma naissance, chantait les airs de Tosca de Puccini... Je me suis mis à dévorer tous les opéras qui passaient sous mes oreilles, grâce à France-Musique notamment. La Forza del destino, Fidelio, Don Giovanni, Jenufa, Tancredi, Turandot, Orlando Paladino, Maria di Rudenz, Le Roi Arthus, Padmavati, et tant d'autres ont suivi.

Si tu le permets, je me propose d'étoffer (petit à petit, car les journées hélas ne comptent pas 72 heures) cette section du forum que je trouve encore un peu maigrichonne.

Salut et Fraternité. france

Elle est certes maigrichonne mais n'est pas du à la concurrence des Stars Académie et Cie ? Je connais nombre de gens fort instruits au demeurant qui se sont entichés de ce genre de "musiques" qui permet à des incapables d'empocher 1 million d'euros après quelques semaines passées dans un "château" de pacotille !
Sans être un connaisseur comme toi, j'aime écouter Verdi et Wagner ! C'est très différent certes mais cela me prend aux tripes.

Grasse, Octidi 18 Prairial, An CCXVII.

Cher Stans,

... je me serai sans doute bien entendu avec ton paternel, les amoureux de l'opéra se sentant appartenir à une sorte de "Fraternité esthétique"... De plus, la première représentation d'opéra à laquelle j'ai eu la chance d'assister était "Il Trovatore" de Verdi à la Monnaie de Bruxelles! Le monde est petit, non?

Salut et Fraternité.

Un de ses airs favoris